France - Cameroun : Plaidoyer pour la renaissance de la diaspora camerounaise.

France - Cameroun : Plaidoyer pour la renaissance de la diaspora camerounaise.

France - Cameroun : Plaidoyer pour la renaissance de la diaspora camerounaise.En cette année 2010-2011, le Président de la République S.E.M Paul BIYA a placé  la diaspora camerounaise sous le signe de la reconnaissance. Reconnaissance des R.C.E dans leurs talents, leurs forces, leur vitalité, leur existence. Force est de constater que sous le règne de l'ancien Président Amadou AHIDJO, les Résidents Camerounais à l'Étranger étaient véritablement les oubliés du Cameroun.

Aucune stratégie n'a été mise en place dans le traitement de la problématique migratoire camerounaise. Aucune maîtrise des sorties aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.

Ils sont aujourd'hui 4 millions de ressortissants dans le monde.

Selon le Ministère des Relations Extérieures, la répartition des effectifs de la colonie camerounaise à l'étranger est très inégale soit :

Gabon : 50 000 personnes; Guinée Équatoriale : 16 000; Nigeria : plus de 2. 000.000;
Côte d'Ivoire : 6000; Soudan : 5000; Suisse : 4200; France :environ 40 000;
Belgique : 12 000; États-Unis : plus de 700 000 ( dont 250 000 naturalisés Américains; Allemagne : plus de 7 000; Pays-Bas : plus de 5 000; Maroc : 500

Et leur nombre ne cesse de progresser chaque année.

En 2002, j'avais remis, une note stratégique au Président de la République S.E.M Paul BIYA, à Paris intitulée :

PROPOSITIONS POUR LA CREATION D'UN MINISTERE DES RESIDENTS CAMEROUNAIS A L'ETRANGER ET LA CREATION D'UN HAUT CONSEIL CONSULTATIF DES RESIDENTS CAMEROUNAIS A L'ETRANGER.

Dans cette note je préconisais comme outre la création d'un Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger et d'un Haut Conseil des Résidents Camerounais à l'Étranger, la mise en place d'une mission pour :

élaborer une étude d'ensemble sur la situation économique, sociale et culturelle des Résidents Camerounais de l'Étranger.  définir leurs attentes, leurs besoins. Réexaminer de manière approfondie la problématique de l'émigration camerounaise clandestine dans toute sa complexité, ses ramifications, et plus précisément ses racines.

Mettre au point une démarche claire, une stratégie globale, ferme et énergique préservant la dignité de la communauté camerounaise à l'étranger en général et garantissant ses droits et ses intérêts. Elle a abouti à la création de la Division des Camerounais de l'Étranger en 2007 et à la mission interministérielle actuelle par décisions du Président de la République.

La mise en place d'un Haut Conseil des Résidents Camerounais à l'Étranger, d'un Conseil National de la communauté camerounaise résidant à l'Étranger et la création d'un Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger sont une impérieuse nécessité compte tenu également des enjeux stratégiques du dossier de la communauté camerounaise résidant à l'Étranger.

Débattre sur ces enjeux exige une démarche d'analyse sans complaisance ni conformisme afin d'ouvrir des perspectives crédibles et réalistes et de répondre à une demande sociétale pressante des R.C.E de changement profond et durable. Un bref regard sur le passé est nécessaire pour répondre à un questionnement récurrent de la diaspora camerounaise et en tirer des leçons pour l'avenir.

Plusieurs questions se posent et s'imposent.

Quelles sont pour le Cameroun les grandes tendances de l'émigration vers l'étranger ?

 Quelle est la politique suivie par les pouvoirs publics camerounais en matière de protection des migrants et de prévention de leur marginalisation économique et sociale ?
Et quid des Droits de l'Homme des camerounais de l'étranger ?

Quel bilan peut-on tirer des mesures prises éventuellement dans le passé dans cette perspective, et particulièrement des accords conclus avec les pays d'accueil étant entendu que l'évolution des statuts des migrants ne dépend pas des accords, mais qu'il y a d''autres éléments internes au pays d'accueil qui interfèrent ?

