DISCOURS DE SECRETAIRE GENERAL DE L’AFP LU PAR LE CAMARADE MANDEKI Marcous

DISCOURS DE SECRETAIRE GENERAL DE L’AFP

LU PAR LE CAMARADE MANDEKI Marcous

 

 

 

Mesdames et messieurs,

Chers camarades,

 

L’Alliance des Forces Progressistes (AFP) remercie sincèrement les organisateurs de cette rencontre sur les événements très graves et inacceptables qui se passent dans un pays frère et ami. Notre parti affirme qu’elle est présente ici parce que chaque africain est aujourd’hui interpellé par ce que se passe en Côte d’Ivoire.

 

Le président américain lors de son passage au Ghana a clairement souhaité que l’Afrique s’attèle à avoir des institutions fortes et non des hommes forts. Une institution forte est avant tout une institution reconnue, une institution respectée. Par sa récente prise de position sur les tristes événements de la Côte d’Ivoire, il a placé un des candidats au dessus de l’Institution. Il l’a rendu fort au détriment de l’Institution.

 

 Nos institutions certes doivent être améliorées mais pour l’instant et tant qu’elles existent, elles se doivent d’être respectées. D’abord par nous-mêmes et ensuite par les autres. Un homme politique ne peut avoir la dimension d’homme d’Etat s’il n’est pas en mesure de respecter cet Etat et par conséquent ses institutions.

 

Nous nous battons pour mettre en place un Etat de droit mais l’Etat de droit, entre autres choses, c’est le respect de la loi. Et quand il s’agit de la loi fondamentale, la Constitution, ce respect doit être plus que scrupuleux. Et on sait qui en 1993, a tout fait pour empêcher la constitution de fonctionner.

 

En Côte d’Ivoire, un concept barbare pour perdre les opinions a été inventée : la certification. Seulement, même cette certification n’a jamais mis l’Etat de Côte d’Ivoire entre parenthèses. C’est pour cela que les premiers points des accords dits de Ouagadougou portent sur :

-      l’attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire,

-      l’attachement à la Constitution.

C’est parce que les institutions sont fonctionnelles que le mauvais perdant n’a pas envoyé son serment, même virtuel, à l’Onuci mais bel et bien au Conseil constitutionnel ivoirien. Il a reçu la réponse de cette Institution et s’il est l’homme d’Etat qu’il tente de se prévaloir, il doit s’y plier.

 

Pour l’AFP et ce devrait être pour tout républicain, le non respect des institutions et des lois de la République est quelque chose d’inacceptable.

 

Ce qui est également inacceptable, c’est cette démocratie à géométrie variable selon qu’on se trouve au Gabon, au Cameroun, au Togo ou en Côte d’Ivoire. Il faut comprendre que la Communauté internationale a sa propre conception de la démocratie au gré de ses seuls intérêts. Quel crédit accorder à ses prises de position !

 

Ce qui est enfin inacceptable, c’est le choix de nos dirigeants par la communauté internationale derrière laquelle on voit le gros nez des  anciennes puissances colonisatrices –la France pour ce qui est de la Côte d’Ivoire- dépasser.

 

La lecture de ce qui se passe en Côte d’ivoire démontre clairement que la communauté internationale a choisi à l’avance et depuis longtemps son président. Dès lors, quelle crédibilité accorder aux résultats avancés par le représentant du secrétaire général de l’Onu !

 

Mesdames et messieurs,

Chers camarades,

 

Le débat de fond posé par la situation ivoirienne est de savoir quel type de rapports devrons-nous développer avec les anciennes puissances colonisatrices. Chaque africain est aujourd’hui interpellé parce que nous devons donner une nouvelle orientation pour que le nouveau cinquantenaire soit différent de celui qui vient de finir et que tout le monde s’accorde à dire qu’il a échoué.

 

Quelque soit ce qui va arriver en Côte d’Ivoire, le président Gbagbo nous a désormais tracé la voie à suivre. Il est à partir de maintenant notre modèle.

 

Bon vent au président Gbagbo,

Que Dieu tout puissant le guide,

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire

 

Fait à Yaoundé, le 23 Décembre 2010

 

 

 

ALLIANCE DES FORCES PROGRESSISTES / ALLIANCE OF PROGRESSIVE FORCES

Décision n°00057/D/MINAT/DAP/SDEP/SPP du 16 Avril 2003 par MINATD

TSINGA 8ème YAOUNDE – TEL : +237 22 15 94 02 - +237 22 15 98 29

EMAIL : afp_secrtairegnral@yahoo.com



23/12/2010
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