Côte d'Ivoire-Cameroun: Révélations sur les containers en transit au Cameroun

Côte d'Ivoire-Cameroun: Révélations sur les containers en transit au Cameroun

Container:Camer.beCette cargaison lui a été livrée par la Biélorussie et transité par le sud Soudan et le Tchad. Des sources proches de l’enquête font état de ce que ces armes étaient destinées à la faction Gbagbo dans le conflit ivoirien. Le président ivoirien reconnu par la cour constitutionnelle aurait utilisé ses réseaux russes et chinois pour convoyer ces armes et munitions. D’après les manifestes détenus par les chauffeurs, c’est la société de transit LEM and Logistic, chargée de convoyer le matériel et la logistique d’une raffinerie que construisent les Chinois à Ndjamena qui a mis à disposition ses containers pour ce convoi.

Les sources citées plus haut font état de ce que ces armes ont été fournies à la faction Laurent Gbagbo par la Biélorussie, jouant de ses relations avec la Russie qui soutient l’époux de Simone dans le conflit qui l’oppose à la communauté internationale au sujet de l’élection présidentielle de novembre 2010. Ces armes ont transité par le sud Soudan avant d’atterrir au Tchad pour être mises dans les anciens containers des Nations unies. Et pour faire croire à l’implication de l’Onu, l’inscription « Onuci » a été plaquée sur les pare-brise avant des camions. Nos sources affirment d’ailleurs qu’« un hélicoptère de combat de type Iliouchine IL76 faisant partie de ce lot d’armes est déjà à Abidjan et utilisé par les FDS de Laurent Koudou Gbagbo.

Rappelons que c’est l’un de ces conducteurs qui, refusant de donner un pourboire à un policier et pour s’en débarrasser, a déclaré que « vous ne pouvez rien nous faire car nous transportons des armes en direction de la Côte-d’Ivoire ». D’où le branle-bas observé au sein de la gendarmerie et de la police locale qui saisissent le gouverneur. Ce dernier décide alors de retenir lesdits camions « pour vérification des contenus ». Malheureusement, la convention ratifiée en 1961 par le Cameroun sur l’interdiction de lever des scellés sur tout matériel des Nations unies n’a pas permis de savoir au niveau de Bertoua ce que transportaient ces camions.

© www.camerpress.net : Bernard Bangda


18/03/2011
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