Crise - Lions Indomptables: Le retour problématique de Samuel Eto’o Fils

DOUALA - 18 SEPT. 2012
© André Som | Aurore Plus

Le Ministre des Sports et de l’Education physique a suspendu de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale majeure, Denis Lavagne, jusqu’à la fin de son contrat le 31 octobre 2012. Pas suffisant pour ramener le capitaine-leader dans la tanière.

Jeudi 13 septembre 2012 dernier, Mohammed et sa bande de braconniers du football camerounais (Dr Francis Mveng Ela, Seidou Njoya, Harouna Nyako, Aboubakar Alim Konaté, Tombi à Roko Sidiki et Eugène Patrick Ebodé Tsanga) se sont retrouvés à Garoua pour trouver comme à leur habitude de fausses solutions à des vrais problèmes. Il s’agissait de trouver une entourloupette pour distraire les camerounais de la débâcle des Lions Indomptables du match aller du dernier tour éliminatoire de la Can Afrique du sud 2013. Un stratagème qui consistait à sauver la face en trouvant vite un bouc émissaire, en la personne de Denis Lavagne qu’ils voulaient livrer à la vindicte de l’opinion publique. Au sortir de cette réunion secrète, il avait été décidé du limogeage en grande pompe de Denis Lavagne. Celui-là même qu’Iya Mohammed avait conseillé après la défaite à Praia de ne pas prendre la direction du Cameroun en lui accordant une permission pour des raisons fallacieuses. Et pour le remplacer, il était déjà prévu le recrutement l’ancienne capitaine de l’équipe nationale de la Croatie en la personne de Robert Prozinecki.

Informé, le Ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua a précipitamment pris la décision de suspendre Denis Lavagne de ses fonctions de sélectionneur des Lions Indomptables jusqu’à la fin de son contrat le 31 octobre 2012. Et dans cet élan a désigné pour le remplacer Jean Paul Akono, l’un des adjoints au Directeur technique national. Loin d’être le choix qui aurait été le sien s’il poursuivait ses recherches d’un intérimaire sur le plan national jusqu’à son terme. Avec une forte prédisposition pour Joseph Antoine Bell. Seulement la prise de cette décision dans le feu de l’action a visé à contrecarrer le plan machiavélique d’Iya Mohammed et sa bande. Une décision envisagée quelques heures après la défaite (2-0) des Lions Indomptables face au Requins Bleus du Cap Vert. Car à l’issu de la réunion de crise qui s’en est suivie, autour du ministre des Sports, Adoum Garoua et du représentant de la Fécafoot, le député Harouna Nyako, une unanimité s’était dégagée, sur l’absence du meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables qui s’était une fois de plus fortement ressenti. Conclusion, le retour de Samuel Eto’o Fils devenait impératif. Seulement au regard de la décision prise par le quadruple ballon d’or africain de suspendre ses services au sein de l’équipe nationale, il fallait trouver des arguments pour son retour.

Première option, limoger le sélectionneur des Lions indomptables. Une manière d’offrir « la tête » du sélectionneur français le plus controversé que le Cameroun ait connu à Samuel Eto’o Fils. Pas suffisant, on en est conscient. Il en faut encore pour ramener le quadruple vainqueur de la Champion’s league européenne à de meilleurs sentiments. Lui qui avait décrié le manque de professionnalisme dans la gestion des lions indomptables caractérisée par beaucoup d’amateurisme. Pis encore, comment pourrait-il revenir dans la tanière avec des braconniers du football camerounais qui se trouvent être aux instances dirigeantes de la Fédération camerounaises de football (Fécafoot) qui ont fait preuve d’incompétence managériale notoire, d’arrogance et même d’outrage sur la personne de Samuel Eto’o Fils.


La mise à l’écart de la Fécafoot

Avec le président de la Fécafoot qui soutient que le refus de Samuel de regagner la tanière après huit de suspension pour des raisons sus-évoquées est un non événement puisqu’il a des joueurs pour poursuivre l’aventure. Son adjoint et homme lige Dr Francis Mveng d’affirmer qu’avec ou sans Eto’o, il n’y a pas de différence puisqu’avec lui on a aussi raté des qualifications pour des compétions importantes. Le secrétaire général de la Fécafoot, Tombi à Roko Sidiki, de soutenir que les cimetières sont plein des personnes qui se croyaient indispensables comme Eto’o. Et Denis Lavagne de dire que l’absence d’Eto’o donne la chance aux jeunes joueurs de se révéler. Au bout du compte, Tous veulent voir le retour de l’enfant prodige qu’ils ont banni hier pour leurs seuls intérêts. Celui de se qualifier et continuer à dilapider les ressources financières du football camerounais. Le joueur d’Anzi Makachkala est loin de leur donner cette opportunité, en dépit des négociations entamées par le Secrétaire général de la présidence de la République. Car il faut encore offrir à Eto’o d’autres têtes. Ceux de la bande à Iya. Et pour cela, il faudrait envisager la mise sur pied d’une commission d’Ad hoc chargée de gérer le match retour et dans lequel les dirigeants de la Fécafoot seront tenus à l’écart. Auquel cas Eto’o maintiendra sa décision et plusieurs joueurs professionnels risques de décliner la convocation du match retour en ayant peur pour leur vie et leur famille en cas de non qualification des Lions Indomptables. Or une analyse froide du match indique qu’une sélection camerounaise avec tous ses meilleurs atouts, une qualification est possible.



18/09/2012
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