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Paul Biya a une fois de plus déjoué les pronostics le 9 décembre dernier, lors de la publication des actes de nomination des membres au gouvernement du premier septennat des Grandes realizations. Fidèle à sa logique, le chef de l'Etat est resté maitre de son temps et détenteur des cartes politiques du Cameroun. II a à cet effet, renforcé l'action de son gouvernement en procédant au choix des personnes qui respondent à la fois au maintien des équilibres géostrategiques et qui sont dotées d'une compétence averée, dans le but d'atteindre de maniere optimale les objectifs des grandes realisations. C'est ainsi que le représentant du département du Ndé au sein de ce nouveau gouvernement, a été appelé à prendre les commandes du ministère de l'Habitat et du Développement urbain.


Enjeux géostratégiques

Jean Claude Mbwentchou, le nouveau ministre de l'Habitat et du Develeppement urbain est originaire du departement du Ndé, dans l'arrondissement de Bazou et plus précisement dans le village Bagnoun. En ce qui concerne l'historique des représentants du Ndé au sein du gouvernement. faut noter que c'est la toute première fois qu'un fils de ce village est promu à ce niveau de responsabilité. Le chef de l'Etat dans le cadre de l'exercice de ses fonctions à la tete de l'Etat a toujours eu le souci de faire développer toute l'étendue du territoire national. Ayant été habitué à voir au sein du gouvernement des ministres originaires du Ndé natifs des villages Bamena, Balengou, Bazou (arrondissement de Bazou); Bangwa, Bangangte, Bangoulap (arrondissement de Bangangte), certaines élites égoistes, pensant que le poste de ministre était la chasse gardée de leur village ont remué leur langue pour une remise en question de cette option présidentielle, qui permettra certainement à cette zone enclavée du Ndé (Bagnoun Bama'a) frontalière du Nkam-Nord de se développer. C'est aussi sans doute à cause de l'engagement politique de ce fils repreésentant d'une minorite pour les ideaux de développement.

Jean Claude Mbwentchou est un acteur de développement très actif à travers les initiatives de développement communautaire initiées tant au niveau de son village par le biais des Gic, qu'au sein de l'arrondissement de Bazou au niveau des regroupements des élites. Sur le plan politique, le nouveau ministre est conseiller municipal de la commune rurale de Bazou depuis 10 ans. En ce qui concerne les activites du Rdpc, il est regulierement membre de toutes les délégations du Comite central dans le Nde-Ouest. Lors des dernières campagnes élèctorates en octobre dernier, il a été désigné comme vice président des commissions départementales et d'arrondissement du Ndé et de Bazou. Bien avant lors des opérations d'inscriptions sur les listes électorates organisées par le Comité central du Rdpc, il avait été désigné au niveau de la commission communale de Bazou comme président local de Bagnoun. Ce prince Bagnoun jouit d'une bonne réputation au sein des populations du Ndé, grâce à son sens de générosité et d'humilité. Tout cet engagement ne déteint pas ses compétences professionnelles et intellectuelles averées.


Le profil de l'emploi

Le nouveau ministre de l'Habitat et du Developpement urbain est diplomé de l'Ecole nationale superieure polytechnique (promotion 1981). Sur le plan professionnel, Jean Claude Mbwentchou a servi au sein de l'ancien ministere de l'Urbanisme et de l'Habitat, tour à tour comme cadre, chef de service, sous directeur et délégué provincial au Nord et a l'Quest. Promu coordonnateur national du Programme de gouvernance urbaine en 2005, poste qu'il occupa jusqu'à sa nomination le 9 décembre dernier comme ministre de l'Habitat et du développement urbain, cet ingenteur de genie civil participera à diverses conceptions de plans directeur en matière d'urbanisation auprès des administrations publiques et parapubliques concernées (Minuh - Feicom - Maetur - Sic...) et tout recemment en novembre 2011 en tant que point focal de l'Onu-Habitat au Cameroun à la mise en oeuvre d'un programme participatif d'amélioration des bidonvilles dans la commune de Yaoundé VI