Cameroun: Réponse du citoyen Louis Tobie MBIDA au Président Paul BIYA Chef de l’Etat de tous les Camerounais après ses discours des 17 et 18 mai 2010

Cameroun: Réponse du citoyen Louis Tobie MBIDA au Président Paul BIYA Chef de l’Etat de tous les Camerounais après ses discours des 17 et 18 mai 2010

 

LT Mbida:Camer.be« Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa ». Les cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification du Cameroun sont des dates significatives dans l’histoire de la nation. L’année  2010 est un moment de commémoration, un instant de recollection,  une occasion d’introspection, un temps où l’imaginaire collectif se ressource. Elle appelle à la paix des cœurs et à la réconciliation entre tous les fils et filles de notre pays après toutes les luttes souvent fratricides, violentes et implacables, menées et subies au nom du Cameroun depuis 1884, année de la rencontre officielle entre  notre nation  et l’occident, en l’occurrence entre l’Allemagne Impériale de Guillaume II  et nous.

Le grand moment de ferveur nationale annoncé le 31 décembre 2009 au soir par le Chef de l’Etat a trouvé un aboutissement inattendu  lorsque le Président Biya a prononcé ces mots :  « (…) de jeunes nationalistes avaient fait le rêve incertain de la liberté. Disons le clairement, leur combat, pour certains leur sacrifice, aura été pour beaucoup dans l’accomplissement du droit de notre peuple à disposer de lui-même. C’est pourquoi, je le répète, nous devrons leur être éternellement reconnaissants. »

N’en déplaise à certains, le Cameroun n’a connu que quatre grandes familles politiques dont sont issues tous les 207 partis politiques aujourd’hui enregistrés au Ministère de l’administration territoriale. Il s’agit dès 1946 de l’UPC dont l’âme est  Monsieur Ruben UM NYOBE, en 1954 du  COCOCAM devenu Parti des Démocrates Camerounais le 12 janvier 1958 dont la pensée est incarnée par Monsieur André-Marie MBIDA, en 1955 toujours,  de l’Union camerounaise fondée par Monsieur Amadou AHIDJO et du KNDP de Monsieur John NGU FONCHA.

Le Chef de l’Etat n’est pas le chef d’un parti, il n’est ni partisan, ni militant, il cesse de l’être le jour où il prend ses fonctions de magistrat suprême dans la nation. Il est transcendental et  fondamental  car les valeurs qu’il incarne et défend au nom de la Nation sont apodictiques, c'est-à-dire nécessaires et universelles. Il défend la paix  entre les Hommes, l’unité entre les communautés nationales et internationales, d’où sa présence annuelle à l’ONU, il est garant de la justice, du bien-être des hommes, des femmes et des enfants, de la préservation des droits imprescriptibles de l’homme et du citoyen en termes de droit à la liberté, droit à la parole, droit à la libre circulation, droit à la santé, droit à l’éducation, droit à la propriété, droit au travail, droit au logement décent, droit à la préservation de la dignité humaine, droit à la vie.

Le chef de l’Etat s’impose à tous les citoyens dans la Nation : il n’est pas contingent mais nécessaire.

Le projet de société d’un chef d’Etat est tracé d’avance il est universellement reconnu comme prenant ses sources dans la démocratie, ses choix économiques et sociaux sont ré-ajustables en fonction des données géo-physiques, historiques, culturelles et humaines de chaque nation mais il apparaît aujourd’hui que l’économie de marché est celle qui porte le plus de fruits, même la Chine communiste nous le confirme désormais.