Ces éléments sont par exemple l'attitude des forces politiques et syndicales, les droits politiques reconnues aux étrangers, si ces derniers sont électeurs ou non , considéré comme des interlocuteurs ou non. De même qu'il y a à prendre en compte la nature et le degré de combativité du mouvement associatif formé par ces derniers, le degré de prédisposition de part et d'autres à l'acquisition de la nationalité du pays du séjour.

Cette action propre du Cameroun a t-elle été significative, et peut-on la quantifier ?
 
Quels sont les enjeux que pose la communauté camerounaise de l'étranger et leur portée ?

Quels sont ses défis auxquels il faut faire face sans plus tarder ?

Peut-on et/ou doit-on les traiter dans leur globalité malgré leur diversité ?

Quelle politique menée en leur direction ?

Quelle stratégie adoptée ?

En quoi la communauté camerounaise à l'étranger constitue- t-elle un acteur de mutation et à quelles conditions peut-elle devenir une force d'alternance au Cameroun?
 
Quelles implications politiques et institutionnelles doit-on tirer de l'analyse de la situation des R.C.E et des enjeux liés à leur devenir ?

De quels instruments opérationnels devrait-on disposer pour répondre aux attentes, aux aspirations et parfois aux frustrations et inquiétudes de la communauté camerounaise à l'étranger et quelles missions particulières lui assigner ?

Pour organiser, coordonner et planifier l'action en la matière, doit-on avoir un ministère spécifique de la diaspora camerounaise, ou bien une formule tenant compte du caractère transversal du dossier et de son impact interministériel ?

Autant de questionnements, autant d'enjeux dont l'interpellation pressante et les attentes nécessitent des réponses concrètes et urgentes. Partant de l'essai d'évaluation de la politique migratoire camerounaise suivie par le passé et de l'état des lieux, il s'agit par conséquent de savoir quelles suggestions pourraient être formulées dans le cadre d'un approche constructive pour améliorer l'ordre migratoire existant et d'anticiper la marginalisation économique, politique et sociale des migrants camerounais.

Bien entendu, en permettant aux pouvoirs publics camerounais d'avoir une plus grande capacité d'intervention y compris sur la problématique de l'émigration clandestine dont le traitement doit se faire en termes de droits de l'homme ou bien de l'émigration des cerveaux  et des compétences camerounaises.

Le droit de représentation au Cameroun des Résidents Camerounais à l'Étranger.

Préserver la dignité des citoyens camerounais à l'étranger c'est aussi leur garantir la plénitude de leurs droits, tant sur le plan juridique, institutionnel, que pratique.

Il s'agit de répondre à une forte demande en poursuivant inlassablement les progrès dans la construction de l'État de droit au Cameroun par la mise en place d'un Sénat, d'un Conseil Constitutionnel, par la protection de tous les droits des Résidents Camerounais à l'étranger, en premier par un  traitement respectueux de leur dignité par l'administration camerounaise aussi bien dans les zones d'embarquement ( police, douane...) et par les diverses administrations à l'intérieur du Cameroun y compris les banques, les collectivités locales, que par le biais des ambassades et consulats à l'étranger.

Parmi ces droits, qui sont à appréhender au sens très large et non de manière sélective, il y a notamment les intérêts des investisseurs Résidents Camerounais à l'étranger au Cameroun, en évitant les malversations, en bannissant la corruption et la concussion, les déviances et les dérives de l'administration ( abus de pouvoir, trafic d'influence, racket, etc...).

Les Camerounais résidant à l'étranger devant être reconnus et traités comme des citoyens camerounais à part entière et non pas des citoyens camerounais entièrement à part.

Il s'agit enfin de prévoir leur représentation politique dans les institutions élues du Cameroun afin qu'ils jouissent du droit à la représentation démocratique.

Les R.C.E assument leurs devoirs patriotiques et démocratiques en contribuant notamment dans une large mesure par le transfert des devises à la sauvegarde des grands équilibres ( balance des paiements ).

