CES PRISONNIERS PERSONNELS DE PAUL BIYA

Prisonniers De Biya:Camer.beIls sont en taule pour avoir frappé financièrement le chef de l’Etat ou pour avoir lorgné son pouvoir. Ils ne sont pas prêts de sortir de prison tant que Biya sera au pouvoir.(...) Aujourd’hui, il se vérifie ce que notre informateur nous avait dit. Car on a trouvé d’autres chefs d’accusation contre Atangana Abega et Titus Edzoa pour les maintenir en prison...Titus Edzoa, professeur agrégé de chirurgie ne peut donc pas sortir de prison tant que Biya sera au pouvoir. Retour sur ces prisonniers personnels de Paul Biya

Michel Thierry Atangana Abega

Ce Français d’origine camerounaise né en 1964 a été condamné le 3 octobre 1997 par le tribunal de grande instance du Mfoundi à 15 ans de prison en même temps que l’ancien ministre Titus Edzoa parce que coupables de coaction de détournement et de tentative de détournements de deniers publics. Selon nos sources, l’enfant du quartier Nsimeyong à Yaoundé n’est pas en prison pour avoir été le bras droit du professeur Titus Edzoa mais pour avoir grugé, abusé de la naïveté du président Paul Biya qui croyait avoir affaire à un ange quand il lui a confié la gestion d’une partie, de son argent. Thierry Michel Atangana Abega a bel et bien roulé Paul Biya dans la farine. L’histoire raconte que le chef de l’Etat chez qui on avait introduit Atangana Abega avait confié à ce dernier, d’énormes sommes d’argent, on parle de dizaines de milliards de Fcfa pour le placer dans des banques étrangères pour le fructifier. Quand Paul Biya se rend compte qu’Atangana Abega est un truand il est trop tard. Le financier a placé l’argent du chef de l’Etat dans des comptes bancaires de plusieurs pays européens dont la France, la Suisse, le Luxembourg, etc.

Le chef de l’Etat a tout fait pour récupérer son argent mais il n’a pas pu le faire car en ouvrant ces comptes, Thierry Michel Atangana Abega a fait en sorte que Paul Biya n’y ait pas accès. Le chef de l’Etat ne pouvait pas se plaindre ou plutôt porter plainte officiellement contre Michel Atangana, il lui fallait trouver un prétexte pour jeter le véreux homme d’affaires qu’est Atangana Abega pour le jeter en prison. Et le prétexte était tout trouvé : la proximité d’Atangana Abega d’avec Titus Edzoa. Cette information nous a été donnée, par une source sûre qui avait qualifié Thierry Michel Atangana Abega de « prisonnier personnel du chef de l’Etat… Car ce qu’il a fait au chef de l’Etat est très grave. Il était chargé de gérer son argent mais il a tout mangé, bouffé. Et tant que le chef de l’Etat est au pouvoir il ne pourra pas sortir de prison de sitôt même si les Français font pression. 

Titus Edzoa

On sait depuis longtemps pourquoi l’ancien secrétaire général de la présidence de la République est en prison : il s’était porté candidat à la présidentielle de 1997 contre Paul Biya, ce que ce dernier.

Comme un parricide, une haute trahison. Le professeur agrégé de chirurgie ne peut donc pas sortir de prison tant que Biya sera au pouvoir car il représente un réel danger pour lui sur tous les plans, mais surtout physique et mystique. Voici un exemple qui prouve que Paul Biya quoique détenteur de nombreux pouvoirs mystiques à lui donnés par les différentes régions du pays : un jour Paul Biya tombe malade et a des tremblements au niveau des jambes quand soudain il pose la question de savoir où se trouve son prisonnier personnel qu’est Titus Edzoa, vérification faite, on lui dit qu’on l’a extrait de prison pour le soigner. Et le chef de l’Etat d’instruire qu’on le ramène rapidement en prison. Et peu de temps après les tremblements de jambes du chef de l’Etat cessèrent.

