Canada- Cameroun: Les camerounais sous l'emprise de la peur tous complices de la perpétuité du régime Biya...

Canada- Cameroun: Les camerounais sous l'emprise de la peur tous complices de la perpétuité du régime Biya...

Image Ngadja:Camer.beMiroir miroir...Que chaque camerounais se regarde dans un miroir et se demande son degré d'implication devant la perpétuité des 30 années d'inertie au sommet de l'État camerounais.'' Le Cameroun c'est le Cameroun'' signature bien camerounaise qui fait la fierté de plusieurs pourtant : Négative, pessimiste... Une fuite en avant remplie de peur qui caractérise un peuple qui s'est résigné au lieu de se tenir débout afin de défendre ses droits.

Combien de fois cette triste phrase mélancolique, honteuse , peureuse est prononcée pour fuir devant ses responsabilités de trouver des éléments de réponses aux maux camerounais?

C'est ainsi que, par ce besoin de facilité et de fuite en avant tout est banalisé et normalisé sous l'emprise de la peur dans ce pays en se cachant derrière cette fameuse signature '' Le Cameroun c'est le Cameroun''
Parce que '' Le Cameroun c'est le Cameroun'' il devient normal et acceptable sous l'emprise de la peur de donner 500f cfa au policier pour traverser le poste de péage au lieu de 1000f cfa comme le stipule la loi.
Parce que '' Le Cameroun c'est le Cameroun'' il devient normal et acceptable sous l'emprise de la peur de donner 1000fcfa au médecin pour être consulté au lieu de 2000f cfa comme le stipule la loi.
Parce que '' Le Cameroun c'est le Cameroun'' il devient normal et acceptable sous l'emprise de la peur d'être privé de son droit de vote à cause de son appartenance politique.
Parce que '' Le Cameroun c'est le Cameroun'' tout est normal et acceptable sous l'emprise de la peur. Ce qui condamne ce peuple dans une position passive et le rend éternel spectateur devant ses droits et obligations.

Parce que '' Le Cameroun c'est le Cameroun'' tout est normal et acceptable sous l'emprise de la peur tout simplement.
Cette peur qui est la seule raison qui explique et justifie la longévité du régime Biya.
Cette peur de ne pas perdre ses acquis ou ses futurs acquis au sein du régime en place.
Cette peur de faire face à sa réalité, la confronter et dire NON c'est assez!
Comment peut- on expliquer ce silence muet du peuple camerounais devant sa souffrance si ce n'est pas le peur de franchir ce '' mur de peur''?

Il y a de cela quatre semaines de suite que le débat est centré sur le vol du bébé de Vanessa Tchatchou cette jeune adolescente qui s'est fait volé son bébé dès sa naissance à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé capitale du Cameroun.

Votre rubrique s'est penchée sur le cas de cette jeune mère parce que son drame est l'épicentre même de tous les maux camerounais : LA PEUR de dire NON devant l'inertie.

Vanessa Tchatchou entre dans l'histoire du peuple camerounais comme une héroïne parce que avant tout elle a vaincu la peur et surtout elle a refusé de se resigner et dire : «le Cameroun c’est le Cameroun  j’abandonne ma lutte »
Si je peux citer un fidèle lecteur de la rubrique Maquisard parlant de Vanessa il dit: « En 9 mois Vanessa a enduré toutes les difficultés qui jalonnent une grossesse. En 6 mois, à force d'endurer le stress, sans psychologue ni antidépresseurs, ses nerfs sont devenus réfractaires à la torture administrée par un réseau de trafiquants d'enfants. En 6 mois, Vanessa plie comme le roseau face à l’oppression d'un réseau mais ne rompt pas. En 6 mois, dans une foule qui ne sait faire foule, Vanessa à su faire foule seule pour une cause juste et noble.Que reste-il pour dire que Vanessa est une héroïne? rien, sinon, comme Mohamed Bouazizi, elle su seule dire NON NON et NON. Elle est entrée dans l'histoire de la résistance contre un système laxiste. C'est à chacun de lire le roman que Vanessa vient d'écrire et de comprendre que chaque camerounais peut dire non face à un policier que demande 500 frs; non face à une médecin qui demande 5000 frs dans le carnet; non face à juge qui demande 100000 frs non et non pour ci et pour ça! »

Comment peut- on expliquer ce silence muet du peuple camerounais devant sa souffrance si ce n'est pas le peur de franchir ce '' mur de peur''? Telle est notre question de la semaine.

Ce dimanche 19 février 2012 il y a de cela 183 jours que le bébé de Vanessa a été volé . C'était le 20 août 2011 à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé capitale du Cameroun.

 
L’objectif visé par ce débat est de faire de cette rubrique un carrefour de savoir, favoriser l’interaction; susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays; Demeurer toujours avant-gardiste; Rendre utile au peuple camerounais la popularité de la rubrique;  Apprendre à connaître la Chine une option stratégique et utile pour la nation camerounaise;
Le contenu de ce texte ne reflète pas nécessairement la prise de position des auteurs sur le sujet.
Le débat se doit d’être constructif et participatif. Nous vous convions d’ailleurs très fortement de soumettre des thèmes pour le futur.
 
Pour cette raison, veuillez contacter l’équipe de Camer.be (webmaster@camer.be  ) qui se fera un réel plaisir de me transmettre vos questions et suggestions.

Votre participation est gage de réussite de cette rubrique hebdomadaire sur notre site http://www.camer.be C’est l’intérêt de notre peuple qui prime. Comment faire pour réagir ? Cliquer sur l’onglet  réagir en bas de l’article et suivre les instructions. Nous vous remercions d’avance. Bonne semaine… A vos claviers...

Capsule chine : La culture va devenir un pilier industriel en Chine d’ici à 2015.

© Camer.be : Félicité Ngadja


19/02/2012
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