Cameroun: Le journaliste Jean Claude Mbédé répond à Suzanne Kala Lobé

A  Suzanne Kala Lobé, Douala - Cameroun .Chère compatriote, J'entrerai comme vous même, dans le plein du sujet, mais, je vous parlerai en "français facile», pour éviter comme vous, de me fourvoyer dans une sorte de masturbation intellectuelle, en essayant d'user des formules narcissiques pour brouiller les pistes de la réflexion, et ne pas finalement me faire comprendre... Je vois bien comment vous descendez de la tour EIFEL pour parler à vos compatriotes, vous qui semblez découvrir sur le tard un patriotisme par trop débordant le quel vous n'avez malheureusement pas  brillé  de manière particulière au cours des premières années de votre maturité. 
 
D'ailleurs, la précocité ne fut finalement pas de votre coté, puis que "au cœur de vos 18 ans" , vous prendriez tous vos fantasmes marxistes et même votre grande ignorance pour de la connaissance absolue. Quelle pitié ! Mais, je suis gêné de vous rappeler qu'entre le début des années 70, période où  vous étiez engouffrée dans les méandres profonds de la puberté pensante et durant la quelle  la plupart des membres de la diaspora actuelle , que vous accablez de votre ignorance et votre malhonnêteté n'étaient même pas nés, et le moment où  vous tentez , en 2009, de bafouer l'un des piliers de la proclamation universelle des droits de l'homme , à savoir la liberté de s'exprimer, beaucoup de temps est passé.

La " tardivité intellectuelle" ne se contamine pas, ma chère Suzanne Kala Lobé. Croyez vous vraiment que votre don de "SABITOU" ,votre patriotisme sur le tard , votre alignement subit et pour le moins compréhensible, à un régime de terreur et de vices, vous octroient aussi le droit de décider de qui doit ou pas, prendre  en un temps relativement "jeune" , conscience des dangers qui guettent le Cameroun que nous aimons tous? Je ne puis citer Castro et les autres  qui, je le découvre  à l'instant, régnèrent au moment où vous fûtes vos premiers pas dans le maquis, comme militante d'une action politicienne, autrefois qualifiée de "bandite"... Génération 76, comme la plupart des jeunes de la diaspora, je n'ai connu pour notre histoire non lointaine que les BIYA, BONGO,SASSOU... pour ne citer que ceux là, qui reviennent tous les jours de notre ère , dans les forums de discutions des jeunes africains en Afrique ou même de la diaspora, à qui vous adressez votre pamphlet mal inspiré, plein de stéréotypes et d'une stérilité qui n'a d’égal que le mensonge, et sans fonds de pensée dirigée.

On n'en retient pas grand chose, en dehors des insultes que vous dissimulez comme d'habitudes dans des formules colonialistes, au demeurant bien élaborées; On en retient que  de votre arrogance habituelle, et votre ivrognerie langagière, laquelle  est paradoxalement le fruit de vos années d’"exil" dans les années que vous citez, pour vous mettre à l'abri des pratiques que vous essayez d'étouffer aujourd'hui. Ce faisant, vous m'avez aussi bien provoqué qu'un serpent, et vous doutiez bien que votre offense, trouverait de la réplique. Au fait, que faisiez vous en France, qu'y avez vous fait? Pour quoi y avez vous été? Pourquoi avez vous milité dans d'autres formations "anti conformistes" dès votre retour au Cameroun, et qu'avez vous fait, vous qui jugiez le système politique inadéquat, et non susceptible de créer des conditions d'un réel épanouissement? Et pourquoi , tentez vous aujourd'hui d'obstruer le chemin de nombre de ce qui   pensent  aujourd'hui la même chose que vous avez pensée hier , et qui vous a décidé à militer dans les rangs de l'UPC et d'être l'une des portes paroles de l'opposition politique, avant de vous convertir , en "spécialiste d'escroquerie sociale et intellectuelle" , réglant ses comptes à vos détracteurs depuis les colonnes d'un journal, et profitant e quelque espace dans une petite chaine de télévision privée au Cameroun? Au fait, ma chère Suzanne Kala Lobè, êtes vous vraiment mieux placée pour donner des leçons de patriotismes et de vie à des jeunes qui font des sacrifices, en se privant de leur pays des années durant, en empruntant le chemin de l'Exil pour mieux le changer? Qu'avez vous fait de votre vie et pour le Cameroun?
 