« Les jeunes nationalistes » dont parle  le Président Paul BIYA dans son discours du 17 mai 2010 sont tous aujourd’hui décédés.  Il eut été grand et magnanime de citer leurs noms le 17 mai 2010 au soir. Prononcer les noms de : Ruben UM NYOBE, Félix MOUMIE, Castor OSSENDE AFANA  et de ceux qui les ont précédés Rudolf DUALA MANGA  BELL, NGOSSO DIN,  Martin Paul SAMBA, ainsi que de ceux qui les ont suivi André-Marie MBIDA, Amadou AHIDJO, Charles OKALA, BEBEY EYIDI, OUANDIE Ernest eut été  remplir un devoir de mémoire et un acte de réconciliation qui aurait ramené la Paix dans les cœurs meurtris par tant d’années d’affrontements, d’exclusion, d’ostracisme, de déni de justice, d’intransigeance de la part d’un pouvoir Central de Yaoundé, autoritaire et arbitraire.

L’histoire n’est pas que l’affaire des enseignants dans les écoles, les collèges, les lycées et les universités. Enseigner l’Histoire de son pays à un plus jeune est un acte citoyen, un devoir civique et cet exemple doit venir d’en-haut, de la personne la plus autorisée qui n’est autre que le Chef de l’Etat. Le Chef d’Etat aurait du à cette occasion enseigner une partie déterminante de l’Histoire du Cameroun aux Camerounais.

Le Chef de l’Etat a rendu  hommage aux deux principaux piliers de son pouvoir, aux purs produits de l’ENAM, les sous-préfets, les préfets, les douaniers, les inspecteurs des impôts, les gouverneurs de provinces, les magistrats pour  qui les camerounais ne sont que « des populations » tout comme ils ne furent que « des indigènes et des autochtones » du temps de la colonisation et non pas des citoyens . Il dit à ce sujet  «  assez vite, la création de l’ENAM, a permis de doter notre administration des moyens humains nécessaires pour maîtriser le fonctionnement de l’Etat et s’approprier les mécanismes du développement. On peut dire aujourd’hui qu’à côté des institutions politiques le Cameroun dispose d’une administration d’Etat qualifiée et répondant à ses besoins.»

Il est de notoriété publique que l’inertie que déplorait le chef de l’Etat en juin 2009 est portée par un grand nombre de ces hommes issus de l’ENAM.

Il a rendu hommage aux forces armées dont les camerounais ont peur et qui sont la seule raison qui les empêche réellement de s’exprimer et de dire non au pouvoir qui les écrase et les appauvris par une mauvaise gouvernance depuis des décennies. C’est ainsi qu’il parle de  « la disponibilité de forces de défense suffisamment nombreuses et bien formées. Nous avons mené à bien cette tâche et nous disposons aujourd’hui d’une armée qui répond à nos besoins. Avant tout force de dissuasion, elle n’a vocation d’intervenir qu’en dernier recours. »

L’opposition Camerounaise a vu naître les commandements opérationnels entre 1991 et 1992. Le père EBOUA Samuel, paix à son âme,  a subi de la part du colonel NSOM EYENGA la fessée nationale et le Chairman NI John FRU NDI se rappellera toujours du colonel POM  à Ntarikon en 1992. En Février 2008 nous déplorons ce jour encore la mort violente de jeunes camerounais où des hommes en tenue semblent impliqués. Quand aux citoyens camerounais de Limbé sous l’ère du ministre Ze Meka,  ils furent pris en otages toute une nuit sans que l’armée camerounaise ne  leur vienne en aide. Les coupeurs de routes sévissent toujours au Nord du pays malgré le BIR qui se permet de brutaliser des citoyens camerounais dans une ville du Sud Ouest, nous en voulons pour preuve la décision du ministre de la défense d’en radier certains des rangs il y a quelques semaines.

