Dernière heure: Paul Biya, bientôt en visite à Douala et Buea

Douala, 22 Janvier 2013
© Mathieu Nathanaël Njog | Aurore Plus

Dans les deux régions du pays les autorités administratives multiplient les réunions de préparation. Pour en faire un moment de grande mobilisation populaire.

Jeudi 17 janvier 2013, le gouverneur de la région du littoral, Joseph Beti Assomo a présidé très tôt dans la matinée, une réunion expéditive et discrète des forces vives de la région du Littoral. Elles étaient parties des quatre départements que compte cette région pour prendre part à cette importante réunion qui a débuté à 8 heures et s’est achevée à 9h30 minutes. Elle était essentiellement consacrée, la préparation du séjour du Chef de l’Etat dans la ville de Douala. Aucune date n’a été avancée, mais on l’annonce imminente.

Selon certaines indiscrétions du Comité nationale d’organisation du cinquantenaire de l’indépendance, il est probable que Paul Biya de retour de la France où il sera reçu en grande pompe par le président Français, François Hollande, une première, depuis son arrivée à l’Elysée ; fasse une descente express à Buea avec escale dans la ville de Douala. Ce voyage, dont on n’a pas encore décliné l’objet, visera à calmer les populations de la région anglophone du Sud-Ouest, très remontées par la non-tenue de la célébration du cinquantenaire. Pourtant, même les plus radicaux du mouvement sécessionniste, Scnc, avaient fini par y voir un acte de réconciliation. En affirmant que c’est la reconnaissance de la justesse de leur combat.

Un mécontentement qui pourrait être encore exacerbé avec l’ouverture du procès de l’ex-premier ministre, Chief Inoni Ephraim au Tribunal criminel spécial. Et éventuellement qui pourrait se terminer par une peine d’emprisonnement lourde. Certaines confidences font alors état de ce que prétextant, la visite personnelle des chantiers de la célébration du cinquantenaire, pour marquer sa détermination à célébrer cet évènement historique, annoncé depuis 3 ans, et marquant un moment fort de l’histoire du Cameroun, il va profiter pour étouffer les velléités de tout éventuel soulèvement, mais aussi démobilisation. Comme ce fut le cas pour sa descente dans le Nord pour aller officiellement réconforter les sinistrés des inondations, mais à la vérité, il s’agit de d’étouffer l’élan de soutien que Marafa bénéficiait de la partie septentrionale du pays.

Surtout que les bulletins de renseignement indiquent que le procès de Chief Inoni Ephraim et la non-célébration du cinquantenaire de la Réunification sont des éléments politiques que pourraient capitaliser l’opposition en cette année électorale pour faire une razzia aux différentes échéances électorales qui sont annoncées. Notamment avec une percée du People Action Party (Pap) de l’honorable Paul Ayah Abine. Un transfuge du Rdpc qui a quitté le navire pour créer un parti politique d’opposition, qui serait entrain de s’installer solidement dans la région du Sud-Ouest.


22/01/2013
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