ffaire de la Manifestation anti-Biya organisée par le CODE a l'Hotel Meurice: Chief Mila Assouté soutient qu'il était bel et bien sur les lieux... Mais pour autre chose

PARIS - 01 FEV. 2013
© Chief Mila Assouté | Correspondance

"Je sortais d'un rdv à un hôtel de même niveau qui jouxte le Meurice, bien connu des parisiens. Je venais d'y prendre un pot avec une Amie, membre du gouvernement français qui travaille non loin. Notre rencontre privée, prévue de longue date en ce lieu, n'avait rien à voir ni avec l'agitation politique visant à chasser un invité de la France, ni avec la visite de Paul BIYA en France."

Ci-dessous la Réaction de Chief Mila Assouté (soumise a la mailing-list Cameroon Politics) a l'Article du Messager et a la réaction du CODE que cet article a provoqué:



Chief Mila Assoute
Photo: © M. A.
"Messieurs, Mesdames,

D'abord je ne suis pas très amusé de voir mon nom associé aux troubles de l'ordre public en France.

Je lis une agitation assez comique me concernant sur divers supports médiatiques, m'obligeant ainsi à répondre aux inanités habituelles de ce forum qui éloignent des civilités et de la noblesse politique.

C'est un Ami surpris que l'on me cite dans le journal "Le Messager" relativement à une aventure à l'hôtel Meurice où loge M. Paul BIYA, invité en France, qui m'a informé de l'existence du fameux article... J'aimerais répondre de manière générale aux adeptes de l'insulte et des vies infectes de forum inutiles que: Lorsque ce que nous avons à dire n'est pas plus beau que le silence, il faut observer le silence.

Je réagis sur ce forum aujourd'hui, uniquement pour éviter la confusion de genre et non pour démentir les outrages d'un journaliste fût-il du "messager" et autres plaisantins qui se présentent comme tels.

J'aurais préféré ignorer ce qui ressemble à des cris de badeaux si le messager n'avait pas voulu, intentionnellement (pour nuir je l'imagine) m'associer aux troubles de l'ordre public du CODE, pour des raisons qui vous du Code ou,( leur?) vous sont propres.

Si certains font de l'agitation de rue leur gagne-pain, et peut-être appellent ça, faire de la politique, je peux comprendre en m'abstenant de juger, que ce soit un honneur pour eux de violer les lois de la République dans leurs divers pays d'accueil.

Mais il n'est aucun honneur pour moi, ni d'aucun intérêt de quelque nature, de qui que ce serait, de m'asssocier à de telles, encore moins d'en revendiquer impudiquement, en privé ou dans un journal, une telle relation, soyez-en assurés.

Il est donc hâtif à défaut d'être inintelligible et un peu puéril, en tout cas pour ce qui me concerne, de voir conclure que si nous ne voyons pas un homme dans une ville comme Paris, alors il n'y est pas... Nous pouvons être aux mêmes endroits sans nous voir et pour des raisons différentes...

Je ne suis pas membre du CODE ni du CDD. Je ne suis pas juge de leurs objectifs non plus, en tout cas je ne les connais pas en dehors de ceux qui visent les troubles dans de paisibles établissements hôteliers.. Je n'envisage pas demain, d'être membre des organisations comme le CODE ou le CDD...

Je ne m'autoriserais jamais non plus de m'organiser ou de participer à organiser de chasser l'invité d'un pays qui se donne souverainement sa liberté d'accueillir à son goût et suivant le protocole qui lui sied, sur son sol, des hôtes, quels qu'ils soient, comme moi j'ai été accueilli. Ceux qui me connaissent seraient très amusés de lire que même dans mes rêves les plus fous j'aurais perdu de temps à aller puiser de l'eau dans un panier.

Concernant ma présence à l'hôtel Meurice, voulez-vous savoir sans doute? Je sortais d'un rdv à un hôtel de même niveau qui jouxte le Meurice, bien connu des parisiens. Je venais d'y prendre un pot avec une Amie, membre du gouvernement français qui travaille non loin. Notre rencontre privée, prévue de longue date en ce lieu, n'avait rien à voir ni avec l'agitation politique visant à chasser un invité de la France, ni avec la visite de Paul BIYA en France. Comment aurai-je pu imaginer que du Faubourg Saint Honoré à 15 heures le Code viendrait troubler un hôtel, pour avoir à "passer par hasard" dans le coin récolter je ne sais quels dividendes.

J'ai déjà rencontré Mr Allain Jules de ce forum par hasard dans ces endroits du même coin en compagnie de personnalités. Je crains que nos échanges sur ces forum de débats où j'ai accepté de participé n'aient définitevement créé l'amalgame chez certains.

A ma connaissance, de ce qui était diffusé, le CDD étaient autorisé à manifester au 113 rue de Faubourg Saint Honoré, à 3 jets de Pierre de mon domicile, comme étant au 4 avenue de l'avenue de Friedland, au début de Faubourg saint Honoré.

Sortant de ce rdv (non loin de chez moi) avec mon amie que je devais redéposer et qui ne souhaiait pas être reconnue, nous étions déjà dans ma voiture engagés dans un bouchon devant l'hôtel Meurice, quand j'ai été interpelé (par mon nom), par un jeune homme (il était visiblement Camerounais par l'élocution) qui est venu vers moi. et m'a indiqué poliment qu'il me connaissait au Cameroun et que Mr William Mandio (un Ami de longue date) Directeur de publication du journal le Front au Cameroun et maire à NDikinimeki, m'avait apperçu quand j'arrivais vers 17H30 en ces lieux. Il se trouvait dans l'hôtel Meurice qui jouxte celui où j'étais et souhaitait me voir à la sortie de mon rdv. C'est lui qui ira appeler M. Mandio. J'ai compris que sans doute j'étais épillé tout au long de ma soirée.

Sur son insistance, j'ai garé 10m plus loin à l'angle de l'Hotel Meurice où mon ami Mandio est venu me retrouver en compagnie de deux autres personnes dont j'ignore l'identité. Nous avons échangé sur sa visite en France et sur ce qu'il faisait à l'hôtel Meurice... Il m'a fait part de ce qui se disait sur le déroulement de la rencontre entre Mr Hollande et Paul BIYA à l'Elysée et des déceptions diverses...

Le Direceur de la télévision Africa 24, un autre Ami, M. Constant Nemale, qui entrait à l'hôtel Meurice m'ayant apperçu, puique j'étais debout hors de l'habitacle de ma voiture, s'est arrêté lui aussi, pour me présenter ses civilités en présence de William Mandio et autres.

C'est eux qui, sous fond de raillerie d'une opposition de la Diaspora inorganisée, m'informeront, je les cite:

"5 gars du CODE nous amusent là devant l'hôtel, ils disent qu'ils sont venus chasser BIYA de l'hôtel... la police est là".

C'est alors que l'un des hommes m'a demandé "pourquoi je ne venais pas voir ces gens qui venaient chasser BIYA". J'ai répondu que ce n'est pas ma conception de la stratégie d'échec de la visite de Mr BIYA en France.

Mon amie la ministre m'attendait dans la voiture et me demandait par téléphone de partir pour aller poursuivre certains autres de mes rdv. Je me suis excusé de devoir les quitter.

"Mila Assouté, n'est pas pas un agitateur de l'ordre public en France" pour paraphraser un contemporain qui en a tellement rigolé toute la soirée.

Mr Mandio m'a passé le message qu'il avait à me passer de la part des autorités camerounaises et a souhaité un rdv avant son retour au pays. Je suis remonté de ma voiture pour continuer mon chemin.

Messieurs, allez donc poursuivre vo confusions et vos plaisanteries de mauvais goût avec vos journalistes du Messager et sa communication sur le CODE sur d'autres cours de récréation.


Chief Mila Assouté



03/02/2013
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