Françoise Puene épouse Kontchou : Une chute peu « nyanga »

Cameroun/Françoise Puene épouse Kontchou: Une chute peu « nyanga » Indexée comme le chef d’un réseau de faux, le rôle de l’épouse de «zéro mort» reste à déterminer dans la transaction à problème.Selon nos sources, en l’état actuel des enquêtes, le nom de l’épouse de l’ancien porte-parole du gouvernement ne ressort pas dans les différentes étapes, procédures et correspondances comme partie prenante de la transaction frauduleuse.

Ni dans le réseau de la fausse lettre du ministre d’Etat Bello Bouba, encore moins dans le processus de falsification des sceaux de l’Etat et de la signature du ministre secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

De nos investigations, il apparaît cependant que lors de son séjour de Yaoundé, mi-mars 2012, Djiffo Kamga, quand il introduit son deuxième dossier auprès du ministère des Transports, se rapproche de sa nièce, Mme Kontchou, afin que celle-ci lui trouve une somme de 20 millions Fcfa à rembourser sous 48 heures.

Cette somme devant lui servir dans ses différentes transactions, le temps d’un week-end. Comme garantie, il remet un chèque Afriland First Bank à Mamy Nyanga, chèque ce celle-ci aurait refusé parce qu’il était surchargé.

Djiffo Kamga remet ensuite un second chèque provenant d’une coopérative de microfinance que Mme Kontchou trouve peu sûre. Ayant absolument besoin de cette somme, l’intéressé contactera alors son partenaire Paul Hiol qui consent à lui envoyer un chèque Ecobank qu’il remettra à Mamy Nyanga, « sans que celle-ci sache cependant qu’il provenait de Paul Hiol qu’elle ne connaissait pas du tout, car le chèque était tiré sur une société », précise-t-on, dans l’entourage de Mme Kontchou.

Seulement une fois après avoir perçu les 20 millions Fcfa, Djiffo Kamga se volatilise, alors que Mamy Nyanga n’arrive pas à se faire payer à Ecobank. Chef d’entreprise, Mme Kontchou menace alors de porter plainte pour émission de chèque sans provision. Pris de panique, Djiffo Kamga, qui réside à Douala, l’aurait alors appelée un matin pour lui demander son numéro de compte Afriland, dans lequel il lui enverra finalement les 20 millions Fcfa.

Ironie du sort, le reçu de versement de cette somme figure aujourd’hui parmi les pièces qui ont « sonné le glas » de Mamy Nyanga. Les curieuses évasions de certains de ses coaccusés, notamment Paul Hiol, complexifient davantage cette affaire dont les éclaboussures sont régulièrement jetées au visage de « zéro mort ».

© Mutations : G.A.B


03/11/2012
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