Enseignement supérieur: De nouvelles infrastructures à l’université de Douala
Douala, 26 Jan. 2011
© La Nouvelle Expression
Le ministre de l’Enseignement supérieur a procédé, hier, à la pose de la première pierre des travaux de construction de la faculté de génie industriel et de la faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques à Logbessou.
C’est sur un site en plein travaux à Logbessou, une banlieue du centre urbain de la capitale économique, que Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, a présidé hier à la pose de la première pierre des travaux de construction de la faculté de Génie industriel (Fgi) et celle de Médecine et des sciences pharmaceutiques (Fmps). Deux nouveaux établissements de l’université de Douala créés le 18 octobre 2006 par le président de la république. Cette pose de la première pierre, «symbolique», a reprécisé Jacques Fame Ndongo dans son allocution de circonstance, est un stimulant pour la poursuite des travaux sur le site par les entreprises adjudicataires. Certaines fondations étant déjà sorties de sol ici, preuve que les travaux en eux-mêmes ont commencé depuis quelques mois.
Présentées individuellement sur une maquette avant que le site ne soit visité par le Minesup et sa suite, les dites infrastructures se présentent ainsi qu’il suit: un bâtiment de type réez de chaussée et trois niveaux pour le bloc administratif et la bibliothèque; un autre bâtiment de type rez-de-chaussé et trois niveaux également qui vont abriter les laboratoires et les salles spécialisées; un boc pédagogique de type réez de chaussé et trois niveaux avec salles d’application; un amphithéâtre d’une capacité de 1000 places; un bloc atelier; un parc technologique. L’ensemble e ces bâtiments va occuper une superficie de 40 hectares sur les 132 que compte le site. Y sont également prévus, des équipements pour l’ensemble des laboratoires, ainsi que des travaux de voirie et de réseaux divers pour l’ensemble des futurs campus.
Enjeux
D’après Bruno Bekolo Ebé, recteur de l’université de Douala, le coût des travaux est élevé à 20 milliards de francs Cfa. Bruno Bekolo Ebe, s’est également voulu précis quant à la date de mise en service des dites infrastructures, «dès la rentrée d’octobre 2011/2012», avec une capacité d’accueil de 5000 étudiants en début de fonctionnement.
Parlant de l’importance de ces nouvelles infrastructures, Jacques Fame Ndongo indique qu’elles répondent à la volonté gouvernementale «d’arrimer science et technologies aux aspirations des populations, pour aider les sociétés Africaines de relever les défis auxquelles elles font face». De plus, ajoute Jacques Fame Ndongo, elles aideront l’université de Douala à résoudre l’épineux problème d’infrastructures et d’équipements auquel elle est confrontée depuis quelques années, au regard de la forte pression de sa population estudiantine.
Toujours selon le Minesup, ces infrastructures permettront à l’université de Douala, de s’intégrer efficacement dans le vaste programme gouvernemental d’accroissement et de diversification de l’offre de la formation de l’enseignement supérieur au Cameroun. Les enjeux étant entre autre de «rendre disponible un grand nombre de personnel de santé pour la population, et de former des ingénieurs capables de porter les projets structurants en phase de lancement au Cameroun, tels que la construction et la gestion du port en eau profonde de Kribi; les projets miniers de Mbalam et de Mini-Martap; la construction des barrages de Memve’ele et de Lom Pangar», liste Jacques Fame Ndongo.
D’ores et déjà, pour le compte de cette année académique, la Fgi compte 1035 étudiants, tandis que la Fmsp en compte 928, dont 601 élèves médecins et 327 dans la filière pharmacie.Au recteur et aux entreprises adjudicataires des travaux, le Minesup a demandé de veiller au respect des délais de livraison du chantier. Tandis qu’aux populations de Logbessou qui se s’étaient farouchement opposés à ce projet, le Minesup a appelé œuvrer pour la bonne réalisation de ce projet par lequel, elle seront elles mêmes identifiées.
