Cameroun:DECLARATION SUR LA CONDAMNATION A LA PRISON FERME DU SYNDICAT DES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE BUEA. :: CAMEROON

Mains Enchaïnées:Camer.beLe Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) vous informe de  la condamnation à la prison ferme du Syndicats des étudiants de l’Université de Buéa.Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) observe le procès du Syndicats des étudiants de l’Université de Bué depuis Juin 2013, il a effectué une visite à la Prison Centrale de Buéa, le 17 Octobre 2013, et a assité au délibéré du 13 Novembre 2013, au Tribunal du Première Instance de Buéa. 

Douze (12) étudiants étaient en procès contre le Ministère Public avec sept (7) chefs d’accusations à savoir : 

* Privation de liberté de la Chancelière de l’Université de Buéa ; 

* Destruction des biens publics ; 

* Résistance aux autorités ; 

* Empêcher les étudiants de composer ; 

* Destruction de l’appareil informatique (laptop) ; 

* Kidnapping d’un dirrigeant de l’Université ; 

* Detention du canabis. 

Ce jour, sept (7) ont été libérés et cinq (5) ont été condamnés à trois (3) ans de prison ferme ou à défaut versé 500 000f cfa comme amande et 350 000f cfa pour les frais judiciaires par personne. 

Rappel des faits : 

Depuis Juin 2013, le Syndicat des étudiants de l’Université de Buéa a voulu protester contre la nomination par le Recteur de l’Université de Buéa Madame Nolova Leyonga qui voulait élire un Président des étudiants, sans l’avis des étudants de l’Université de Buéa.  

Voulant absolument passé en force, le Syndicat des étudiants a manifesté dans le campus, et le Recteur a fait appel à la Police qui, au lieu de ramener le calme a plutôt procédé à des arrestations des Syndicalistes. Une première vague a été condamnée à savoir : 

M. Sigala Réné a un (1) an de prison et une amande de 50 000 000f cfa. 

Le REDHAC a payé 250 000f pour faire appel, des sommes exhorbitantes qu’aucun étudiant ne peut payer. 

Ainsi, 

Aux autorités Camerounaises, Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale  (REDHAC)

* Exige la libération immédiate et sans condition des Syndicalistes ; 

* Demande l’intégration pure et simple de ces Syndicalistes dans leur amphi respective au campus de l’Université de Buéa ; 

* Rappelle aux autorités Camerounaises  que la liberté d’expression et de manifestation  pacifique  des droits humains sont des Droits garantis dans le Préambule de la Constitution et par la Charte Africaine. 

A la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) d’interppeller

* La Rapporteur spéciale sur la situation des Défenseurs ; 

* La Rapporteur spéciale sur la liberté d’opinion et de manifestation pacifique de demander à l’Etat du Cameroun la liberté de ces Défenseurs étudiants et la garantie de leur liberté et manifestation pacifique. 

Fait à Douala, le 20 Novembre 2013  

Maximilienne Ngo Mbe,Directrice Exécutive du REDHAC                                                                          

Ibrahimu Salumu Célestin,Point focal du REDHAC République Démocratique  du  Congo
Roch Euloge N’zobo,Secrétaire du Conseil D’Administration du REDHAC 

© Correspondance : REDHAC


21/11/2013
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