Cameroun-Transport urbain : La difficile régulation

Cameroun-Transport urbain : La difficile régulation

Vieux Bus:Camer.beCargos d’une vétusté et d’une dangerosité extrême, moto taxi, véhicules personnels, etc. figurent parmi le lot de matériel roulant qui défraient en ce moment la chronique dans le secteur du transport urbain dans notre cher et beau pays le Cameroun.Personne, même les autorités, ne s’interrogent sur les conséquences que ce désordre  engendre au quotidien sur la vie publique. Alors que leurs frasques sont tellement nombreuses. L’envahissement de ce secteur  dans les grandes villes  par ces guimbardes, est consécutif à  la difficile régulation qui caractérise cette activité dans notre pays. L’opération de régulation se heurte  à l’entrée  en activité de plusieurs autorités du pays.

Ils sont, soit,  propriétaires   des cargos ou,  patron  des motos  taxis. Cette situation rend difficile la nécessité de  mettre de l’ordre dans cet environnement. Malgré les torts qu’elle cause aux nombreux usagers,  soucieux de se déplacer dans des conditions de sécurité optimales.

C’est  ainsi qu’ils  paralysent  l’économie nationale. Car, qu’il s’agisse des motos taxis ou des cargos, personne d’entre eux ne paye les impôts. A l’instar des sociétés de transports urbain par autobus  régulièrement installées dans les villes de Yaoundé et Douala, qui ont l’obligation  d’assumer   le contenu  de leur cahier  de charge.  Celui-ci    est constitué en plus du payement des impôts, du traitement salarial adéquat réservé  aux personnels  commis pour les tâches inhérentes à la bonne marche de l’entreprise.

Combien touchent les chauffeurs de cargos ω Quelle est leur quotte  part pour le relèvement du niveau  de l’économie nationale ω Personne n’a jamais su. Même pas les autorités administratives de la ville de Douala par exemple. Une cité où,  le Préfet du département du Wouri, Bernard Okalia Bilaï  a  du mal à faire reculer les  motos taxis devenu  un phénomène  problématique. Car, il s’agit des plus gros fauteurs de trouble.  Il s’agit en outre des réseaux par lesquels passent les braquages les plus réussis.  Ce sont  eux aussi qui créent le plus d’accident de circulation, d’embouteillages, et provoquent même des bagarres les plus inutiles  dont les conséquences ont souvent entrainé des répercussions sanglantes dans des quartiers   entiers.

Mépris

C’est dans ce contexte, que certaines grâces  ne sont même pas accordées aux opérateurs  honnêtes comme ceux  de la  société Camerounaise de transport urbain (SOCATUR). Or, ils ont baissé les frais inhérents au transport pour élèves et étudiants depuis l’année dernière. Malheureusement,  ils achètent  le litre de  carburant au même prix que tous les autres usagers. 

Un  exemple parmi tant d’autres. Car, leurs bus  se bousculent  sur ses lieux de stationnement à eux réservés  avec les mêmes cargos et taxis, etc.  Ce qui relève du mépris. Cela relance tout simplement le débat sur la question concernant la réorganisation du  transport urbain dans les grandes villes comme Douala, Yaoundé, Bafoussam, etc.  

En tout cas,  au moment où le chef de l’Etat  crée  d’autres  universités  d’Etat  dans d’autres chefs lieux de région,  il est  souhaitable que les pouvoirs publics  accordent plus de priorité au transport urbain par autobus. 
 
Quitte à faire confiance à  la SOCATUR  qui dessert déjà deux villes universitaires du pays et dans les règles.

© Correspondance : Germain Socrate


07/01/2011
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