Canada-Cameroun: Cet amour inavoué de la diaspora camerounaise envers Ni John Fru Ndi manifesté en diabolisation

Fru Ndi Campagne:Camer.beÀ la demande générale... Le débat sur " the man'' le chairman Ni John  Fru Ndi, leader du Social Democratic Front ( S.D.F) qui est un parti de centre-gauche, membre de l’Internationale Socialiste.

Un parti politique, une affaire d'État ou une affaire entre membres...diaboliser le leader de l'opposition officielle camerounaise Ni John Fru Ndi, un acte au profit de qui?

Quand le leader de l'opposition officielle le chairman Ni John Fru Ndi s'impose dans l'agenda des médias... la bipolarisation de la scène politique camerounaise entre le parti au pouvoir RDPC et le S.D.F. impose un temps d'arrêt.

Le rôle que peut jouer la diaspora camerounaise  sur la scène politique camerounaise: prendre une carte d'un parti politique quelconque et s'impliquer. Diaboliser un parti à longueur de journée sur le web  n'est pas un acte à l'avantage du peuple camerounais. Bien au contraire...

Depuis l'annonce de la participation du S.D.F à l'élection sénatoriale qui a eu lieu le 14 avril dernier, la toile camerounaise s'est divisée en deux:

Pour les uns  la participation à cette élection est un acte de trahison. Idée consolidée par une presse camerounaise adepte du ''kongossa'' (calomnie). Un journaliste qui laisse la spéculation prendre la place de l'investigation. Un journalisme à la solde du régime en place. Bref un journalisme qui a perdu son quatrième pouvoir qui est d'éveiller la conscience du peuple et non la doper.

Pour les autres, il fallait participer à cette élection pour permettre enfin de mettre en application ce qui manquait depuis 1996 dans la constitution camerounaise: la création du sénat, organe qui à cette veille de transition imminente à la tête de la nation camerounaise aura un rôle majeur à jouer en cas de vacance de la présidence camerounaise.

L'acteur clé de ce débat sur la toile camerounaise, le chairman Ni John Fru Ndi, dit que l'unité nationale demeure est reste sa seule priorité: « Lorsque j’ai rencontré M. Biya pour la première fois le 10 décembre 2010 à Bamenda, après plusieurs années de combat avec le SDF pour le changement au Cameroun, je lui ai fait savoir qu’en 1992 j’avais gagné l’élection présidentielle. Mais ma victoire a été volée. A son intention, j’ai souligné  que j’avais trois possibilités de révolte efficace et que je n’en ai utilisé aucune. Je pouvais lancer une insurrection armée, je ne l’ai pas fait. J’aurais pu me mettre à l’avant-garde du mouvement sécessionniste et suivre les clairons du SCNC (mouvement sécessionniste anglophone) pour l’indépendance des deux régions anglophones du Cameroun. J’aurais pu former un gouvernement parallèle. Mais, je n’ai appliqué aucune des trois méthodes parce que je tiens à l’unité du Cameroun».

Devant cet intérêt marqué par un débat sans fin autour des actions et prises de positions du leader de l’opposition principale de ce qu'il devrait faire ou de ce qu'il doit faire, on peut se demander si un parti politique est une affaire d'État ou une affaire entre membres... mais surtout diaboliser le leader de l'opposition officielle camerounaise Ni John Fru Ndi est un acte au profit de qui?

À force de juger les actions du S.D.F plusieurs semblent oublier que militer pour un parti politique est une question de liberté individuelle. Si un parti ne partage pas nos valeurs, nos idéaux, il est plus stratégique de joindre les rangs de cette formation politique et  proposer le changement de l'intérieur ; au cas contraire, proposer une alternative autre au peuple. L’immobilisme n'a jamais fait avancer un peuple.

Le peuple camerounais est désormais prisonnier d'une presse qui diabolise le S.D.F. qui, pourtant, semble être le seul parti politique qui  challenge le parti au pouvoir sans en proposer un autre mieux que le .S.D.F.
 
La diaspora camerounaise semble gaspiller son énergie à diaboliser le leader de l'opposition officielle au point d’oublier que le chairman Ni John fru Ndi n'a jamais été aux affaires publiques et pour ce faire, il ne peut être tenu responsable de la dérive de la gestion de la nation camerounaise.

Parce qu'on ne peut tout de même pas s'éterniser sur le sort d'un parti politique si on n'a pas d'intérêt pour ce denier, il est temps que les membres de la diaspora camerounaise prennent ses responsabilités: prendre une carte du S.D.F. s'ils veulent œuvrer pour ce parti ou laisser le S.D.F. avec ses membres gérer leurs affaires courantes.
Cet amour inavoué de la diaspora camerounaise envers le chairman Ni John Fru Ndi manifesté en diabolisation...

Un parti politique, une affaire d'État ou une affaire entre membres...diaboliser le leader de l'opposition officielle camerounaise Ni John Fru Ndi, un acte au profit de qui?

Telle est notre question de la semaine. Les idées émises dans cette rubrique n´engagent que leurs auteurs. L’objectif visé par ce débat est de favoriser l’interaction, susciter la participation de tous et trouver des réponses ou des pistes de solutions sur certains enjeux précis de notre pays. Le contenu de ce texte ne reflète pas nécessairement la prise de position de l’auteure sur le sujet.

Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent. Bon débat!!!

 

© Camer.be : Felicité Ngadja

Qui est le chairman Ni John Fru Ndi?



05/05/2013
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