France: Législatives françaises : Ségolène, victime du pugtaaré (1)

France: Législatives françaises : Ségolène, victime du pugtaaré (1)

Epouse Hollande:Camer.beÇa ne finira donc pas, cette malédiction qui semble aux trousses de Ségolène Royal ?  Depuis sa défaite en 2007 face à l’ancien chef d’Etat Nicolas Sarkozy, la première femme à avoir accédé au second tour d’une présidentielle française n’en finit d’accumuler les échecs.En 2008, alors qu’elle sortait d’une défaite électorale qui l’a pourtant grandie (près de 17 millions de voix au second tour de la présidentielle de 2007), la député des Deux-Sèvres échoue dans sa tentative pour prendre la tête du Parti socialiste (PS). En effet, candidate au poste de premier secrétaire du parti de la rose au poing, elle est battue, au terme d’une élection contestée, par la maire de Lille, Martine Aubry. Mais il en faut plus pour entamer sa détermination à se forger un destin national ; donc la revoilà sur la ligne du départ de la course pour la désignation du candidat PS au scrutin présidentiel de 2012 ; une aventure qui va tourner à une véritable débâcle pour cette bête politique, qui ne récoltera que 6,95% des voix.

Qu’à cela ne tienne. Faute de grives, la présidente de la région Poitou-Charentes ne crachera pas sur les merles.

En visite au Burkina Faso, en novembre 2011, Ségolène Royal annonçait, au cours d’une interview accordée à «L’Observateur Paalga» : «A défaut d’être chef de l’Etat, je serai peut-être présidente de l’Assemblée nationale» ; une nouvelle ambition qui contraint de nouveau l’égérie de «Désirs d’Avenir» à l’épreuve des urnes, ces urnes qui semblent contrarier, depuis, ses desseins politiques.

Atterrie à la Rochelle pour mieux rebondir vers le Palais-Bourbon, la «parachutée» sera abattue en plein vol par un franc-tireur, Olivier Falorni. Arrivée pourtant en tête du premier tour des législatives avec un peu plus de 30% des voix, l’ex-ministre de l’Environnement a été finalement et sévèrement battue par le même Falorni, entré en dissidence avec le PS.

Suprême humiliation !

Durant l’entre-deux tours, on savait que l’expédition électorale de la Rochelle s’annonçait périlleuse pour l’«intruse» recommandée depuis Rue-Solferino : d’abord, du fait de la donne personnelle d’Olivier Falorni, ancien secrétaire départemental du PS qui jouit d’une certaine popularité dans la première circonscription de la Charente-Maritime ;

ensuite à cause du probable report massif de voix UMP sur le «renégat Falorni» au détriment de la candidate officielle et mère des enfants du tombeur de Nicolas Sarkozy.

A tout cela s’est ajouté ce tweet assassin parti de la Première dame.

En effet, alors que François Hollande appelait à voter la mère de ses quatre enfants, sa compagne actuelle, Valérie Trierweiler, contre toute attente, n’a trouvé mieux à faire que d’apporter, via un réseau social, son soutien au dissident, c’est-à-dire à l’adversaire de l’ex-concubine de son compagnon. Réaction de Ségolène Royal : «Je pense que ça n’a pas arrangé les choses, pourrais-je dire pudiquement».

Accès de jalousie d’une femme qui ne supporte aucun rapprochement, même politique, entre son homme et son ex ?

En tout cas Valérie Trierweiler n’est pas à sa première manifestation de pugtaaré, comme on dit chez nous : en effet, pour certains, l’absence de la présidente de la région de Poitou-Charentes à la cérémonie d’investiture de François Hollande serait due au refus catégorique de la Première dame de voir le nom de sa «rivale» sur la liste des convives.

Jalousie hors norme de la part d’une compagne de «président normal» ?

Au regard de tout ce qui précède, pas besoin d’être un grand clerc pour savoir qui porte la culotte à l’Elysée.

(1) Rivalité entre femmes en langue mooré

© L'Observateur Paalga : Alain Saint Robespierre


19/06/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres