FAME NDONGO ATTENDU AU TCS :: CAMEROON

 

Cameroun : Fame Ndongo attendu au TCSL’ex-ministre de la Communication va être (re)poursuivi pour le scandale de l’arrimage de la Crtv sur satellite.

L’ex-ministre de la Communication et actuel patron de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, devrait, sauf changement, dans les prochaines semaines, être entendu par le Tribunal criminel spécial (Tcs) au sujet de l’arrimage foireux de la Cameroon Radio and Television (Crtv) sur satellite. Selon des sources introduites, «la procédure a été enclenchée voici peu et fait actuellement l’objet d’une attention poussée des magistrats».

M. Fame Ndongo fut déjà, et longuement, entendu dans le cadre de la même affaire le 27 avril, puis le 25 mai 2011 au secrétariat d’Etat à la défense (Sed) en charge de la gendarmerie. Sur instructions du chef de l’Etat, précisait-on alors. Egalement entendu, l’ex-responsable du suivi de la redevance audiovisuelle auprès du Trésor, Jean Marie Akono Ze alors que Gervais Mendo Ze, ci-devant directeur général de la Crtv, était épargné et affirmait n’avoir jamais été consulté pour l’arrimage de l’Office sur satellite.

 

A l’époque, M. Fame Ndongo se répandit en dénégations dans les médias, clamant sa bonne foi et criant à la tentative de manipulation de l’opinion publique. Jean-Marie Akono Ze qui fut, pendant longtemps, en charge du suivi auprès du Trésor de la redevance audiovisuelle, sera lui aussi convoqué dans le même cadre. Tout comme l’alors Dg de la Crtv, Le Pr Gervais Mendo Ze, parce que soupçonné malgré tout, d’être complice des auteurs du scandale, au même titre que Michel Meva’a m’Eboutou, à l’époque ministre de l’Economie et des Finances.

L’affaire du satellite de la Crtv, c’est un marché d’un montant de 3,5 milliards de francs Cfa, «sur financement part la redevance audiovisuelle», passé de gré à gré à la veille du sommet France- Afrique des 18 et 19 janvier 2001 à Yaoundé. Il s’agissait alors de pallier la dégradation des signaux de la radio télévision à capitaux publics sur l’étendue du territoire camerounais.

La logique du gré à gré, instruite par le chef de l’Etat, répondait à l’urgence de la situation. Une partie de la réalisation de l’opération fut attribuée à l’entreprise Ntin S.a, présidée par Eugène Akame Akame qui, malgré la réalisation complète de cette première tranche par Ntin S.a, apprend-on de source crédible, n’avait point été entièrement payé.

© La Météo : René Atangana


23/08/2013
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