Il est en contrepartie normal dans la vision du Cameroun des Grandes Ambitions, de leur assurer , toutes tendances politiques, associatives et milieux économiques confondues, le droit de représentation. L'installation d'un Conseil National de la Communauté Camerounaise Résidant à l'Étranger serait une mesure idoine.

Mais en attendant le lancement et la finalisation de ce chantier ambitieux, l'on pourrait envisager la mise en place d'un Haut Conseil Consultatif des Résidents Camerounais à l'Étranger. Cette assemblée représentative définira une vision globale stratégique et un programme d'actions des mesures susceptibles de renforcer les solidarités essentielles à la Communauté Camerounaise résidant à l'Étranger.

Elle fera entendre la voix des Résidents Camerounais à l'Étranger.

Elle contribuera comme force de proposition à la formulation de plans prospectifs pour le développement.

Elle formulera des recommandations pour la défense et la protection des droits et des intérêts des Résidents Camerounais à l'Étranger.

Elle participera au débat politique sur les grandes orientations du Cameroun.

Elle pourra être placée sous la tutelle du Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger. 

Le futur Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger ( ou Ministère des Affaires de la Communauté Camerounaise Résidant A l'Étranger) sera chargé de mettre en place un nouveau partenariat avec les pays d'accueil pour un meilleur traitement des Résidents Camerounais à l'Étranger.

Plusieurs volets sont à redynamiser.

Le volet social ou la problématique de la main-d'œuvre de la Communauté Camerounaise résidant à l'Étranger dans nos accords de coopération.

Une nouvelle politique en matière de communauté camerounaise résidant à l'étranger ne saurait faire l'économie de l'évaluation des instruments juridiques actuels multiples et diversifiés liant le Cameroun aux pays d'accueil.

L'amélioration des conditions d'accueil de séjour, de vie, de travail et de la communauté camerounaise immigrée passe également par  une renégociation  de certains accords bilatéraux voire la dynamisation de leur mise en œuvre.

La constitution d'une équipe de juristes, d'avocats de professeurs de droit, dans ce sens s'impose.

Ce Ministère doit mener toutes les actions utiles et prendre toutes les mesures opportunes afin de garantir aux Résidents Camerounais à l'Étranger :

Le principe de l'égalité de traitement.
Le droit au libre transfert des pensions et des retraites.
Le droit au paiement des allocations familiales pour leurs enfants.
De procéder à des échanges de vues avec les États, pays d'accueil, dans le cadre
de rencontres ayant pour finalité la réalisation et la protection de ces principes, y compris les garanties contre toutes formes de discriminations.

La création d'un Fonds d'Action Sociale de la Communauté Camerounaise peut aider les familles nécessiteuses en difficulté, notamment à régler les frais de rapatriement des dépouilles ou à organiser des obsèques. De même, la mise en place d'un Fonds de Soutien à la Jeunesse de la Communauté Camerounaise résidant à l'Étranger pour le développement et la réalisation des projets  innovants en faveur du Cameroun est à promouvoir. Le Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger veillera à l'impulsion d'une meilleure logique d'accueil et d'installation des primo-migrants Camerounais.

La problématique de l'identité culturelle nationale  des jeunes Résidents Camerounais à l'Étranger.

Il faut protéger l'identité culturelle et nationale des jeunes Camerounais résidant à l'étranger. Il s'agit ici d'un enjeu civilisationnel, géostratégique et politique.

La politique menée par le Ministère des Résidents Camerounais à l'Étranger doit permettre un ancrage dans les sources et les valeurs culturelles du Cameroun aux jeunes Camerounais à l'étranger et le renforcement des liens identitaires, des attaches patriotiques et l'esprit d'appartenance au Cameroun.

La politique du futur Ministère doit avoir pour objectif de garder le lien ombilical avec la mère-patrie de manière à éradiquer le phénomène de déracinement, avec tout ce que cela comporte comme risque de perte d'identité, d'aliénation et de déconnexion identitaire.

