Cameroun: situation toujours tendue à Douala après plusieurs jours d'émeutes
YAOUNDÉ - 04 Janvier 2012
© RFI.fr
La situation reste tendue à Douala après quatre jours d'émeutes. La nuit a été ponctuée d'escarmouches entre résidents et chauffeurs de moto-taxi. La police occupe toujours le quartier Deido, d'où les affrontements sont partis. Les habitants attribuent le meurtre d'un jeune homme à la veille de la Saint-Sylvestre aux moto-taxis.
On assiste depuis ce mercredi 4 janvier au matin à des scènes « d’intifada » à Deido et dans les quartiers environnants. Les motos-taxis men qui ont donné hier l’impression de reculer sont revenus en nombre.
Massés par centaines aux portes du quartier, ils ont tenté de casser les barrières de police afin d’aller en découdre avec leurs vis-à-vis, eux aussi sur le pied de guerre.
Des commerces ont à nouveau été incendiés, des motos vandalisées, sous le regard des forces de l’ordre quelque peu débordées. Ici et là, sur les artères de la ville, on voit parader des camions anti-émeutes et des pickup chargés de policiers et gendarmes dont l’action se réduit jusqu’ici à s’interposer entre les protagonistes du conflit et à la dispersion des foules.
Les pouvoirs publics n’ont encore fait aucune déclaration officielle jusqu’ici. Une délégation ministérielle devrait arriver à Douala incessamment. Sur place, le gouverneur de la région et ses différents relais multiplient les réunions avec des chefs traditionnels et les représentants des différentes communautés. Le préfet du département a indiqué néanmoins tout à l’heure sur la radio d’Etat que les autorités avaient déjà identifié les personnes qui tirent les ficelles dans l’ombre et que celles-ci seront interpellées.
Le dispositif policier n’a cessé d'enfler et a été renforcé avec des effectifs venus de Yaoundé et des régions voisines.
A l’origine des émeutes, l’assassinat dans la nuit du 30 au 31 décembre, la veille de la nuit de la Saint-Sylvestre, d’un jeune du quartier Deido par une personne identifiée comme un conducteur de moto-taxi par la population. Un bilan, non confirmé par les autorités, fait état de 4 morts.
© RFI.fr
La situation reste tendue à Douala après quatre jours d'émeutes. La nuit a été ponctuée d'escarmouches entre résidents et chauffeurs de moto-taxi. La police occupe toujours le quartier Deido, d'où les affrontements sont partis. Les habitants attribuent le meurtre d'un jeune homme à la veille de la Saint-Sylvestre aux moto-taxis.
On assiste depuis ce mercredi 4 janvier au matin à des scènes « d’intifada » à Deido et dans les quartiers environnants. Les motos-taxis men qui ont donné hier l’impression de reculer sont revenus en nombre.
Massés par centaines aux portes du quartier, ils ont tenté de casser les barrières de police afin d’aller en découdre avec leurs vis-à-vis, eux aussi sur le pied de guerre.
Des commerces ont à nouveau été incendiés, des motos vandalisées, sous le regard des forces de l’ordre quelque peu débordées. Ici et là, sur les artères de la ville, on voit parader des camions anti-émeutes et des pickup chargés de policiers et gendarmes dont l’action se réduit jusqu’ici à s’interposer entre les protagonistes du conflit et à la dispersion des foules.
Les pouvoirs publics n’ont encore fait aucune déclaration officielle jusqu’ici. Une délégation ministérielle devrait arriver à Douala incessamment. Sur place, le gouverneur de la région et ses différents relais multiplient les réunions avec des chefs traditionnels et les représentants des différentes communautés. Le préfet du département a indiqué néanmoins tout à l’heure sur la radio d’Etat que les autorités avaient déjà identifié les personnes qui tirent les ficelles dans l’ombre et que celles-ci seront interpellées.
Le dispositif policier n’a cessé d'enfler et a été renforcé avec des effectifs venus de Yaoundé et des régions voisines.
A l’origine des émeutes, l’assassinat dans la nuit du 30 au 31 décembre, la veille de la nuit de la Saint-Sylvestre, d’un jeune du quartier Deido par une personne identifiée comme un conducteur de moto-taxi par la population. Un bilan, non confirmé par les autorités, fait état de 4 morts.