France/Démocratie véritable : à quand notre tour ?

France/Démocratie véritable : à quand notre tour ?Mardi 13 novembre 2012, François HOLLANDE le Président de la République Française  a donné une conférence de presse conformément à l’engagement qu’il a pris au sortir de son élection de se retrouver avec la presse  tous les six mois pour faire le point sur l’action gouvernementale.

Pendant plus de deux heures d’horloge, le Président Hollande aura expliquée l’action du gouvernement Ayrault sur les six premiers mois. D’abord dans son propos liminaire, il s’est évertué à montrer le cap de celle-ci et à la mettre en perspective sur les thématiques de l’Europe de la compétitivité et de la réduction des déficits.

Puis dans un jeu franc et entier de questions- réponses aves les quatre cents journalistes accrédités pour la circonstance, il aura fait le tour des questions les plus brûlantes sur la politique intérieure et extérieure de la France, en répondant aux questions et relances chaudes de ses interlocuteurs.

Cette conférence s’est ensuivie des réactions à chaud des acteurs aussi bien de son bord politique que de l’opposition sur tous les médias, relançant le débat politique franc et constructif inhérent à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Pendant que je me délectais de cet autre très grand moment de télévision et de démocratie, après ceux servis il y a quelques semaines seulement lors des élections présidentielles aux Etats-Unis, je n’ai eus de cesse de penser à la situation de mon continent et plus particulièrement de mon pays le Cameroun, où la démocratie n’est que nominative, chimère et slogan ; où la gouvernance n’est que régence et pilotage à vue ; où  le fonctionnement de la République est semblable à celle d’une République bananière.

Et je me suis posée une kyrielle de questions sur l’avenir de mon pays, de son économie, de sa société, de sa jeunesse sacrifiée sur l’hôtel des luttes du pouvoir entretenues par des politiques (de tout bords) et intellectuels égoïstes, egocentriques, narcissiques, contreproductifs, corrompus, cyniques…

Et j’ai eus envie d’inviter toute la classe politique Camerounaise sans exonération aucune, à se séparer de leurs habitudes pas du tout démocratiques et à s’arrimer effectivement aux pratiques de la démocratie et  de la bonne gouvernance républicaine.

Et pour ceux dont les habitudes continueront à avoir la peau dure, le tribunal de l’histoire les rattrapera inévitablement !

© correspondance particulière : Téles TUENO


22/11/2012
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