Cameroun - Les autorités assurent que la femme tuée appartenait au RDPC
YAOUNDE - 10 OCT. 2011
© AFP
La femme tuée dimanche à Bandjoun (ouest), et dont l'opposition affirme qu'elle était sa représentante locale, était une "militante" du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (RDPC-au pouvoir) a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement camerounais.
Cette femme de 54 ans "a été assassinée par un repris de justice, peut-être un sympathisant du SDF (Social Democratic Front - opposition)", a affirmé auprès de l'AFP, M. Issa Tchiroma, le porte-parole, également ministre de la Communication.
Selon lui "au premier décompte (des voix), il y a eu une contestation. On a repris une deuxième fois et une troisième fois, le RDPC est arrivé en tête avec 106 voix contre 30 pour le SDF". "Cette dame, militante du RDPC, exultait de joie. Le repris de justice l'a mal pris et lui a donné un coup de pied dans le ventre", a raconté le ministre. "Celle-ci est morte alors qu'elle était transportée à l'hôpital", a-t-il précisé.
"Le SDF veut seulement faire l'amalgame pour semer le doute, la confusion. Le SDF fait de l'intoxication et la désinformation", a-t-il accusé. L'AFP n'a pu joindre de membres de la famille.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le SDF avait publié un communiqué affirmant que cette personne Mme Virginie Takoguem, était "mandataire du SDF dans un bureau de vote". Selon le texte, elle a été "assassinée par les responsables locaux du RDPC à la fin des opérations électorales".
"Son seul crime est d'avoir voulu protéger la sincérité du vote qui donnait le SDF vainqueur à l'école publique de Keng (à Bandjoun). Tout en s'indignant de la passivité et la complicité des éléments de forces de l'ordre présents durant les échauffourées, le SDF condamne avec la dernière énergie ce crime crapuleux et exige que lumière soit totalement faite sur cette forfaiture inadmissible", concluait le communiqué.
© AFP
La femme tuée dimanche à Bandjoun (ouest), et dont l'opposition affirme qu'elle était sa représentante locale, était une "militante" du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (RDPC-au pouvoir) a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement camerounais.
Cette femme de 54 ans "a été assassinée par un repris de justice, peut-être un sympathisant du SDF (Social Democratic Front - opposition)", a affirmé auprès de l'AFP, M. Issa Tchiroma, le porte-parole, également ministre de la Communication.
Selon lui "au premier décompte (des voix), il y a eu une contestation. On a repris une deuxième fois et une troisième fois, le RDPC est arrivé en tête avec 106 voix contre 30 pour le SDF". "Cette dame, militante du RDPC, exultait de joie. Le repris de justice l'a mal pris et lui a donné un coup de pied dans le ventre", a raconté le ministre. "Celle-ci est morte alors qu'elle était transportée à l'hôpital", a-t-il précisé.
"Le SDF veut seulement faire l'amalgame pour semer le doute, la confusion. Le SDF fait de l'intoxication et la désinformation", a-t-il accusé. L'AFP n'a pu joindre de membres de la famille.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le SDF avait publié un communiqué affirmant que cette personne Mme Virginie Takoguem, était "mandataire du SDF dans un bureau de vote". Selon le texte, elle a été "assassinée par les responsables locaux du RDPC à la fin des opérations électorales".
"Son seul crime est d'avoir voulu protéger la sincérité du vote qui donnait le SDF vainqueur à l'école publique de Keng (à Bandjoun). Tout en s'indignant de la passivité et la complicité des éléments de forces de l'ordre présents durant les échauffourées, le SDF condamne avec la dernière énergie ce crime crapuleux et exige que lumière soit totalement faite sur cette forfaiture inadmissible", concluait le communiqué.