En dehors de ces deux piliers de son pouvoir reposant sur la coercition et la contrainte, auxquels il rend hommage, le Président Paul Biya n’a pas daigné remercier les instituteurs et les moniteurs de nos écoles, les enseignants et les professeurs de nos collèges, lycées et universités, les rares ingénieurs qui construisent nos routes, nos ponts et nos édifices publics, les médecins, les infirmières, les aides-soignants, les brancardiers de nos hôpitaux et cliniques, les entrepreneurs, opérateurs économiques et commerçants, les bayam-sellam, les sauveteurs, les chauffeurs d’OPEP et les camionneurs, les agriculteurs et les cultivateurs, les mères de familles, éternelles oubliées de tous les régimes. Tous ces hommes et femmes représentent plus de 50% de l’économie camerounaise désignée comme secteur informel. En d’autre termes, la République du Cameroun après cinquante ans est à l’image des hommes qui la dirige, elle est la République des Grands mais pas celle des Petits.

Au Parti des Démocrates Camerounais nous allons changer cela et créer une relation nouvelle entre l’Etat et les Citoyens dans un partenariat dynamique, interactif et bijectif.

Tous les partis politiques camerounais hurlent,  à cors et à cris,  à l’injustice au sujet d’ELECAM en dénonçant que plusieurs de ses membres sont juges et partie car militants du parti au pouvoir confirmés. Les termes qui régissent le fonctionnement d’Elecam ne satisfont pas aux attentes des partis d’opposition. Les fraudes électorales ont cours au Cameroun depuis les élections d’avril 1964. Le Parti des Démocrates Camerounais comme d’autres formations politiques de l’opposition en a subi les conséquences politiques, physiques et humaines à Mantoum, Tcholliré et Mokolo et sous d’autres formes. Mais malgré tout, le Président Paul Biya nous déclare le 17 mai 2010 au soir que « Au fil du temps, des consultations électorales, à différents niveaux, ont été organisées dans des conditions que nous nous sommes efforcés de perfectionner pour assurer la sincérité des scrutins. »« Aujourd’hui, je crois pouvoir dire qu’avec un Président de la République élu au suffrage universel direct, une Assemblée Nationale où siègent des représentants de la majorité et de l’opposition, un Gouvernement multicolore responsable devant l’Assemblée, un Pouvoir Judiciaire indépendant,  nous avons établi un régime remplissant les critères essentiels de la démocratie ».

Au parti des démocrates  Camerounais nous nous inscrivons en faux face à cette déclaration et affirmons que la démocratie au Cameroun de 2010 n’est qu’un leurre pour apaiser la communauté internationale.

Organisons dans la clarté les élections présidentielles de 2011 et nous sommes certains qu’après 28 ans d’incurie et d’inertie le parti au pouvoir perdra les élections présidentielles de 2011.

L’année 2010 est encore une fois pour le Président Paul Biya un rendez vous manqué avec la Nation camerounaise, avec tous ses fils et filles, avec toutes ses familles nucléaires et politiques.

Le Président Paul Biya a manqué en 1991 le rendez-vous de la Rencontre Tripartite en rejetant le consensus obtenu entre l‘Etat, la société civile et les partis politiques, il a manqué le rendez-vous de 1992 après les présidentielles d’octobre 1992, en refusant un gouvernement de large ouverture incluant diverses sensibilités politiques, il n’a pas tenu à sa parole et moi Louis Tobie MBIDA, j’en sais quelque chose.

Le Président Paul Biya  a manqué le rendez-vous de février 2008 face aux émeutes contre  la faim voilà pourquoi nous sommes étonnés lorsque le 17 mai 2010 il déclare « je rappellerai que nos institutions politiques sont restées stables, que les tensions sociales ont pu être maîtrisées ». On se demande à quel prix il a pu maîtriser les tensions sociales sources des émeutes dites de la faim de février 2008.

Il a manqué le rendez-vous avec l’Histoire en avril 2008 quand il a décidé de modifier la constitution de 1996 pour pouvoir briguer un énième mandat présidentiel en 2011.

Il a manqué le rendez-vous avec  l’Humain quand il a oublié de prononcer le 17 mai  2010  au soir le nom encore frais dans nos esprits de Monsieur NGOTTA afin de déplorer les conditions dans lesquelles est décédé ce citoyen et nous sommes étonnés qu’il nous dise le 17 mai au soir  « que les libertés et les droits de l’homme n’ont pas cessé d’être respectés.»

Que penser de Monsieur Joseph Désiré ENGO toujours en prison et qui aurait fini de purger officiellement sa peine, de Monsieur ATANGANA BENGONO, de Monsieur ATANGANA MEBARA, Urbain OLANGUENA AWONO, ABAH ABAH Polycarpe, SIYAM SIWE, Zacheus FORJINDAM, EDZOA Titus,  NGUINI EFFA, Madame HAMAN ADAMA, Madame EYOUM Lydienne, Madame ABENA, Monsieur Henri ENGOULOU, Monsieur NGAMO, du diplomate Jérôme MENDOUGA, sans compter tous ces camerounais inconnus sans titres, sans noms et sans visages célèbres qui croupissent dans nos prisons dans des conditions inhumaines dans l’attente de procès hypothétiques depuis des mois voire des années. Au Parti des démocrates camerounais nous militons pour la présomption d’innocence et demandons un juste traitement de tous ces hommes. S’ils sont coupables alors qu’ils soient jugés sans exagération, s’ils sont innocents qu’ils soient remis en liberté.

Déclarer dans ces conditions que « les libertés et les droits de l’homme n’ont cessé d’être respectés » nous paraît absolument et définitivement inacceptable.

Il est incongru d’entendre le Président  Paul BIYA affirmer le 17 mai 2010 au soir « Nous nous sommes également attachés à apporter des garanties au respect des droits de l’homme, tant dans les textes que dans la pratique quotidienne des organes de l’Etat »,  compte tenu des  vexations, des humiliations, de la corruption, des brimades et autres manquements  quotidiens que vivent les camerounais non seulement dans nos prisons mais auprès des administrations publiques camerounaises.
 
Le Rendez-vous manqué de 2010 est le plus emblématique, le plus symbolique, le plus significatif et le plus lamentable: c’eût été le rendez vous de la RECONCILIATION NATIONALE entre les Upécistes de Ruben Um Nyobé, les Démocrates d’André-Marie MBIDA, les Ucistes/Uncistes et RDPcistes de Messieurs Ahidjo et Biya, les KNDpistes de John NGU FONCHA, brefs c’eût été l’occasion de célébrer la « paix des braves » dans l’honneur et la dignité sans « marché des dupes ».

Le Chef de l’Etat nous fait savoir qu’ « il n’est pas question ici de chercher des excuses. »
« (..) il faut bien reconnaître que la partie la plus vulnérable de notre population, surtout dans les zones rurales, n’a pas vu son sort s’améliorer considérablement. L’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins de santé reste pour beaucoup aléatoire. » A qui la faute ? Si ce n’est à lui-même et à son parti politique qui confisquent le pouvoir depuis 50 ans partant de l’UC au RDPC en passant par l’UNC ?

Le discours du 17 mai 2010 aurait du être un acte de contrition à l’image du « confiteor ».  Parmi les éléments fondamentaux communs qui existent entre le président Paul BIYA et moi Louis Tobie MBIDA, il y a le fait qu’il est fils de catéchiste et moi fils de séminariste. Nous avons par conséquent appris tous les deux à réciter le « confiteor ».

Le « confiteor » est le titre d'une prière  liturgique latine commençant par ce mot latin signifiant « Je reconnais, j'avoue ». Par cette prière, le croyant se reconnaît devant Dieu pécheur vis-à-vis de Lui et vis-à-vis des hommes ; il sollicite son pardon. On récite cette prière au cours du sacrement de Réconciliation.

