Cameroun, Message du Président national du RDMC au Peuple du Cameroun et au gouvernement de Yaoundé.

Cameroun, Message du Président national du RDMC au Peuple du Cameroun et au gouvernement de Yaoundé.

Mila Assoute:Camer.beLe Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Monsieur MARAFA  HAMIDOU YAYA vient de confirmer la panique du régime de Yaoundé face à la vigueur et la créativité du RDMC et son président, le Professeur honoris Pierre Mila Assouté, autour duquel les militants de ce parti s’organisent pour qu’en 2011 et, par la seule voie des urnes, le pouvoir soit enfin récupéré des mains de M. Paul BIYA, président de la République du Cameroun et mettre ainsi fin à son régime fainéant et si corrompu…Il y a quelques jours, M. MARAFA HAMIDOU YAYA a instruit la direction des affaires politiques de son ministère de tout mettre en œuvre pour déstabiliser le RDMC et son président. Pour affiner le plan qu’il a ourdi à l’encontre de notre parti, demain, à 10 heures, il recevra à son cabinet un certain Machia Bagnaken. Faisant partie des déstabilisateurs patentés qui accomplissent de basses œuvres pour le pouvoir, celui-ci ne nous est pas inconnu : en effet, il avait déjà échoué dans une campagne frauduleuse et du même acabit dans laquelle il agissait en tandem avec le sinistre Makondo…

Depuis ce matin 30 juin 2010, une lettre n° 0000997 du Ministre de l’administration territoriale circule sous cape à Yaoundé. Portant la fantaisiste antidate du 14 mai 2010, celle-ci est adressée à M. Derek Dzeka TANGWA, secrétaire générale du RDMC. Alors que ce dernier ne l’a jamais reçue, cette lettre circule actuellement auprès de certains communicateurs de la place et des déstabilisateurs de notre parti, ces derniers étant instrumentalisés par le Minatd… Ces derniers jours, notre camarade a effectué  des démarches audit ministère pour récupérer la seule copie de la lettre qui constate le changement de dénomination du RCNR en RDMC tel que prévu par la loi…

De la correspondance circulant sous le manteau à Yaoundé, il ressort que les dirigeants du RDMC n’auraient pas produit les extraits de chacun de leur casier judiciaire, et que le président  élu de ce parti réside à l’étranger. Où vivrait donc M. Paul BIYA sinon en Suisse ?

La correspondance du ministre de l’administration territoriale ne vise donc qu’un seul but : déstabiliser notre électorat et déposséder M. Pierre Mila Assouté du RDMC qu’il a créé,  l’empêchant ainsi d’être le candidat gagnant aux prochaines élections présidentielles… Faut-il rappeler à ce ministre qu’admis à la protection internationale pour des raisons politiques, le président Mila Assouté vit provisoirement à l’étranger, et que conformément (notamment) à la Convention de Viennes relatives au régime de résidence des refugiés politiques et des victimes de guerre, son domicile, n’a de fait jamais changé… ?

Comme en 2004 où il fit soustraire frauduleusement des pièces au dossier du candidat chief Mila Assouté alors démissionnaire du RDPC, le ministre reprend le même mensonge selon lequel les dirigeants actuels du RDMC n’auraient pas joint des pièces justificatives de leurs professions, leurs domiciles ainsi que leurs casiers judiciaires respectifs au PV de l’assemblée générale de notre parti, pour être  admis comme dirigeants du RDMC.

Les dispositions évoquées par le ministre ressortissent des conditions de création d’un parti politique, et non d’élection de nouveaux dirigeants. Or le RDMC existe légalement suivant décision du MINAT n° 0260/D/MINAT du 12 Octobre 1995 et a déjà rempli les dispositions légales évoquées par le ministre à sa création.

Par ailleurs, le RDMC a participé sous cette nouvelle dénomination au double scrutin législatif et municipal de l’année 2007, le même ministre l’ayant confiné à la seule circonscription électorale de Santchou...

J’en appelle donc à la sagesse de ce ministre et de tous les commanditaires connus et cachés, pour respecter le RDMC, ses dirigeants que se sont donnés librement ses militants. Avec fermeté audit, je lui rappelle que plusieurs dirigeants d’autres partis politiques camerounais (l’éthique politique et la bienséance m’empêchent de les nommer) vivent à l’étranger, et leurs partis politiques fonctionnent sans harcèlement du gouvernement de Yaoundé.

Il doit en être de même pour le RDMC et son président Pierre Mila Assouté… Aujourd’hui, je prends à témoin l’opinion nationale et internationale et : s’il n’en était pas ainsi, l’intolérable discriminatoire dont serait victime notre parti et son président aurait des conséquences donc la responsabilité incomberait au président Paul Biya et la Nomenklatura qui l’entoure…

Quoi qu’il en soit, il n’y aura pas d’élection présidentielle au Cameroun en 2011 si le RDMC n’est pas traité au même pied d’égalité que tous les partis politiques de notre pays. Plus généralement, cette élection n’aura pas lieu si le sort des partis politiques dépend d’une vermine qui bafoue le droit et la volonté du Peuple dans le seul but de se maintenir au pouvoir.

En ma qualité de président national du RDMC, je demande donc aux militants et dirigeants de notre grand parti de ne pas se laisser distraire. J’exhorte chacun(e) à travailler avec assurance et confiance à la réalisation de l’inéluctable victoire de notre parti en 2011.

Mais le pouvoir n’appartient qu’au seul Peuple, la victoire de 2011 sera d’abord celle du vaillant peuple camerounais qui, par son vote massif en faveur de notre Parti et de la Modernité dans la gouvernance de la res publica, devra désavouer l’actuel gouvernement qui est tout à la fois inique, tricheur, corrompu et criminogène. 

Encore un mot ! Si le besoin de liberté des Camerounais passe par un don sacrificiel de ma personne, je suis prêt à en payer le prix…

Paris le, 30 juin 2010.
Pierre Mila Assouté,
Président national du RDMC

© Correspondance : Présidence RDMC


03/07/2010
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