France : M. Sarkozy, "Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara"

France : M. Sarkozy, "Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara"

France : M. Sarkozy, "Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara""Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara et il a été choisi par les Ivoiriens", a indiqué Nicolas Sarkozy, lors de ses vœux aux forces armées, sur la base aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne), mardi 4 janvier. Le chef de l'Etat a ainsi clairement réaffirmé le soutien de la France à M. Ouattara, vainqueur du récent scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire, à qui Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, refuse de céder la place.

"Les soldats de la France n'ont pas vocation à s'ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire. Ils agissent en vertu d'un mandat des Nations unies", a ajouté le chef de l'Etat.

M. Sarkozy a appelé "toutes les parties à respecter le choix du peuple ivoirien". Selon lui, les "enjeux du défi" dépassent le cas de la Côte d'Ivoire : "Ils concernent toute l'Afrique, un milliard d'habitants. Les Etats africains (…) construisent chacun dans le contexte qui est le leur une vie démocratique, et la première exigence d'une vie démocratique, c'est le respect du suffrage universel."

PROTECTION DES RESSORTISSANTS FRANÇAIS

Le président a également évoqué la question de la protection des ressortissants francais, qui est, pour lui, "une mission prioritaire des armées et aujourd'hui la première préoccupation des 900 hommes de la force Licorne", la force de réaction rapide au service de l'Onuci, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire.

Le ministre français de la défense, Alain Juppé, avait déclaré un peu plus tôt mardi matin, sur Europe 1, que "la France ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire" pour tenter de régler la crise en Côte d'Ivoire. "La communauté internationale ne doit pas céder, c'est un enjeu extraordinairement important pour l'Afrique", a poursuivi le ministre. Si le président Gbagbo "ne renonce pas, il faut aller plus loin dans l'utilisation des sanctions", a-t-il souligné.

© Le Monde.fr : Nathalie Guibert


05/01/2011
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