DENIS LAVAGNE COMME LES AUTRES TU N’AS RIEN FAIT.

CAMEROUN : DENIS LAVAGNE COMME LES AUTRES TU N’AS RIEN FAIT.Une tradition bien de chez nous voudrait que si un homme divorce avec une première femme puis avec une seconde, une troisième, une quatrième, une cinquième le conseil de famille vérifie immédiatement sa virilité. Ce cas de figure semble bien illustrer  la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui notre équipe nationale.

Les lions indomptables ont limogé en si peu de temps trop d’entraineurs : Winnie SCHAFFER, OTTO PFISTER, Arthur JORGE, Paul LE GUEN, Javier CLEMENTE, Dénis LAVAGNE sans compter les intérimaires et figurants nationaux : NYONGA, NGUEWA IKOUAM, NKONO, OMAM, SONGO. Que se passe t-il réellement dans la tanière de ces lions ? Cette question mérite d’être posée. Pourquoi ne pas  regarder la « virilité » de ces joueurs dont parle l’actrice de BIKUTSI. Sont-ils encore vraiment « les mecs costauds » ? Ce n’est sûrement plus la faute des entraineurs, de la FECAFOOT, encore moins des moyens.

Qui ne se rappelle plus des colossaux moyens que le gouvernement avait mis à la disposition des lions de Paul LE GUEN : avion privé, budget de fonctionnement augmenté, primes payés à l’avance. Quel fut le résultat à la coupe du monde 2010 ? Tout simplement catastrophique ! Le niveau et  la qualité des joueurs camerounais tant professionnels que locaux intriguent tout en devenant une véritable préoccupation. Nous avons depuis 7 ans une génération de joueurs pas tout à fait remarquable à l’image des prestations relatives et fades qu’ils nous présentent au fil des matchs.

On veut oublier leurs noms comme leurs « exploits » (se faire battre par la Lybie au sortir d’une guerre et 2 buts à zéro par le Cap – Vert). En fait la faute est au talent. Qui peut dans cette équipe prétendre  avoir la puissance de jeu d’un ETAME MAYER, Patrick MBOMA, Marc Vivien FOE, SONG BAHANACK dans ses bons moments, d’un Sorel NJITAP….ou dans la moindre mesure de leur remplaçant de luxe NDIEFI .Cette équipe dans laquelle même  Samuel ETO’O fils a bataillé dur pour avoir sa place de titulaire. Hormis des garçons comme NKOULOU ou Alex SONG, lequel de ces lions actuels aux âges et au cursus sportifs équivoques pouvaient seulement être au banc de touche de cette équipe double championne d’Afrique ? Les professionnels camerounais sont pratiquement des joueurs de seconde zone.

Ils sont régulièrement supplantés en club par des joueurs maliens, burkinabé, sénégalais, centrafricains, tchadiens…. Ce qui était une impossibilité à l’époque des Roger MILLA, MBIDA, OMAM. D’où des défaites contre les supposés petites équipes qu’est devenue aussi le Cameroun .En fait, cette baisse de régime n’est pas propre aux Lions, les grandes nations de football le vivent souvent à un moment donné de leur parcours. Il y a des générations  de joueurs bénies et ceux qui ne le sont point. C’est le cas aujourd’hui de la France qui n’arrive plus à reconstituer son équipe de 1998 avec les ZIDANE, THURAM, PETIT, KARAMBEU.

Contrairement au Cameroun, les joueurs paient les pots cassés de telle sorte que de simples propos qui n’empêchent pas par ailleurs de marquer des buts et moins grave que le coup de tête de ZIDANE à MATERAZZI provoquent l’ire de tout le peuple français. Même le Brésil peine aujourd’hui après la grande équipe des ROMARIO, DUNGA. Accuser la FECAFOOT, changer d’entraineurs, punir ETO’O est visiblement inopérant. Le football est en réalité une affaire de don et de génie. Les entraineurs ont beau partir et revenir les lions seront toujours à la traine tant qu’il n y aura pas ces enfants bénis. Pauvres entraineurs ; vous payerez encore à leur place. A qui le  tour ?

© Avec Camer.be : Jason BIGOND, SC PO Paris.


15/09/2012
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