des reseaux français au secours des politiciens…

Écrit par La rédaction   
Mercredi, 23 Mars 2011 09:54

Cinquante ans après les indépendances, ils sont encore nombreux, des acteurs politiques camerounais et africains qui pensent que le parrainage des milieux politiques français est essentiel, voire impératif si l’on veut occuper d’importantes responsabilités, notamment dans les cimes de l’Etat.

 

 

C’est donc dire qu’au-delà du discours officiel à fort relent nationaliste, il y a lieu de se montrer prudent face aux agissements de certains responsables politiques qui font exactement le contraire de ce qu’ils clament. A quelques mois de l’élection présidentielle, où il est quasiment certain que Paul Biya le très probable candidat du parti présidentiel, le   Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sortira victorieux. Aussi, faute de pouvoir incarner l’alternance, les uns et les autres multiplient des réseaux, dont la filière française semble des plus actives pour l’instant. Ce serait le cas de l’ancien candidat à l’élection présidentielle sous la bannière de l’Union des populations du Cameroun (Upc) et non moins ex ministre sous le Renouveau de la Recherche scientifique et technique Henri Hogbé Nlend, dont des sources annoncent l’intention de briguer la magistrature suprême en octobre prochain pour le compte du parti nationaliste, nonobstant la guerre des chapelles qui a finit par transformer le parti nationaliste en lambeaux. Selon nos informations, l’éminent enseignant de mathématiques qu’il fut notamment à Bordeaux, en France, où il était titulaire d’une chair, caresserait l’espoir de rebondir, depuis que l’actuel maire de la Gironde Alain Juppé est revenu au premier plan de la politique française en héritant le très stratégique ministère des Affaires étrangères. Autre « présidentiable » qu’il cultiverait son sillon au sein des milieux politiques français, serait le responsable pour l’Afrique au National democratic institut (Ndi), aux Etats-Unis, en l’occurrence, Christopher Fomunyoh qui, a multiplié des interventions en France et ailleurs, en « partenariat » avec certains organismes français. Il n’est pas exclu que lors de la prochaine redistribution de cartes dans la haute administration,  ceux-ci s’en sortent avec des strapontins d’une certaine envergure, d’autres sources affirmant par exemple que Fomunyoh pourrait bien remplacer Philémon Yang Yundji à la Primature, surtout que le jeux des équilibres géographiques en vigueur pouvant déboucher sur cette possibilité.

 



28/03/2011
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