© La Nouvelle Expression
Le ministre de l’Enseignement supérieur a procédé, hier, à la pose de la première pierre des travaux de construction de la faculté de génie industriel et de la faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques à Logbessou.
C’est sur un site en plein travaux à Logbessou, une banlieue du centre urbain de la capitale économique, que Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, a présidé hier à la pose de la première pierre des travaux de construction de la faculté de Génie industriel (Fgi) et celle de Médecine et des sciences pharmaceutiques (Fmps). Deux nouveaux établissements de l’université de Douala créés le 18 octobre 2006 par le président de la république. Cette pose de la première pierre, «symbolique», a reprécisé Jacques Fame Ndongo dans son allocution de circonstance, est un stimulant pour la poursuite des travaux sur le site par les entreprises adjudicataires. Certaines fondations étant déjà sorties de sol ici, preuve que les travaux en eux-mêmes ont commencé depuis quelques mois.
Présentées individuellement sur une maquette avant que le site ne soit visité par le Minesup et sa suite, les dites infrastructures se présentent ainsi qu’il suit: un bâtiment de type réez de chaussée et trois niveaux pour le bloc administratif et la bibliothèque; un autre bâtiment de type rez-de-chaussé et trois niveaux également qui vont abriter les laboratoires et les salles spécialisées; un boc pédagogique de type réez de chaussé et trois niveaux avec salles d’application; un amphithéâtre d’une capacité de 1000 places; un bloc atelier; un parc technologique. L’ensemble e ces bâtiments va occuper une superficie de 40 hectares sur les 132 que compte le site. Y sont également prévus, des équipements pour l’ensemble des laboratoires, ainsi que des travaux de voirie et de réseaux divers pour l’ensemble des futurs campus.
Enjeux
D’après Bruno Bekolo Ebé, recteur de l’université de Douala, le coût des travaux est élevé à 20 milliards de francs Cfa. Bruno Bekolo Ebe, s’est également voulu précis quant à la date de mise en service des dites infrastructures, «dès la rentrée d’octobre 2011/2012», avec une capacité d’accueil de 5000 étudiants en début de fonctionnement.
Parlant de l’importance de ces nouvelles infrastructures, Jacques Fame Ndongo indique qu’elles répondent à la volonté gouvernementale «d’arrimer science et technologies aux aspirations des populations, pour aider les sociétés Africaines de relever les défis auxquelles elles font face». De plus, ajoute Jacques Fame Ndongo, elles aideront l’université de Douala à résoudre l’épineux problème d’infrastructures et d’équipements auquel elle est confrontée depuis quelques années, au regard de la forte pression de sa population estudiantine.
Toujours selon le Minesup, ces infrastructures permettront à l’université de Douala, de s’intégrer efficacement dans le vaste programme gouvernemental d’accroissement et de diversification de l’offre de la formation de l’enseignement supérieur au Cameroun. Les enjeux étant entre autre de «rendre disponible un grand nombre de personnel de santé pour la population, et de former des ingénieurs capables de porter les projets structurants en phase de lancement au Cameroun, tels que la construction et la gestion du port en eau profonde de Kribi; les projets miniers de Mbalam et de Mini-Martap; la construction des barrages de Memve’ele et de Lom Pangar», liste Jacques Fame Ndongo.
D’ores et déjà, pour le compte de cette année académique, la Fgi compte 1035 étudiants, tandis que la Fmsp en compte 928, dont 601 élèves médecins et 327 dans la filière pharmacie.Au recteur et aux entreprises adjudicataires des travaux, le Minesup a demandé de veiller au respect des délais de livraison du chantier. Tandis qu’aux populations de Logbessou qui se s’étaient farouchement opposés à ce projet, le Minesup a appelé œuvrer pour la bonne réalisation de ce projet par lequel, elle seront elles mêmes identifiées.