Grand Nord : Vers la fin du règne du Lamido « Tiran »

 

Cameroun - Grand Nord : Vers la fin du règne du Lamido « Tiran »::CameroonUNE VICTOIRE de plus pour le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac). Après la libération de Michel Thierry Atangana il y a quelques semaines, c’est au tour de Célestin Yandal, président du « Collectif des jeunes de Touboro » de voir de nouveau le lever du jour auprès des siens. Incarcéré depuis novembre 2013 à la prison de Garoua, le jeune Camerounais ne doit sa libération qu’au soutien du Redhac dont la directrice exécutive n’est autre que Maximilienne Ngo Mbe. 

Saisie, elle a très vite fait de voler au secours des citoyens victimes des exactions commises par le Lamido. 13 jeunes membres, en effet, du Collectif mentionné plus haut affirment être des proies bonnes pour les menaces et tortures, les bastonnades et arrestations. OEuvres du Lamido de Touboro. Se sentant interpellée au premier degré, Maximilienne Ngo Mbe s’est lancée dans la défense des plaignants. Elle suit de près la procédure judiciaire engagée par les membres du Collectif contre leur tortionnaire depuis le 9 février 2012 au Parquet général du Nord à Garoua. 

 

Aujourd’hui, la femme défenseur des droits humains se réjouit car la libération de Célestin Yandal va sans doute marquer le début du calvaire du Lamido très contesté par ses populations. Il se pourrait d’ailleurs que son passeport vienne de lui être retiré. Le lamido est considéré comme le diable en personne. A propos, le torchon a brûlé et continue d’ailleurs de l’être entre les administrateurs de la Commune de touboro et les populations de cet arrondissement. 

 

Les seconds accusent les premiers de semer la terreur, tout en les appauvrissant. L’actualité dernière faisait état de ce que ladite commune est gérée par les hommes de main du désormais lamido sénateur de Rey Bouba, chapeautée par le sieur dogari Adamou Djingui. Des témoignages révèlent que celui-ci sème la terreur au Grand-Nord. Le nouvel élu de la Commune de Touboro aurait pris les rênes de la mairie en dictant de nouvelles réformes. 

Surtout en ce qui concerne les recettes qui devraient d’abord transiter par la chefferie avant d’aller dans les caisses de la mairie. Isaac Mbaitouboro, un mototaximan raconte : « le recouvrement de gré ou de force concerne tout le monde, à savoir les impôts libératoires. En l’occurrence celui sur le revenu agricole qui s’élèverait à 3000 Fcfa ». Le compatriote révèle que des postes de contrôle mixtes police-gendarmerie ont érigé des postes de vente, puis de contrôler des impôts par les dogaris qui suivent immédiatement les agents de force de l’ordre. « Après le contrôle des Cartes nationales d’identité, tous procèdent eux aussi au contrôle des impôts. Du jamais vu ! », renc



26/04/2014
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