Cette politique ne doit nullement prôner un repli identitaire stérile. Mais elle doit permettre l'ouverture et l'épanouissement de nos jeunes vivant à l'étranger tout en gardant leurs racines et leurs repères dans la mesure où il contribue à la sauvegarde de leur équilibre psychologique et à la préservation de leur identité linguistique et culturelle.

Il s'agira donc pour le Ministre en charge de ce portefeuille d'élaborer une véritable stratégie éducative et de mettre en place des structures d'enseignement de nos langues avec éventuellement une participation des associations reconnues pour leur sérieux. Pour organiser ces actions des accords culturels sont envisageables avec les pays d'accueil pour l'enseignement des langues camerounaises et la culture camerounaise aux enfants de la communauté résidant à l'étranger.

L'encadrement pédagogique des enseignants camerounais sera assuré par des inspecteurs détachés auprès des ambassades et consulats camerounais dans les pays d'accueil. Ils seront chargés de coordonner le contenu des programmes avec les autorités pédagogiques des pays d'accueil, de formuler des suggestions sur les méthodes pédagogiques, les thèmes des leçons, les moyens didactiques.

Sur la problématique du volet socioculturel

Cette dimension nécessite l'adoption d'un programme d'action à concrétiser par le Cameroun, en coopération avec les pays de séjour, et en concertation avec les Résidents Camerounais à l'Étranger.

Il doit comporter notamment les éléments suivants :

Création de centres socioculturels pour les Camerounais à l'étranger en tant que pôles d'attraction, de rencontres et d'échanges ( culturels, sociaux, artistiques, sportifs, médiatiques... ).

L'aide à l'épanouissement des activités des associations de jeunes Camerounais à l'étranger, des artistes expatriés, des intellectuels et chercheurs, des associations sportives et des organisations de manifestations socioculturelles et sportives aussi bien à l'étranger qu'au Cameroun même, en liaison avec la société civile, les collectivités locales.

Des voyages pour faire connaître les réalités camerounaises aux jeunes Camerounais de l'étranger.

L'enseignement de nos langues et des éléments du patrimoine de la civilisation camerounaise aux jeunes Camerounais à l'étranger est une dimension essentielle et incontournable. Cet enseignement a une importance.

La mise en place d'une carte de membre de la diaspora camerounaise peut faciliter le recensement des Résidents Camerounais à l'Étranger.
 
Le droit de vote des Résidents Camerounais à l'Étranger

Nous sommes dans un débat politique et de société, stratégique, y compris pour les générations futures. La Déclaration du 24 juillet de Paris faite par le Président de la République au pavillon Dauphine à l'adresse de la colonie camerounaise pour une prise en compte des doléances qui lui ont été transmises dans ce sens, « principalement » à Bordeaux nous permet pas d'en douter. le Cameroun s'acquittera ainsi de ses obligations internationales en assumant ses devoirs envers les Résidents Camerounais à l'Étranger.

La problématique de la double nationalité

A la faveur de la rencontre du 14 mai 2010 avec la diapora camerounaise à Bordeaux la mission interministérielle conduite par les Ministres, Dr. E. WONYU, Chef de mission, Dr T. FOZEIN, Chef de la Division des Camerounais de l'étranger, Pr. ATANGANA, Inspecteur général au Ministère de la Communication et Madame EBONGUE, Attachée à la Primature, a indiqué que « des techniciens travaillent dessus car il faut revoir le Code de la Nationalité...».

La problématique de la double nationalité camerounaise n'est pas une simple question juridique. Elle a une grande dimension politique et stratégique.

Certains diront que c'est une question de liberté et de choix qu'il faut respecter.

Cependant, face à l'offensive assimilationiste de certains pays d'accueil, surtout en direction des compétences camerounaises et de nos « cerveaux »,  mon opinion est d'inciter davantage les Résidents Camerounais à l'Étranger à renforcer leurs liens fondamentaux avec la mère-patrie, et à ne pas céder à la tentation, lorsque cela est réellement possible, de se naturaliser pour bénéficier de leurs droits.

L'avenir des relations entre la Communauté Camerounaise résidant à l'Étranger et le Cameroun ne risque -t-il pas d'être compromis avec le relâchement des liens et la distanciation prise ?

