Cameroun : Le Purs sensibilise contre le cholera

Cameroun : Le Purs sensibilise contre le cholera

Purs Cholera:Camer.beDepuis près de deux mois, le Cameroun vit sous la menace d’une épidémie généralisée du cholera. Des centaines de morts déjà enregistrés. Presque toutes les régions sont touchées. Malgré les multiples appels au changement des comportements du ministre de la santé, la menace reste permanente et on enregistre des morts tous les jours. Le bilan est lourd et s’alourdit tous les jours. Les populations parmi les plus pauvres sont désemparées, les hôpitaux ne désemplissent pas, de nouveaux cas sont décelés au quotidien. Les grandes métropoles telles Douala et Yaoundé ou règnent une promiscuité  et une insalubrité sont les lieux privilégiés de cette pandémie. Il faut réagir au plus vite avant que la situation ne devienne catastrophique. Plus que jamais, la solidarité de tous est nécessaire pour bouter hors ce fléau social.

Pour faire face à ce fléau, les militants du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, parti politique dont le principal centre d’intérêt est le bien être des populations ont décidés de prendre le taureau par les cornes. Un programme « Stop au cholera » initié par ce parti et qui durera des semaines a été inauguré ce jour à Douala. Par son slogan « Avec le Purs, combattons tous ensemble le cholera », le parti des jeunes entend descendre dans toutes les villes du Cameroun ou sévit le cholera pour apporter non seulement un réconfort aux malades et à leurs familles mais également sensibiliser les populations sur les méthodes usuelles, faciles à appliquer pour éviter cette maladie. Douala était la première étape de ce programme.

Les quartiers Bepanda, New bell, Nylon, Ndokoti, et Pk14 sensibilisés.

La journée du vendredi 1er avril était longue pour les jeunes du Purs, commencée très tôt le matin, elle ne se terminera qu’à la tombée de la nuit. Ils étaient plus d’une centaine qui, Prospectus à la main, ont sillonnés les quartiers bepanda, new bell, nylon, ndokoti et pk14. Sur les prospectus on pouvait lire les méthodes d’hygiène déclinées en 6 points à respecter pour éviter le cholera. Elles vont de la consommation de l’eau potable à l’utilisation des latrines protégées en passant par le traitement des crudités et des aliments froids ainsi que laver les mains au savon avant de manger et après les selles.

Autant le message des jeunes du Purs était reçu avec enthousiasme par les populations, autant, il faut le noter pour le déplorer que les conditions  de vie de certaines de ces populations soient propices à l’évolution du vibrion cholérique responsable du cholera.

Au marché de bepanda par exemple, les marchands de fruits se la disputent avec les tas d’ordures. Ici on rend l’autorité politique responsable de tous les malheurs. Les populations disent etre abandonnées à leur triste sort par les politiques. Plus loin, on se jette les responsabilités d’une saleté ambiante propice au cholera. Heureusement que le Purs est là pour prodiguer des conseils. A Ndokoti, la vieille bayam sellam félicite bénit les jeunes « Cela me fait chaud au cœur, que des jeunes sans contre partie aucune s’engagent à nous sensibiliser contre le cholera qui nous tue tous les jours. Allez de l’avant mes enfants DIEU vous le rendra »

Du coté de New Bell, l’émotion était à son comble. Ce quartier parmi les plus populeux de la ville de Douala côtoie le cholera au quotidien. La campagne de sensibilisation du Purs est elle arrivé au bon moment ? Sur le visage de Mme Noukam, on pouvait lire l’émotion  « C’est le cholera, cette maladie a attrapé ma tante. A l’heure où je vous parle elle est entre la vie et la mort à l’hôpital. A la maison, c’est la panique générale, nous avons peur d’être tous contaminés. Nous habitons photo golden. Dites au gouvernement de faire quelque chose sinon nous allons tous mourir » Le même message cette fois plus radical a été lancé à Pk14. Ici, Mr Teffo n’a pas mis les gangs « Le ministre de la santé parle depuis de cette maladie qui nous menace. Son discours s’arrête dans son bureau à Yaoundé, il faut qu’il nous envoie le chlore. Vous au moins les enfants vous nous apportez une chaleur réconfortante. Vous nous rassurez qu’il y en a qui pense à nous d’en bas. Merci pour vos conseils, nous les appliquerons à la maison et dans nos familles. Nous vous sauront infiniment gré »

Au finish et sans nul doute, le Purs a réussi un pari, celui de faire prendre conscience aux populations que prévenir vaut mieux que guérir et que leur santé ne sera que ce qu’ils voudront qu’elle soit. Apres Douala ce sera les autres villes, pour notre bien-être à tous.

© Correspondance : Cellule de communication du Purs


02/04/2011
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