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Le secrétaire général du comité central du Rdpc  avoue l'incompétence de son parti face aux jeunes de son parti,c'était samedi dernier à Douala au cours d’un meeting annoncé en grande pompe, malgré les charters, en dépit des promesses faites aux militants et nonobstant le grand tapage médiatique via les affiches qui ont inondé la capitale économique, ce rassemblement a été loin être un succès. Pour Réné Sadi, le banditisme, sont les pires ennemis de l’investissement. « Il faut que celles et ceux de nos jeunes qui auraient choisi de gagner leur vie en excellant dans le banditisme, en semant la panique dans les familles, allant parfois jusqu’à intenter à la vie de leurs semblables nationaux ou internationaux, il faut que ces jeunes sachent qu’ils font du tort à eux-mêmes et ils font du tort au pays. C’est un problème, c’est un grave problème. Ce n’est pas la réflexion qui le résoudra. » La corruption, même si elle est vigoureusement combattue, continue de freiner notre action ”.Le SG du RDPC s'est comporté en donneur de leçon face aux "ennemis" du RDPC. Pendant une une trentaine de minutes. C’est le temps qu’aura pris René Sadi pour faire passer son message, le message du parti de la Flamme ardente aux militants de Douala. Ils étaient effectivement nombreux, transportés gratuitement dans les bus requisitionnés pour la circonstance

«Malgré l’incitation à la haine et à la violence émanant d’une certaine diaspora, il faut rester unis et soudés en pensant aux grands chantiers qui nous attendent. Ne prêtez pas vos oreilles aux campagnes de désinformation et d’intoxication qui veulent semer la terreur au Cameroun qui est un pays de paix»

Comme d’habitude, c’est un Réné Sadi fortement “ ponce-pilatiste ” et qui remet à jour la notion qui dit que “ le président est bon, mais c’est son entourage qui est mauvais ”. Ce qui amène un politologue de l’Université de Douala, approché par nos soins à faire le commentaire suivant : “ au RDPC, on refuse de voir la réalité et d'en parler"

Pour René Sadi, si en décidant d’organiser ces retrouvailles grandioses et solennelle sous l’égide de leur parti, ils ont voulu « dissiper les doutes, mettre des points sur des i, lever toute équivoque, rétablir ce qui est quant à (leur) soutien au président Paul Biya et à (leur) fidélité au Rdpc

René Sadi est venu à Douala pour mobiliser les militants derrière le candidat « naturel » du parti au pouvoir, Paul Biya. Le ministre d’Etat était accompagné d’une forte délégation, dans les rangs de laquelle on retrouvait d’autres membres du gouvernement, à l’instar du Secrétaire général de la Présidence de la république, Laurent Esso, le vice Premier ministre Jean Nkuete, le ministre de l’enseignement supérieur, Jaques Fame Ndongo, le ministre des enseignements secondaires, Louis Bapès Bapès, ou encore l’ex ministre des sports et de l’éducation physique, Philippe Mbarga Mboa. Les militants Rdpc du Wouri présents à cette cérémonie ont manifesté le vœu de voir le président Paul Biya se présenter à l’élection présidentielle prévue l’année prochaine. « Les forces vives du Wouri soutiennent toujours le Rdpc et son illustre camarade président Paul Biya », « Paul Biya, le candidat du Wouri à l’élection présidentielle 2011 », pouvait-on lire sur les banderoles accrochées à la grande tribune.

C’est  sur les rivages de l’estuaire du Wouri que la deuxième personnalité du Rdpc a profité de sa présence à Douala,  pour joindre sa voix à celles de ses camarades, afin de demander une fois de plus à leur président national de se porter à nouveau candidat à la prochaine élection présidentielle.

La descente du secrétaire général du Comité central du Rdpc dans le Wouri s'inscrivait ainsi dans le cadre d'une vaste opération de remobilisation des troupes dans les sections de la métropole économique. Comme cela a été le cas dans la région de l'Ouest ou dans le Centre, une région où les querelles intestines minent le fonctionnement du parti de la Flamme ardente. Cela est d'autant plus important que le parti créé par Paul Biya le 24 mars 1985 s'apprête à souffler sur sa 25ème bougie. Ce meeting faisait également partie de la série qu'a entamée le secrétaire général du Rdpc, René Emmanuel Sadi après ce que l'on a appelé au parti au pouvoir: les attaques contre le chef de l'Etat. "Attaques" faisant suite à la multitude de plainte contre le président Paul Biya, des lettres ouvertes qui fusent ici et là et qui pointent un doigt accusateur sur Paul Biya, le Code , Celestin Bedzigui, à l’approche de l'élection de 2011.