Est-il nécessaire pour bénéficier de ses droits et de l'égalité de traitement, de renoncer à son identité nationale ?
 
Notre identité c'est aussi notre passé, c'est l'histoire la bravoure de toutes celles et de tous ceux, connus ou inconnus, grands ou modestes, qui ont servi, lutté, donné leur vie, avec courage, avec bravoure et audace, dans les villages, dans les villes, au Cameroun, à l’extérieur, pour son indépendance et sa réunification.

Comme il y a 50 ans, il y aura encore aujourd'hui et demain de nouveaux défis que la Nation Camerounaise, c'est-à-dire toutes les filles et fils du Cameroun, de l'intérieur et ses diasporas
ne pourront relever qu'ensemble.

Je pense que l'instauration d'une Journée Nationale du Souvenir participe de notre devoir de mémoire et de notre identité nationale.

Préserver la mémoire de ces héros, la partager, raconter leur histoire aux jeunes générations de la diaspora, c'est faire renaître notre identité collective à travers un héritage de valeurs  de convictions et de solidarités.

La nationalité suppose aussi que tous les droits du citoyen camerounais soient reconnus et puissent être exercés au Cameroun et en contrepartie, que toutes les obligations et tous les devoirs de l'État camerounais et de la société camerounaise envers les citoyens camerounais, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur, soient assumés à l'échelle gouvernementale au Cameroun. 

Que vous soyez issus du milieu universitaire, culturel, scientifique, économique, entrepreneurial, libéral, artistique, sportif , informel, vous, nous sommes les atouts du Cameroun en mutation.

Nous ne devons pas simplement assurer une influence, un lobbying pour la prise en compte dans les plans prospectifs et programmes des différents gouvernements camerounais à venir.

Aucun camp de la diaspora camerounaise, aucune association ne peuvent prétendre détenir à eux seuls les clés pour mettre la diaspora Camerounaise en ordre de bataille pour le développement du Cameroun.

Après le temps des déclarations (Déclaration de Paris du 24 juillet 2009 de S.E.M Paul BIYA, Président de la République à la colonie Camerounaise en faveur d'un examen des doléances des R.C.E, Message de fin d'année à la Nation), après le temps de la mission interministérielle d'évaluation, qui sont de temps forts de reconnaissance pour des millions de camerounais de la diaspora, j'en suis sûr, celui de la Renaissance officielle lors de sa prochaine visite en juillet prochain à Paris.

Le Président de la République Paul BIYA annoncera de grandes décisions pour les Résidents Camerounais à l'Étranger

Il nous reviendra de contribuer à l'élaboration de la feuille de route des structures qui seront
mises en place, de prendre  le relais pour rendre signifiantes les aspirations et les attentes des Résidents Camerounais à l'Étranger.

A nous de savoir rassembler, mutualiser les énergies des diasporas Camerounaises aujourd'hui et engendrer les fruits de la véritable Renaissance de la Diaspora Camerounaise,
la Diaspora Camerounaise de demain.

Nous avons à inventer les Synergies des Diasporas Camerounaises et tisser encore et encore
nos solidarités essentielles, nos relations communautaires, patriotiques, à l'échelle planétaire
avec foi et confiance.

La Renaissance de la diaspora n'est possible que si la communauté camerounaise
résidant à l'Étranger prend toute sa part dans toutes ses/ces préoccupations en se mobilisant et en se donnant un cap mobilisateur visible et lisible.

Par Me Martin LONGO
Avocat,
Président du CAAC 33
Conseil des Associations et des Amis du Cameroun à Bordeaux.
Ancien Président du R.D.P.C
S/section de Bordeaux.
Ancien Président de la Commission Relations Extérieures et co-développement
du C.R.E.A.E.M
Cercle des Ressources et d'Échanges Afro-Euro-Méditerranéen.
Ancien Président de l'Association Échanges Bordeaux-Cameroun.

© Correspondance de : Me Martin LONGO


14/08/2010
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