Canada- Cameroun: Quand la suprématie américaine est défiée par Paul Biya. La nouvelle menace de la maison blanche…

Canada- Cameroun: Quand la suprématie américaine est défiée par Paul Biya. La nouvelle menace de la maison blanche…

Felicite Ngadja:Camer.beÉlections législative et municipale 2013 au Cameroun. Bisbilles diplomatiques? Jamais un match aller sans retour voir même sans prolongation. Doit-on s'attendre au match retour du duel démocratique entre les États-Unis et le Cameroun? Quand les américains ne communiquent plus avec Paul Biya...la nouvelle menace américaine qui fait trembler Étoudi... faisons-nous face à l'officialisation sur la scène internationale de l'illégitimité de Paul Biya? Les États-Unis grand partenaire du Cameroun et première puissance mondiale ignore pour une seconde année consécutive Paul Biya lors de leur émission de

vœux de la fête nationale et s'adresse directement au peuple camerounais. Tout commence le 20mai 2011 la secrétaire d'État américaine Hilary Clinton s'adresse au peuple camerounais à l'occasion de la fête nationale: «Au nom du président Obama et du peuple des États-Unis, écrit-elle, j’ai le plaisir d’adresser nos meilleurs vœux ainsi que nos vives et chaleureuses félicitations au peuple camerounais au moment où vous célébrez le 39è anniversaire de l’État unitaire de votre pays, ce 20 mai 2011. Nos deux pays partagent un partenariat durable qui reflète l’évolution continue d’une coopération fructueuse pour des causes communes...«voir les Camerounais exercer leur droit de vote au plus tard cette année, lors d’une élection présidentielle libre, transparente et crédible». Dans cette perspective, les mêmes Camerounais sont, dores et déjà, assurés «de l’appui des États-Unis.» 20 mai 2012 la récidive américaine:

Toujours au nom du president Obama et du peuple des États-Unis, madame Clinton s'adresse une seconde fois au peuple camerounais et ignore Paul Biya: “O n behalf of President Obama and the people of the United States, I am delighted to send best wishes to the people of Cameroon as you celebrate your 40th anniversary of the Republic this May 20.

We hope to continue to work with Cameroon to consolidate democratic gains and economic growth; particularly as you embark upon municipal and legislative elections planned for 2013. We support your efforts to strengthen electoral institutions, enhance transparency and allow for contestation of results. As you celebrate your National Day, know that the United States stands with you as a partner and friend. We are committed to this relationship for a brighter future for all Cameroonians.”

Faut-il le souligner?

La Nouvelle menace américaine arrive au lendemain de l’élection présidentielle camerounaise très contestée du 09 octobre 2011, l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun Robert P. Jackson avec grand courage avait ignoré le rapport des observateurs indépendants de la francophonie et dressé un rapport sombre et froid sur les multiples irrégularités observées à tous les niveaux lors de ce scrutin ce qui plonge le régime illégitime de Yaoundé dans une impasse diplomatique. Il souhait suite a ce scrutin frauduleux la réforme du fichier électoral et des élections libres et transparentes aux législatives et municipales. Paul Biya en adoptant de façon unilatérale le code électoral venait une fois de plus défier les américains.

La parole des États-Unis devant le peuple camerounais.

Se positionnant toujours comme gendarme du monde, le peuple camerounais cynique face à la chose politique avait répondu absent avec moins de 30% à l’élection présidentielle de 2011 qualifiée de gagnante d’avance par le parti au pouvoir.

Dans son discours inaugural le président Obama avait tenu devant le monde entier sa détermination de faire partir ceux qui veulent s’éterniser au pouvoir par la force et le remplissage des urnes. Voilà Paul Biya doyen des président en Afrique au pouvoir de puis 30 ans, qualifié des derniers grands dictateurs au monde en place après sa fausse promesse aux américains de ne plus se présenter en 2011.

La jeunesse africaine croit énormément au président Obama. Espérons qu’il placera son futur dernier mandat pour donner au peuple son vrai pouvoir car la confiance se gagne par le respect de ses promesses. Et la promesse du président Obama à cette jeunesse qui a foi en lui était de faire partir les dictateurs comme Paul Biya du Cameroun en permettant au peuple de voter librement.

Quand les américains ne communiquent plus avec Paul Biya...la nouvelle menace américaine qui fait trembler Étoudi... faisons-nous face à l'officialisation sur la scène internationale de l'illégitimité de Paul Biya? Telle est notre question de la semaine

L’objectif visé par ce débat de Camer.be est de faire de cette rubrique un carrefour de savoir, favoriser l’interaction; susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays; Demeurer toujours avant-gardiste; Rendre utile au peuple camerounais la popularité de la rubrique. Le contenu de ce texte ne reflète pas nécessairement la prise de position des auteurs sur le sujet. Le débat se doit d’être constructif et participatif. Nous vous convions d’ailleurs très fortement de soumettre des thèmes pour le futur. Pour cette raison, veuillez contacter l’équipe de Camer.be (webmaster@camer.be ) qui se fera un réel plaisir de me transmettre vos questions et suggestions. Votre participation est gage de réussite de cette rubrique hebdomadaire sur notre site http://www.camer.be C’est l’intérêt de notre peuple qui prime. Comment faire pour réagir ? Cliquer sur l’onglet réagir en bas de l’article et suivre les instructions. Nous vous remercions d’avance. Bonne semaine… A vos claviers... Ce dimanche 27 mai 2012, il y a de cela 281 jours que le bébé de Vanessa Tchatchou a été volé. C'était le 20 août 2011 à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé capitale du Cameroun.

© Camer.be : Félicité Ngadja


27/05/2012
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