Je viens d'être journaliste au Cameroun. Le journalisme est un métier que l'on fait avec toute la force de son énergie juvénile, entre 20 et 35 ans. Dans les années que vous citez, je ne vous ai jamais lue citer comme les Jean Claude OTTOU, ABEL MBENGUE, CLAUDE ONDOBO, HENRI BANDOLO. Autant que je ne vous connais pas de JOURNALISTE "spéciale" de notre ère, même au sein de la très nouvelle Canal 2 et la "nouvelle expression", dont vous avez fini par "chasser les lecteurs " à cause de votre "Sabitoutisme". Oui vous savez et connaissez tout. Vous ne savez pas que ce qui n'existe pas. Un jour, je vous ai même entendu proférer des inepties sur votre prétendue " non existence de DIEU". Vous vous rendez compte!

Au fait, vous ne connaissez rien... Vous ne savez rien. Tous ceux qui sont brillants en journalisme se voient récompensés. Je ne vous connais aucune distinction journalistique, comme celles que nous avons récoltées à travers la planète, et qui nous ont ouvert les portes parfois fermées comme celles de la maison blanche. Puis, en Afrique, le rêve de tout journaliste sérieux est de se frotter aux medias internationaux. Vous n'y avez jamais été perçue.

Vous êtes donc très mal placée pour donner des leçons. Vous n'en avez ni la qualité, ni la posture. Et nous vous le réfutons. Vous êtes une imposteure!

Je vous connais Suzanne Kala Lobè. C'est vous qui, en 2006, lorsque les camerounais s'élevèrent contre cette forme de vampirisme  qui a érigé les sectes et l'homosexualité mystique au chœur des pratiques  obligatoires et obligées, imposées aux jeunes pour leur réussite sociale, avez organisé une conférence au "Kaba Ngondo" pour défendre l’homosexualité. Vous avez frôlé le lynchage, souvenez vous... Ces jeunes là, venaient ils de la diaspora? Mais qu'est qui vous arrive, Suzanne Kala Lobé? je comprends. Votre héritage de la France est donc seulement cette homosexualité qui fait de vous une lesbienne pure et dure, sans enfant, sans mari et sans cœur? Vous n'avez aucun avenir à défendre. Nous autres avons des épouses, des maris, des enfants dont nous voulons bien défendre le futur. Notre combat n'est donc pas le votre. SVP, videz le plancher. Pour une fois, laisser circuler, et vous pouvez aussi la boucler, sans que vous ne cessiez d'être lesbienne. Bien plus, je sais comme vous que, la faim et la famine ont fini par avoir raison de vous. Car, le régime a affamé tout le monde au Cameroun, et vous a contrainte à vous aligner, la pauvre Suzanne! Alors, vous auriez décidé de vous allier, comme beaucoup d'autres traitres, qui ne peuvent supporter la faim un temps, et réunir de meilleures conditions pour manger à perpétuité. Mais de là à défendre la machine criminelle, qui a travaillé ces dernières années, à imposer sectes, homosexualité, famine et pauvreté dans nos famille, vous avez fait fort. En vous attaquant ouvertement à de jeunes compatriotes dont le seul crime est de dire tout haut ce qui dans quelques mois risque de transformer notre pays aimé de tous en un champ de guerre, vous avez révélé votre visage d'ennemi de la république. Et je reste convaincu, comme rappelé plus haut, que vous n'avez rien à défendre. Ni Enfant, ni mari, ni famille, ni avenir, Lesbienne et vielle de votre état. Pauvre de vous même. La puissante machine criminelle faite d'homosexuels et sectaires, qui assassinent le rêve dans notre beau pays, va bientôt d’écrouler. Et votre gesticulation prendra fin, car, le diable ne peut résister à la force de DIEU.
 
En cautionnant ainsi ces crimes qui, tôt ou tard ressurgiront et permettront à ceux que vous vilipendez de racheter le sang des jeunes du Cameroun, et aussi des personnes qui laissent leur vie à cause du régime, vous vous inscrivez derechef sur la liste des judiciables de l'histoire. Et vous serez jugée.

