Cameroun,J.B. BELEOKEN : LES GAFFES DE « L’OGRE DU MBAM » A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Cameroun,J.B. BELEOKEN : LES GAFFES DE « L’OGRE DU MBAM » A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

 

JB Beleoken:Camer.beIl a réussi à se mettre tout le Mbam et Inoubou sur le dos, où il est indexé pour les mauvais coups assenés à ses frères. Maintenant, on craint pour l’honorable Ndembinyembe, sa prochaine victime sur la liste. Au Cabinet civil de la présidence de la République, c’était la fin des patates : vols, faux, détournements et complots à la chaîne. Enquête….Jean Baptiste Beleoken, ancien directeur du Cabinet civil de la présidence de la République et actuel ministre des Domaines et des Affaires Foncières, a la réputation d’être « un mauvais type » dans son département d’origine, le Mbam et Inoubou.

Là-bas, il est impliqué dans des coups tordus assenés à ses frères, jusqu’à des complots de meurtres. Il a ainsi été indexé dans la mort de Bep à Dong et tous les autres grands noms de la Région ; et tout récemment, il a bloqué, sans la présenter au président de la République, la demande d’autorisation à se rendre à l’étranger pour des soins médicaux, de André Boto’o à Ngon. Faute de soins adaptés, André Boto’o à Ngon est décédé en prison comme une rat ; alors qu’il avait donné toutes les garanties de rentrer au pays, une fois sa santé rétablie.

Rancunier comme un pou

Donc André Boto’o à Ngon avait demandé au président Paul Biya, l’autorisation de se rendre à l’étranger pour se faire soigner. Il ne doutait pas la magnanimité du chef de l’Etat, et avait donné des garanties de son retour au pays. Il était d’autant convaincu du succès de sa démarche, qu’il savait que sa demande transitait par son frère Jean Baptiste Beleoken, alors directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Mais le Dcc, qui  a la rancune tenace, lui gardait dent. En tout cas, la demande de André Boto’o à Ngon ne parviendra pas au président de la République, bloquée au niveau du Dcc. Rongé par la maladie et privé de soins, Boto’o à Ngon va finir par décéder dans les conditions misérables que l’on sait.
Mais, pourquoi cette dureté de cœur envers Boto’o à Ngon ? C’est une longue et vieille histoire, qui concerne la candidature à la députation de celui que, tous, appelaient « le petit-frère », l’honorable Ndembinyembé.

Ndembinyembe, l’homme à abattre

Ndembinyembe était allé voir Boto’o à Ngon, humblement comme un fils va voir son père, et lui dire son intention de se porter candidat à la députation. « Ndembi » sollicitait le soutien de cet ainé respecté et aimé dans le Mbam et Inoubou. André Boto’o à Ngon lui promit ce soutien. Peu de temps après, Jean Baptiste Beleoken vint voir le même Boto’o à Ngon, et lui dire qu’il voulait briguer la députation, Boto’o à Ngon lui révéla que le jeune Ndembinyembé l’avait déjà vu pour le même problème, et qu’il lui avait dit son accord. Jean Baptiste Beleoken se fâcha, estimant que Ndembinyembe est très arrogant. S’entêtant, il se porta candidat à la candidature, et fut battu aux primaires par Ndembinyembe.
Grosse colère de Beleoken qui, depuis, a désigné Ndembinyembe comme l’homme à abattre. On croit que, c’est aussi pour cette raison que « le mentor » de Ndembinyembe a été laissé à la mort. Beleoken avait déjà indexé dans les déboires survenus à des fils du département, dont le très populaire Bep à Dong.
Jean Baptiste Beleoken portera lui-même sa croix. Quoiqu’on en dise.

Des faux et des vols au cabinet civil de la Pr.

Et c’est du haut de son poste de Dcc qu’il s’est mis à régler ses comptes dans de dossier de la députation ratée. Et pourtant, à ce poste hautement stratégique, il n’aura brillé que par des faux et des vols.
Il a laissé une très sale image, y ayant d’autres exactions en faveur de son fils et de son épouse.
Il va notamment se mouiller dans une affaire de 22 véhicules importés, pour le compte du cabinet civil/Pr ; mais n’en distribuera que 18, à des responsables des services. Le reste sera attribué frauduleusement à des membres de famille, par le truchement de fausses-ventes. A savoir que l’importation de ces 22 véhicules avait été faite en toute exonération des droits et taxes de douane. Un Dcc qui vole des véhicules…Quelle image ?

 

Or, ce n’est pas tout : se sachant sur le point d’être viré, ce Dcc d’un genre particulier attribua des marchés fictifs aux Ets. Canabel Futur, propriété de son fils. Il passa ainsi commande d’un groupe électrogène de 125 000 000 FCfa : De quoi alimenter une ville de grande taille… Il passa aussi commande d’un autre groupe électrogène aux mêmes Ets. Canabel Futur, de 55 000 000 FCfa. Bien que payées à l’avance, aucune de ces commandes ne fut jamais livrée. D’autres commandes seront faites, aux mêmes Ets. Canabel Futur, dont 14 réfrigérateurs à doubles portes ; et là aussi, aucune livraison.
L’audit de toutes ces affaires avait été confié à l’Intendance de la présidence de la République. Paniqué, Jean Baptiste Beleoken s’est fendu d’une lettre de demande d’excuses, adressée à son successeur au poste, Sa Majesté le chef Martin Belinga Eboutou.

Voilà où conduit la cupidité, et encore, tout ceci se passait en pleine période d’engagement de l’Opération Epervier. Presqu’un défi lancé au président de la République…

Il y a des gens en prison pour moins que cela. « Mugabe » comme on l’appelle est sectaire, il est intouchable et se bombe le torse qu’il n’ira pas en prison.
Donc, ce Jean Baptiste Beleoken, qui nargue ses frères au Mbam et Inoubou n’est qu’un faussaire et un voleur ! Le président de la République saura en tirer les conséquences d’un tel comportement. En tout cas, la place des voleurs et des faussaires se trouve ailleurs que dans les ministères ; ils mériteraient d’être…quelque part./.

© Le Zenith : Enquête de Zacharie Ndiomo Flash



19/05/2010
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