Crise : Le président du Conseil national de la jeunesse suspendu

Des membres du bureau exécutif accusent Abdoulay Abdoulrazack  de gestion opaque.


C’est officiel depuis le week-end dernier. Le président national du conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc), Abdoulay Abdoulrazack, a été suspendu de ses fonctions par les membres du bureau exécutif dudit conseil. Réunis  en assemblée générale extraordinaire à Yaoundé le 03 décembre dernier, les membres du bureau exécutif  du Conseil national de la jeunesse du Cameroun ont suspendu de toutes activités le président.

Selon les membres du bureau exécutif du Cnjc la gestion, d’Abdoulay Abdoulrazack fait problème.  « On ne peut pas continuer à travailler avec quelqu’un qui est peu réceptif et manque de transparence. Nous lui reprochons beaucoup de choses, entre autre, la passation du marché du matériel du Cnjc, à hauteur de 4.500.000F, dont les audits des comptes révèlent une fuite de plus de 2.000.000 Fcfa; la décharge depuis des mois des fonds destinés à l'installation d’une connexion Internet au bureau (Plus de 300.000F) » déclare l’un des vice-présidents du Conseil national de la jeunesse du Cameroun.

Entre autres griefs, des membres du bureau exécutif,  l’utilisation par Abdoulay Abdoulrazack d’un logo qui n’a pas trouvé l’assentiment des membres de l’assemblée générale et encore moins des dix bureaux régionaux. Si l’on s’en tient à la décision  des membres du bureau exécutif du Cnjc, seule la 3ème  conseillère, Djaf Maryam n’a pas signé le procès verbal ayant sanctionné l’assemblée générale extraordinaire. Pour Djaf Maryam, que le reporter du Jour a joint au téléphone « c’est un coup d’Etat que certains membre du bureau veulent faire  contre le président Abdoulay Abdoulrazack. Moi je pense qu’il faut  qu’on lui laisse le temps de travailler librement sans pression et surtout sans chantage».  

Selon le communiqué final des membres du bureau exécutif du Cnjc, la décision prise par eux est provisoire. Elle a vocation à être définitive à l’occasion de l’assemblée générale de janvier prochain.  Le Jour a en vain tenté de joindre au téléphone le président du Conseil national de la jeunesse du Cameroun. Selon un responsable du ministère de la Jeunesse, une réunion de conciliation sera convoquée cette semaine par le ministre Adoum Garoua. Les neuf membres du bureau exécutif ont affirmé vouloir engager des poursuites judiciaires contre leur président.

Adolarc Lamissia


 






15/12/2010
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