Usez bien de la langue, du verbe, du vocabulaire et de la grammaire coloniale pour distraire ceux qui ne vous connaissent pas. Mais, sachez que ce sont des instruments qui ont perdu de leur performance, et ne peuvent plus empêcher les camerounais de crier leur ras le bol. Que nous soyons à la Tour EIFEL, à VENISE ou à Londres, notre seul souci est de dire tout haut, ce que ne peuvent dénoncer nos concitoyens qui sont au Cameroun.

Vous parlez de fantasmes? Alors, les 136 jeunes abattus dans les villes du Cameroun l'an dernier en 5 jours, parce qu'ils refusaient  tout changement de leur constitution sans leur avis, étaient ils de la Diaspora? Le rapport du Comité Catholique contre la faim est il le fait de la diaspora, lorsqu’il affirme que le président camerounais en 1997, disposait déjà dans ses comptes de plus de 70 millions d'euros, sans compter les millions qu'ils alloue aux sectes les plus dangereuses, dont il est parfois le président d'honneur, c'est nous qui l'avons rédigé?

Au fait, que reprochez-vous à la diaspora camerounaise, ma chère Suzanne Kala Lobè? Vous lui reprochez de dénoncer les pratiques du régime qui nous gouverne depuis près de 50 ans, et qui nous prive du développement? Non, vous ne réussirez pas. Et ceux qui vous applaudissent, se basant sur un habillage malhonnête des paroles, font pitié. J'ai même lu que vous êtes une des meilleures "CHRONIQUEUSES POLITIQUES" du Cameroun. SVP, Remboursez! De quelle chronique s’agit-il? De quelle politique s’agit-il? De quel Cameroun s’agit-il? De quel journalisme s’agit-il? Plus jamais ce genre d'insulte à une profession qui sait choisir et entretenir ses adeptes. Il s'agit de la prestidigitation intellectuelle et du maraboutage que vous faites ma chère Kala Lobé. Relisez-vous et vous saurez choisir votre posture. Celle d'une veillotte tenaillée par la peur du vieillissement, et une lesbienne sans âme sans cœur, ni affection, qui n'a rien de social à défendre.

Je vous sais courageuse. Vous aurez le courage de me répondre, en soulignant au passage mon "étroitesse d'esprit", et mon analphabétisme. Puisque le seul esprit vif, qui sait tout et a raison c'est vous. Vous êtes le savoir et la connaissance personnifiées. Bravissima! Mais, au Cameroun, nous en connaissons d'autres: Xavier Messe, Alain Blaise Batongue, Valentin Zinga. En dehors de Mutations ou le Messager, ils font entendre leurs voient dans les instances internationales, et risquent leur vie au quotidien, en dénonçant les tares de nos dirigeants. Je n'aime pas citer les gens, mais, retenez qu'on ne peut corriger les hommes qu'en les présentant tels qu'ils sont. Ceux que vous accablez sans façon avec une bonne dose de cynisme et de malhonnêteté, ont des intérêts à défendre : un pays qui leur est cher et des enfants à qui ils voudraient le léguer. Pourquoi pourriez-vous combattre? Alors, n'en n'empêchez pas les autres.

Les mêmes choses que dénoncent les jeunes camerounais de France, d’Allemagne, d'Angleterre, d'Italie et du reste du monde, ce sont les maux que dénonçait Barak OBAMA la semaine dernière!  En fin, ma chère Suzanne Kala Lobè, vous ressemblez à un mort qui a peur de sa fin, et voudrait entrainer tout son entourage. Vous avez fait votre époque, et nostalgique de vos jours, vous supportez mal que ceux qui sont jeunes aujourd'hui, aient plus de moyens que vous à l'époque de votre banditisme politique, pour  se faire entendre, et non seulement, aient plus de contenu dans leur message, ce qui est largement loin, très loin de l'agitation qui vous caractérise, et du jonglage dont vous usez pour ne tromper que ceux qui ne vous connaissent pas. Les temps ont changé. 
 
Bien à vous!



25/07/2009
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