FORMATION DU GOUVERNEMENT : L’ATTENTE DE « TROP » QUI PARALYSE LES MINISTERES.

FORMATION DU GOUVERNEMENT : L’ATTENTE DE « TROP » QUI PARALYSE LES MINISTERES.

CAMEROUN - FORMATION DU GOUVERNEMENT : L’ATTENTE DE « TROP » QUI PARALYSE LES MINISTERES.C’est depuis le 22 octobre date de la proclamation des résultats des élections au Cameroun que Paul Biya pouvait décider seul ou demander à son premier ministre de préparer sa démission au lendemain du 03 novembre datent de sa prestation de serment afin d’engager les consultations en vue de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
18 jours après la prestation de serment aucune information ne circule dans ce sens.

Les usagers des différents ministères de la république en souffrent. Lorsqu’on se rapproche des différents cabinets ministériels l’atmosphère est grave. Les rendez-vous sont proscrits, ceux qui ont des dossiers en cours ne savent plus à quel saint se vouer car lés réponses des différents secrétariats sont « modélisés » : Le patron est en réunion avec la haute hiérarchie ; Il faudra revenir après les nominations. Qui est donc la haute hiérarchie ? A cette question chacun de nous peut avoir un élément de réponse.

C’est ainsi que les déceptions se lisent sur les visages des usagers à la sortie de nos immeubles ministériels qui donnent à la ville de Yaoundé une autre vision panoramique .

C’est cette réalité qu’a vécue Madame « jeunesse » , femme d’affaires exerçant à Douala qui venait compléter son dossier d’agrément en vue de l’obtention d’une licence d’exploitation dans son secteur d’activité avec à la clé l’embauche d’une quinze de travailleurs qualifiés. Nous n’allons pas relater tout son monologue et ses gestes depuis l’agence de voyage jusqu’à son arrivée dans la ville de douala. Ses voisins en ont pris pour leur grade tout au long du parcours. Même les vendeurs à la sauvette qu’on trouvent dans les différents péages.

Depuis de semaines, les services centraux sont au ralenti, l’administration publique se trouvent dans l’expectative des nouvelles décisions politiques. Quel visage aura le nouveau gouvernement ? Assistera t-on à la reconduction des octogénaires qui ont pour principal souci leur problème de santé ? A la promotion de certains « éperviables » ou à des personnalités nommés pour mettre en œuvre les grandes  réalisations qui doivent modifier le paysage camerounais au crépuscule du règne du Président Paul BIYA.

Fort de ses 29 ans de magistrature suprême, une certaine opinion et plusieurs chancellerie ne comprennent pas pourquoi cette attente est aussi longue au point de créer l’exaspération dans les milieux d’affaires et dans les rang des fonctionnaires. Pour les habitués de la scène politique camerounaise, ceci est une démonstration que ce n’est que la présidence de la république qui décide quand et quelle quantité d’oxygène il faut apporter à l’espace économique et politique. Soyez donc encore patient comme par le passé !!!

© Correspondance de : Jetams Jacques


22/11/2011
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