Canada - Cameroun : Biya est toujours là. Président Obama, après la croisade lancée contre les dictateurs qui s'accrochent au pouvoir en 2009, que faire?

Canada - Cameroun : Biya est toujours là. Président Obama, après la croisade lancée contre les dictateurs qui s'accrochent au pouvoir en 2009, que faire? Quand président Obama a le devoir de laisser ses traces dans l'histoire comme le veut chaque second et dernier mandat...La seconde chance du président Obama de marquer à tout jamais l’imaginaire collectif de la jeunesse camerounaise…
 
20 janvier 2009- 20 janvier 2013 quatre ans déjà président Obama disait: 

" A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie et en réduisant la contestation au silence, sachez que vous êtes du mauvais côté du l'histoire. Mais que nous tendrons la main si vous voulez desserrer votre poing."

Après la croisade lancée contre les dictateurs qui s'accrochent au pouvoir dans son discours inaugural de janvier 2009, quelle suite donner aux  quatre prochaines années à ce discours qui a tant fait rêver la jeunesse camerounaise qui voit toujours en Paul Biya le dernier dictateur de l'Afrique toujours en poste après 30 ans d’usure de pouvoir?
 
Ce dimanche 20 janvier 2013 à midi marque solennellement  le début du second et dernier mandat du président Obama. Si le premier avait pour signature "Une renaissance de la liberté", le second se dessine comme "La foi en l'Amérique de demain".
 
Maintenant que le président Obama n'a plus le poids de sa réélection et entame son dernier mandat, que doit attendre la jeunesse camerounaise qui a tant cru en lui lors de son premier discours d'investiture comme président?
 
Le grand défi du président Obama s’il veut consolider la foi de la jeunesse africaine en lui et de la jeunesse camerounaise en particulier serait de se fixer de nouveaux objectifs en lien avec l’immense espoir qu’il avait suscité en janvier 2009.
 
C'est un président plus fort au sein de l'opinion publique selon les derniers sondages  dans son pays qui prend la route une seconde fois. Cette fois-ci il connait tous les contours, les raccourcis, les chemins les moins fréquentés avec ses risques et ses avantages.
 
Avec un appui de 60% des Américains le jugeant sympathique dans un pays qui traverse une crise économique majeure, président Obama peut se permettre d'aller plus avant avec ses projets pour l'Afrique. Et, le président Obama se doit de laisser ses traces dans ce pays nommé Cameroun avec une jeunesse en perte de repères qui a encore foi en lui.
 
Si en 2009 le discours inaugural du président Obama axé sur la démocratie était d’actualité au Cameroun, en 2013, il l'est encore de façon plus belle puisque  Paul Biya est encore au pouvoir après une mascarade électorale présidentielle en 2011 et  l’organe chargé d'organiser les élections( ELECAM) est encore plus déterminé  que jamais en 2013 à mettre en application son système frauduleux à l'avantage du RDPC parti au pouvoir depuis 30 ans.
 
Avoir foi au président Obama oui sauf que... le peuple camerounais est seul maître de son destin.
 
D'ici que  président Obama accompagne le peuple camerounais qui  seul est maître de son destin vers une terre de liberté et de justice, la jeunesse camerounaise doit prendre sa part de responsabilité comme disait Martin Luther King:" Tout le monde veut être le premier, tout le monde veut être un tambour-major, mais si vous voulez être un tambour-major, faites-le pour du bénévolat, soyez un tambour-major pour la justice, soyez un tambour-major pour vous occuper des autres".
 
À la jeunesse camerounaise d'être tambour-major pour la démocratie la seule façon de faire partir Biya et de vivre un jour ce goût de liberté et de démocratie que les États-Unis nous servirons une fois de plus lors de la seconde investiture du président Obama.
 
Après la croisade lancée contre les dictateurs qui s'accrochent au pouvoir dans son discours inaugural de janvier 2009, quelle suite donner aux  quatre prochaines années à ce discours qui a fait rêver tant la jeunesse camerounaise qui voit toujours en Paul Biya le dernier dictateur de l'Afrique toujours en poste après 30 ans d'usure de pouvoir? Telle est notre question de la semaine.

© Camer.be : Félicité Ngadja


20/01/2013
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