DEUX COMMUNAUTES SONT SERIEUSEMENT MENACES D’EXPULSION A BANGANGTE

DEUX COMMUNAUTES SONT SERIEUSEMENT MENACES D’EXPULSION A BANGANGTE

CAMEROUN : DEUX COMMUNAUTES SONT SERIEUSEMENT MENACES D’EXPULSION A BANGANGTE Les communautés BORORO et BAMENDA sont les deux communautés dont leurs Droits sont considérés pour moins que zéro au Cameroun c’est ainsi qu’ils sont les premières victimes d’injustice.
En effet Monsieur MOUSSA MABOURE simple berger de son état, issu de la communauté BORORO, sans motif clair dans la journée du 21 Février 2012 a vu débarquer toute une délégation venue de Bangangté à son domicile située à quelques 18km de Bangangté, lui demander de quitter les lieux ajoutant que « Bangangté n’est pas le chez vous rentrez chez vous » en présence de sa familles.

Il a subit une bastonnade sévère où il a été découpé à plusieurs endroits laissant une grosse fente sus la tête avec la machette.Tout la journée du 21 février 2012, il était à l’hôpital de district de Bangangté, à la sortie de cet hôpital le lendemain, il s’est rendu à la préfecture de Bangangté avec son certificat médical d’une incapacité de 90 jours qui lui a été délivré par le Médecin du dit hôpital.

Tous les Bororo pris de peur ont porté leurs préoccupations devant le préfet du Ndé d’autant plus qu’il y a deux jours c’est-à-dire dans la nuit du 18 au 19 février 2012 j’avais été victime des mêmes menaces sans pouvoir porter atteinte à  mon intégrité physique mais ils ont laissé un message sur ma porte « BAMENDA ET BORORO RENTRE CHEZ VOUS » ma famille est restée traumatisée jusqu'à nos jours.

II faut préciser que si la situation des BAMENDA et BORORO est restée sans suite, c’est parceque l’état ne veux rien faire au profit de ces camerounais sans soutien.

De nos deux plaintes déposées les 19 et 22 février2012 aucune action n’a été menée pour ces faits extrêmement graves. Cela montre qu’on continue à considérer le Droit de l’homme pour moins que zéro. Puisque le Commandant à qui le Préfet a transmis nos deux plaintes pour enquête a retourné les plaintes. Il me demande pourquoi je n’abandonne pas les poursuites contre le chef Bangangté comme il m’avait conseillé. Oui le Chef supérieur Bangangté a volé 53 Bœufs il ne dit pas non mais avant tout il faut que je sache que j’ai affaire au Baobab. Voilà les propos d’un garant de la sécurité et de l’ordre public donc de justice.

Dans cette localité de Bangangté, le Droit est totalement inexistant puisque ce sont les chefs traditionnels qui font la loi, commandent l’autorité administrative et judicaire. En l’occurrence sa majesté NJIMOLUH Seidou Pokam.   

MOWHA FRANKLIN
Le Président de Frontline Fighters for Citizens Interest (FFCI)

© Correspondance de : MOWHA FRANKLIN



06/03/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres