Cameroun - VANESSA :: RADIO AMPLITUDE FM - MENSONGES DISTILLES SUR LE VOL DE BEBE

YAOUNDE - 30 JAN. 2012
© SHANDA TONME (Comicodi) | Correspondance

"Les milliers d’auditeurs camerounais qui ont suivi votre émission du lundi 30 janvier 2012, sur l’affaire du bébé volé à l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé le 20 août 2011, ont eu froid au dos. En effet les graves soupçons de corruption avérée qui pesaient déjà sur vos agissements dans cette affaire depuis le début, sont aujourd’hui largement confirmés, vérifiés et établis sans contestation possible. "

LETTRE OUVERTE DE DENONCIATION ET DE PROTESTATION
A Monsieur le Directeur
DE LA RADIO AMPLITUDE FM TEL 79 14 36 95; 22 04 57 30
A PROPOS DES MENSONGES DISTILLES SUR LE VOL DE BEBE
A L’HOPITAL GYNECO OBSTETRIQUE DE Yaoundé



Monsieur le Directeur,

Les milliers d’auditeurs camerounais qui ont suivi votre émission du lundi 30 janvier 2012, sur l’affaire du bébé volé à l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé le 20 août 2011, ont eu froid au dos. En effet les graves soupçons de corruption avérée qui pesaient déjà sur vos agissements dans cette affaire depuis le début, sont aujourd’hui largement confirmés, vérifiés et établis sans contestation possible.

Il nous était déjà apparu lors de la toute première intervention de votre radio dans le dossier, que vous étiez, comme beaucoup d’autres, en mission commandée pour un travail vil, indigne, insalubre et dangereux de mercenariat. Nous nous étions alors ému au point de rendre une visite fort inopportune à vos installations administratives sise à Elig Essono. Nous avions cru par la suite, qu’il s’agissait uniquement de quelques errements, d’autant plus que vous aviez semblé corriger votre orientation.


Monsieur le Directeur,

Si nous comprenons qu’il soit devenu difficile pour de nombreuses personnes de vivre honnêtement en tournant le dos à la corruption, et pour quelques supposés journalistes de refuser les enveloppes infâmes et ensanglantées de la mafia, nous craignons que vous ayez choisi de subir tôt ou tard, le sort des pourritures de la presse qui font aujourd’hui les frais des révolutions de rue dans quelques pays arabes, et inéluctablement demain au Cameroun.

En tout état de cause, nous prenons la liberté de vous redire, et de la façon la plus solennelle, que les patrons du trafic des êtres humains qui vous ont payé pour faire ce travail, sont connus et seront pourchassés, jugés et sanctionnés tôt ou tard. Ceux qui comme vous jouent au jeu de l’indignité pour l’argent et les faveurs de ces tueurs froids, subiront inévitablement leur sort. Allez bien dire à ces salauds, voleurs de bébé et criminels, qu’ils rendront à Vanessa Tchatchou son bébé. C’est devenu une éloquente question de principe pour tout un peuple, une de ces questions qui sans que personne ni aucun oracle ne l’ait annoncé, bouleversent une cité, changent un régime, renversent un empire, sonnent la fin de la gloire d’un grand roi, et libèrent des millions de gens de la peur en leur rendant ce qu’ils ont de plus cher, la liberté et la dignité.

Les habitants de la ville de Yaoundé et de ses environs, tous ceux, bien maigres certes, qui ont prêté une oreille attentive à vos insanités, vos mensonges et vos provocations, savent dorénavant à quel camp vous appartenez, à quelle tribune de l’histoire vous devez être rangé, à quel tribunal vous méritez de comparaître le jour de la libération, et quelle sanction vous subirez.

On ne mange pas sur le cadavre d’un bébé, et on n’enterre pas un bébé vivant avec le verbe, avec un micro souillé des vomissures des billets de banque issus de la corruption de la pensée.

Personne ne doute aujourd’hui, que la voleuse ait pu changer le bébé ou tenté de le faire. Personne ne doute que la voleuse et le réseau de trafiquants, ne se soient préparés à faire la guerre jusqu’au bout. Ils ont l’argent pour payer la justice, acheter des esprits simples, corrompre des fonctionnaires, et réduire en esclavage des chroniqueurs affamés et misérables. Mais quoi qu’il arrive, soyez rassuré que pour ce qui nous concerne, notre organisation qui réunit des hommes et des femmes de conviction, mènera la lutte jusqu’au bout pour ce bébé, que rien ni aucune voie ne sera négligée, que cela prendra le temps qu’il faudra pour faire entendre la vérité, que Vanessa ne partira pas de son lit n°12 de la chambre n°2 de cet hôpital avant la restitution de son bébé.

Allez porter cet ultime message de résistance jusqu’au ciel, à ceux qui vous payent pour transformer vos antennes en cimetière de la vérité, en chambre ténébreuse des sales besognes sur le dos d’une pauvre jeune fille de 17 ans de surcroît orpheline. Vous ferez peut-être diversion pour un temps, comme souvent pour des crimes commandés bien connu dans ce pays, mais vous n’arrêterez ni le cours de l’histoire qui tranche toujours en faveur de la vérité, ni la résistance de cette jeune fille devenue le martyr d’un système alimenté et entretenu par des voyous de la plume et du micro.

RENDEZ-VOUS DANS LES LENDEMAINS DU DESTIN PROCHAIN.

Yaoundé, le 30 janvier 2012

Le président de la commission
SHANDA TONME
Médiateur universel





31/01/2012
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