Compte-rendu de l’audition de Franklin Mowha au SED

Mowha Franklin:Camer.beCompte-rendu de l’audition de Franklin Mowha au Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale (Sed) dans le cadre d’une enquête instruite par le ministre de la Défense , suite à une demande  récente d’intervention de Frontline Fighters for Citizens Interests (FFCI) adressé à la Commission Nationale de Droits de l’Homme et des Libertés (Voir ci bas), publiée dans les journaux locaux, et sur le  site camer.be, qui avait entre autres, dénoncé les pratiques de corruption  dont sont victimes les habitants du village Bantoum (Bangangté)  à la Brigade de Gendarmerie de ladite localité, abus perpétrés par l’adjudant-chef Mbiam Batome Flaubert, commandant de brigade (Cb).

    -Ce lundi 17 Septembre 2012 alors que j’étais convoqué au SED à Yaoundé par le colonel MEKA MEKA Emmanuel pour m’expliquer sur cette affaire à 11h, j’ai été reçu par l’Adjudant-Chef KENDECK  JUSTIN en service au bureau d’enquêtes au SED.
 
-Il m’a présenté un papier tiré d’Internet portant des annotations du ministre de la Défense concernant l’affaire citée plus haut. Le papier comportait la mention : vérifier cette affaire qui ternit l’image de la Gendarmerie nationale.
 
-          A mon tour,  j’ai expliqué que l’acte posé par le CB de Bantoum n’est pas le premier du genre, car une plainte pour escroquerie avait été déposée contre lui à la Légion de Gendarmerie  de l’Ouest laquelle lettre est restée sans réaction. Comme il insistait sur les raisons de la publication de ma demande d’intervention, j’ai répondu que la première lettre était restée lettre morte, et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rendre publique l’affaire citée plus haut.
 
-          Aux dires de  l’Adjudant-Chef KENDECK  JUSTIN, il a été à Bantoum pour entendre les victimes et personne n’a confirmé les accusations.
 
-          Il m’a ensuite conseillé de ne plus écrire contre « un homme en tenue » car cela constitue « un risque énorme pour moi et pour mon organisation ».
 
-Juste après ces déclarations, j’ai appelé le Chef Bantoum pour lui exposer ce que viens de dire l’enquêteur, car le chef avait assisté à l’enquête du début a la fin. Il a crié : faux et archifaux !!!!!!!!
 
-     En plus, le Chef a promis d’appeler le colonel MEKA MEKA Emmanuel de peur qu’il ne modifie le procès-verbal de l’enquête sur Bantoum qui se déroule dans sa chefferie.
 
-       Dernière question de l’enquêteur : avez-vous quelque chose à ajouter M. Mowha ? Réponse : nous exigeons que les auteurs soient punis. Il répond qu’on ne doit pas commander ici, ni exiger au ministre quoi que ce soit.
-Il poursuit en disant que j’ai des gens cachés derrière cette affaire pour nuire et que je ne gagnerai rien si le CB de Bantoum perd son poste. L’enquêteur Kendeck Justin a encore déclaré que : qu’ils (ses collègues et lui) ont un compte rendu à faire au Ministre et qu’ils vont lui dire que le problème c’est moi et non le CB. J’ai rétorqué en disant qu’il faut qu’il rende fidèlement compte au Ministre au lieu de protéger leurs collègues bandits. 

Yaoundé, le 18 septembre 2012

© Correspondance : MOWHA FRANKLIN, président national du FFCI


20/09/2012
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