France - Afrique : les troupes de 13 anciennes colonies africaines vont défiler à Paris

France - Afrique : les troupes de 13 anciennes colonies africaines vont défiler à Paris

France - Afrique : les troupes de 13 anciennes colonies africaines vont défiler à ParisCinquante ans après leurs indépendances, les troupes de treize anciennes colonies françaises de l'Afrique sub-saharienne, mais pas la Côte d'Ivoire, vont participer le 14 juillet au traditionnel défilé militaire à Paris sur les Champs-Elysées. "C'est le lien du sang que nous célébrons, le lien né de la contribution des troupes africaines à la défense et à la libération de la France", a écrit le président Nicolas Sarkozy dans un message aux participants. "Des milliers de soldats venus d'Afrique sont morts pour la France lors des deux guerres mondiales", a rappelé le chef de l'Etat.

Les soldats africains ouvriront le défilé, par détachement d'une trentaine d'hommes, dans l'ordre alphabétique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Conviée, la Côte d'Ivoire sera représentée par son ministre de la Défense mais sans participer au défilé, a-t-on précisé de source diplomatique.

2010 marque le 50e anniversaire de l'accession à l'indépendance pour 17 pays africains, dont 14 sont d'anciennes colonies françaises.

"On ne veut pas jouer aux hypocrites ou aux naïfs", alors qu'un "contentieux" demeure entre les deux pays, a déclaré à l'AFP à Abidjan Alcide Djédjé, conseiller diplomatique du président ivoirien Laurent Gbagbo, pour expliquer l'absence de troupes ivoiriennes le 14 juillet. Les relations entre Abidjan et Paris restent délicates depuis le putsch manqué d'une rébellion contre M. Gbagbo en 2002. Les tensions ont atteint leur paroxysme en novembre 2004, avec un bombardement meurtrier de l'aviation ivoirienne sur un camp militaire français à Bouaké (centre) et des affrontements sanglants entre armée française et manifestants ivoiriens à Abidjan.

L'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 a entraîné une détente, mais Paris insiste fortement sur la nécessité d'un scrutin présidentiel, tandis qu'Abidjan s'offusque de toute "pression" française dans la crise ivoirienne. Sans cesse reportée depuis la fin du mandat de Laurent Gbagbo en 2005, l'élection est désormais attendue avant la fin de l'année.

© Source : AFP


09/07/2010
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