Voici ce que dit cette prière en latin

Confiteor Deo omnipotenti,
beatæ Mariæ semper Virgini,
beato Michæli Archangelo,
beato Ioanni Baptistæ,
sanctis Apostolis Petro et Paulo,
omnibus Sanctis,
et tibi, pater,
quia peccavi nimis cogitatione,
verbo et opere:
mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Ideo precor beatam Mariam semper Virginem,
beatum Michælem Archangelum,
beatum Ioannem Baptistam,
sanctos Apostolos Petrum et Paulum,
omnes Sanctos, et te, pater,
orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

En français

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à la Bienheureuse Marie toujours vierge,
à Saint Michel Archange,
à Saint Jean-Baptiste,
aux Saints Apôtres Pierre et Paul,
à tous les Saints,
et à vous, mon Père,
que j’ai beaucoup péché, par pensées,
par paroles et par actions.
C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute.
C’est pourquoi je supplie la Bienheureuse Marie toujours vierge,
Saint Michel Archange,
Saint Jean-Baptiste,
les Saints Apôtres Pierre et Paul,
tous les Saints et vous mon Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Ainsi soit-il.

Après cette prière l’officiant ou le prêtre répond par le « Miseratur » en  ces termes: "Misereatur tui omnipotens Deus, et, dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam æternam. Amen" (Que le Dieu tout-puissant vous fasse miséricorde, qu’il vous pardonne vos péchés et vous conduise à la vie éternelle. Amen.) Il ajoute : "Indulgentiam, absolutionem, et remissionem peccatorum nostrorum tribuat nobis omnipotens et misericors Dominus. Amen (Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous accorde l’indulgence, l’absolution et la rémission de nos péchés. Amen.).

« Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa » est le  discours que le Chef de l’Etat Paul Biya qui est aux affaires depuis 1962, c'est-à-dire depuis 48 ans aurait du tenir au Camerounais le 17 mai 2010 au soir.
Nous attendions de lui un discours de réconciliation, une demande d’absolution, d’indulgence et de pardon. Les citoyens camerounais ont plutôt entendu un discours bilan, triomphaliste, exclusif, péremptoire de pré-campagne électorale, nombriliste, étriqué, partisan, sans envergure nationale et sans perspective historique.
 
J’en veux à Luc SINDJOUN, au professeur Joseph OWONA, à ces intellectuels pourtant brillants qui entourent le chef de l’Etat et qui ont permis que nous soit servie une déclaration partisane désincarnée, sans humanité, sans odeur, sans couleur, sans saveur au moment où les camerounais attendaient de s’abreuver  à la grande source de l’espoir et de la confiance en la Nation.

Je l’avais déjà déclaré en Février 2010 et le répète :  le DSCE, le document de stratégie pour la croissance et  l’emploi sera un échec s’il est porté par ce régime auquel très peu de camerounais croient ce jour encore. Le DSCE sera un échec tout comme l’a  été le DSRP, le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté, tant qu’il sera porté par ces hommes sans foi ni respect pour les autres.

Le discours bilan – du Renouveau – que nous a servi le Président Paul Biya retire à l’année 2010 son caractère intemporel  et permanent dans l’histoire de notre Nation, il efface le devoir de mémoire ainsi que  l’obligation de rectitude morale de ce grand moment et nous ramène à des propos  simplistes, inopérants et inefficaces de pré-campagne électorale.

Les discours des 17 et 18 mai 2010 prononcés par le Chef de l’Etat, le Président Paul Biya, à l’occasion des Cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification ne resteront pas dans l’Histoire par la qualité de leurs propos ou la teneur de leurs contenus.
Ces hommes toujours, les mêmes , au pouvoir depuis 1960 devraient quitter les affaires et laisser la place à une autre manière de construire le Cameroun dans le sens du progrès où l’Homme sera au centre de toutes les préoccupations. Le Parti des démocrates camerounais avec l’aide de tous est prêt à relever les défis qui interpellent la Nation camerounaise et à apporter des réponses aux questions légitimes que se sont posées nos parents.

Louis Tobie MBIDA
Président National du Parti des Démocrates Camerounais 19 Mai 2010
www.blog-pdc-cpd.org

© Correspondance : Cellule de communication du PDC



20/05/2010
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