Pierre Désiré Engo

L’ancien ministre et ancien directeur général de la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), était un homme sans problème jusqu’au jour où il lui était la mauvaise idée de créer un fondation « Paul Martin Samba », du nom de ce résistant bulu contre la colonisation au chef de l’Etat que cette fondation n’était qu’un parti politique déguisé et destiné à faire concurrence au Rdpc dont Paul Biya est le président national. Et cela était d’autant vraisemblable aux yeux du chef de l’Etat que Pierre Désiré Engo posait sur le terrain des actes pour discréditer, humilier le parti au pouvoir. En effet chaque fois que des responsables du Rdpc sillonnaient le pays bulu pour remettre des dons de toutes natures, Paul Désiré Engo passait peu après et demandait aux populations la nature du don et sa valeur et lui offrait plus que ce que le parti au pouvoir avait offert. Il fallait donc trouver un prétexte pour coincer le directeur général, le mettre hors d’Etat de nuire. L’occasion se présenta à Paul Biya lors d’un séjour à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale. Teodoro Obiang Nguema, président de ce pays voisin vanta auprès de Biya les investissements d’Engo dans son pays, hôtel et autres. Biya demanda à son aide de camp de tout noter et de le lui rappeler une fois rentrés au pays.

Paul Biya trouva le prétexte. Il fut informé par voie de presse et les services de renseignements qu’un retraité était mort devant l’agence de la Cnps à Yaoundé parce qu’il n’arrivait pas à entrer en possession de sa pension. Le chef de l’Etat en fut très irrité au point où dit-on, il demanda pourquoi la Cnps était incapable d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses pensionnaires. La réponse qui lui fut servi le mit en colère au point où il demanda qu’une enquête soit ouverte contre le directeur général de cette institution. L’enquête révéla de détournements de fonds massifs, motif suffisant pour jeter l’infortuné directeur général en prison. Et le 22 novembre 2003, le tribunal de grande instance du Mfoundi condamna Pierre Désiré Engo, Henri Dippah et Martin Abessolo à 10 ans de prison ferme chacun pour détournement de deniers publics et à payer solidairement à la Cnps la somme de 138.754.033 Fcfa à titre de dommages et intérêts.

Cette condamnation n’était qu’un début de la descente aux enfers pour l’ancien directeur général de la Cnps car le 26 juin 2006, Pierre Désiré Engo fut condamné avec un certain Francis Dauvin et plusieurs autres complices pour corruption, détournements de deniers publics, favoritisme et suppression de preuves à 15 ans d’emprisonnement ferme chacun et à payer à la Cnps la somme de 827.355.059 Fcfa de dommages et intérêts. En 2009, Pierre Désiré Engo fit l’objet en 2009 d’une nouvelle procédure d’information judiciaire consécutif au virement de la somme de 25 milliards de Fcfa dans un compte à la Société générale des banques à Paris.

Abah Abah, Olanguena et Mebara

S’ils sont en prison pour différents motifs, ces trois anciens ministres ont un dénominateur commun : mandatés par Paul Biya pour porter des valises d’argent, en 2007, aux candidats Sarkozy de la droite et Ségolène Royal du parti socialiste, les trois enfants en avaient fait à leur tête. Olanguena Awono, ex-ministre de la Santé publique n’avait pas remis la mallette de Ségolène Royal. Les trois hommes avaient rencontré Nicolas Sarkozy pour lui porter une mallette qu’ils déclarent être le fruit de leur cotisation, que Paul Biya ne lui avait rien envoyé pour la campagne présidentielle. Ils lui demandèrent en retour de les aider à chasser Biya du pouvoir.

Voilà la véritable raison pour laquelle ils sont en prison. C’est surtout parce qu’ils ont louché le fauteuil du Nnom Ngui que les trois anciens ministres se trouvent là où ils sont là aujourd’hui. Paul Biya sera sans pitié pour tous ceux qui ont trempé dans l’affaire albatros du nom de cet avion qui devait être acquis pour sa flotte présidentielle mais qui s’était révélé comme un véritable cercueil volant. Biya sera sans pitié parce que non seulement l’argent dégagé par la Société nationale des hydrocarbures (Snh) a été détourné par les Yves Michel Fotso, Ephraim Inoni, Jean-Marie Atangana Mebara et autres mais surtout parce que ce vieux coucou qu’était l’Albatros pouvait entraîner la mort du président de la République et de toute sa famille.

Marafa Hamidou Yaya

Il n’aurait peut être pas dû être inquiété par l’affaire Albatros s’il était resté tranquille dans son coin sans faire état, d’une manière assez bruyante, de son désir d’être président de la République. Et cela tout le sait, Paul Biya en a horreur. En réalité, l’ancien ministre d’Etat était dans le collimateur du chef de l’Etat dès lorsqu’il avait conseillé à ce dernier de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2011, tel que cela est contenu dans sa première lettre à Paul Biya parue dans les journaux le 2 mai 2012. Le chef de l’Etat attendait tout simplement un moment pour dégager l’ancien secrétaire général de la présidence de la République car à l’époque il lui était encore utile.

© Aurore Plus : Michel Michaut Moussala


25/01/2013
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