Cameroun : Soulevèment contre le régime en place, vu par une femme!

Cameroun : Soulevèment contre le régime en place, vu par une femme!

Cameroun : Soulevèment contre le régime en place, vu par une femme!Après une analyse approfondie, j‘ai fini par comprendre que c‘est à cause de la diaspora que le soulèvement populaire est presqu‘impossible au Cameroun, car nombreux disent de la diaspora qu‘elle est agitatrice, certains la qualifient de suicidaire, d‘autre la narguent de trop pholosopher et la traitent de fanfaronne.
Cependant, il est une chose évidente que nous devons reconnaître sans honte et  se ne sont que les aigris qui diront le contraire: la diaspora camerounaise est la clé de la stabilité sociale au Cameroun de part ses apports financiers qu’elle adresse aux membres de familles restés au pays.

Statistiquement, environ 20% de camerounais vivent hors du triangle national. Ceci entraîne qu‘au moins 15% de familles camerounaises aient un membre de leur famille à l’étranger.
Hors, ce que nous savons tous et qui est une dure réalité pour ce membre expatrié c‘est le fait que c‘est à lui qu‘il revient plus souvent la grande responsabilité de soutenir financièrement sa famille restée au pays au détriment de ses propres besoins.

Cette responsabilité est tellement lourde pour certains que, nous rencontrons de nombreux compatriotes expatriés qui ne réussissent pas à se faire construire une case au Cameroun ni à s‘acheter un appartement dans leur pays d‘acceuil même après de dizaines d‘années passées à l’étranger.

Le seul et unique bénéficiaire de cette situation c‘est bien le régime au pouvoir dans un pays où les expatriés camerounais jouent le rôle de l‘Etat dans l‘exercise de la sécurité sociale. Rôle pourtant capital revenant à l’Etat dans les pays en développement,  développés où dans les pays normaux tout court.

Estimons que seulement 15% de camerounais expatriés apportent une aide financière à leurs familles restées au pays à raison de 100 Euro/mois en moyenne. Cela reste bien une estimation car, j’en connais qui envoient 3fois le montant sur-cité. Si on s’en tient à l’approximatif recensement démographique du renouveau (20millions), ceci revient à dire que ces 15% d‘expatriés camerounais (3millions) aident le régime en place à raison de 300.000.000 d‘Euros /mois (trois cents millions d’Euros) pour soutenir leurs familles sans compter les factures de médicaments.

Les familles ainsi soutenues par leurs „petits anges“ ne ressentent donc plus le besoin de se plaindre et donc pas besoin de se soulever contre le régime biya car on vit prèsque bien avec 100Euros/mois lorsqu‘ on y ajoute ses petites recettes du marché ambulant ou le“ salaire“ du chef de famille.

En conclusion: les  nombreux appels au soulèvement populaire de la diaspora et ceux de certains politiques de l‘intérieur ne peuvent donc connaître aucun succès. Puisqu‘en dehors de la menace des milices biya, l’apport financier de la diaspora est une garantie et un espoir de survie. Pourquoi donc mettre sa vie en danger en descandant dans la rue?

D’où la question: comment pousser les camerounais de l’intérieur à descendre dans les rues?

Une approche réponse se trouvera dans les  propositions de chacun après lecture de cette page.
Par un discours? NON, pas du tout. Une action commune? Assuremment!
Certains trouveront radicale ma proposition ci-dessous ou de la qualifieront de chantage.
Oui,  je suis d‘accord avec eux et croyez-moi ça vaut mieux que des cris adressés aux sourds que nous lisons tous les jours sur le net. Et d’ailleurs, combien de camerounais ont accès au net dans notre triangle national.

L’un des moyens à mon humble avis de pousser nos compatriotes restés au pays à descende dans la rue est un arret total de financement ébauché plus haut.

Précisement: STOP aux western union, money gramme et autres..., STOP aux crédits téléphoniques, STOP aux colis alimentaires et médicamenteux aux familles.

Oui, c’est très  sévère; on dirait même radical mais, il faut traiter la maladie au source au lieu de la calmer car son retour est très souvent fulgurant.

Boycottons nos familles, disons NON au rôle de sauveteur le temps qu’il faudra pour les inciter à comprendre la réalité et prendre leurs destins en mains; descendre dans les rues où nous les rejoindrons immédiatement après  pour exiger le départ de biya et de son gouvernement de voleurs-assassins du peuple.

Nous connaissons déjà l’issue de‘‘ l´élection présidentielle‘‘ prochaine, il faut maintenant agir en conséquense. Même le plus gros démon a une faille et biya ne fait pas exception.

Il faut donc faire des choix radicaux et sortir de la lacheté qui nous terasse pour éviter de pleurnicher après car on a en face de nous un groupe de radicaux qui ne réculent devant rien ni personnes, décidés à enterrer le Cameroun entier pour sauver leurs têtes de chimpanzé.

Ils ont décidement plus peur de la mort que nous  et nos familles car ils ont beaucoup plus à perdre „tous ces milliards détournés“ qu’ils laisseront derrière eux pour seulement emporter un cerceuil en bois de manguier si on ne les laisse pas se faire dévorés par des poissons du Nfoundi, du Wouri  et du Nyong. Sadique – oui, juste un peu; ils le sont plus que moi ces inqualifiables.

Je souhaite tout de même préciser que descendre dans la rue manisfester son ras-le-bol n‘est pas synonyme d‘aller en guerre comme le pensent  bon nombre ici, mais il faut bien que l’on soit préparé à faire la guerre aux milices de Biya puisqu‘ elles n’ont aucun scrupule et ouvrent toujours le feu à balles réelles sur les manisfestants pacifiques  et non-armés sur ordre de biya le chef suprême des „forces armées“. Une coordination  et un encadrement pour éviter les casses  peut assurer une manisfestation sans perte de vies humaines.

Il vaut mieux savoir pourquoi on serait prêt à mourir que de vivre comme un esclave.
Moi, je suis prête à mourir pour laisser un KAMERUN LIBRE aux générations futures.
Où sont les Hommes de ce Kamerun habités par l´esprit Mpodol? Où sont les Leaders?
Pourquoi tout le monde veut-il aller au paradis et personne ne veut mourir?
Que vaut la vie d´un esclave vivant à celui d´un héro mort?

En résumé: STOP aux western union, money gramme et autres..., STOP aux crédits téléphoniques, STOP aux colis alimentaires et médicamenteux aux familles le temps qu’il faudra = Un soulèvement populaire inédit!

La candidature de biya est illégitime, les urnes ne sont donc pas une solution pour le Kamerun tant que biya est candidat. Faut passer ce message à nos membres de famille.

LET´S DO IT NOW OR CLOSE OURS MOUTHS FOREVER and assume we are incapable people!
Vive le Kamerun Libre -  out les dictateurs-sanguinaires!!!

Patty Bebe

© Correspondance de : Patty Bebe


12/09/2011
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