Cameroun: JEAN JACQUES EKINDI face aux internautes

meroun: JEAN JACQUES EKINDI face aux internautes

Jean Jacques Ekindi:Camer.beQue s’est-on dit à la 1ère facebook party? Procès-verbal  de la facebook party du 22/12/10. Les participants à la 1ère facebook party qui s’est tenue au Complexe du Dr Ekindi le 22/12/10 avec l’Hon. Jean-Jacques Ekindi ont échangé de façon ouverte et libre sur les points suivants :1.Brève introduction à la facebook party par l’Honorable Jean-Jacques Ekindi. 2.Comment peut-on expliquer le malaise et la défiance que les jeunes Camerounais éprouvent vis-à-vis de la politique? 3. Quelle est la responsabilité des adultes et des élites dans cette situation?
4.Quelle est la responsabilité des jeunes eux-mêmes ?

5. Quelle est la responsabilité des leaders et des partis politiques dans cette désaffection vis-à-vis de la politique?
6. Quels peuvent être les avantages et les inconvénients de l’Internet dans une bataille d’émancipation nationale comme celle du Cameroun ?
7. N’est-il pas temps de s’inscrire massivement sur les listes électorales pour assurer la victoire du changement en 2011?
8. Que convient-il de faire dès maintenant pour participer à la formidable bataille de 2011?
9. Quel pourrait être l’impact de la crise ivoirienne sur la situation camerounaise?
10. Quand et où aura lieu la prochaine facebook party?

Les échanges se sont déroulés de manière très cordiale et ouverte sur environ deux heures d’horloge. Toutes les idées étaient les bienvenues. Elles étaient ensuite critiquées et amendées. Aucune obligation de synthèse ou de consensus ne pesait sur l’auditoire, l’essentiel reposant sur l’éclairage apporté par les échanges. C’est ainsi que l’on a pu dégager quelques points saillants sur les sujets évoqués, le tout étant encore bien entendu ouvert au débat

Points saillants :
1. En introduction, l’honorable Jean-Jacques Ekindi a souhaité la bienvenue à tous. Puis il a remercié et félicité les participants à cette facebook party pour l’intérêt qu’ils portent aux affaires publiques et plus particulièrement politiques. Il a ensuite précisé que nos débats seront centrés sur les problèmes politiques à l’exclusion des centres d’intérêts multiples que chacun est susceptible d’aller chercher sur le net (rencontres, job, art etc..). Il a enfin précisé que les débats sont libres et que chacun peut s’exprimer indépendamment de sa religion, de sa tribu ou de sa chapelle politique. L’essentiel étant que le souci de faire avancer le Cameroun nous anime tous et que du choc des idées naisse l’étincelle qui va mettre à feu la fusée du développement de notre pays. Il a invité l’assistance à éviter l’attaque et l’invective contre des personnes et à privilégier la critique des idées et non de leurs porteurs ou de leurs avocats. Puis il a ouvert le débat.

2. Le désintérêt des jeunes pour la politique est réel, qu’il s’agisse du militantisme dans les formations politiques, de l’engagement dans des causes politiques et même de leur participation dans le débat. L’assistance a constaté cette désaffection, il y a eu débat sur les raisons de ce désenchantement. Tout les orateurs étaient unanimes sur la nécessité de tout faire pour que les jeunes prennent leur importante place aussi bien dans le débat que dans l’action politique car ils sont concernés à un double titre : C’est de leur avenir qu’il s’agit d’une part, et d’autre part ils détiennent l’énergie dont la transformation sociale a besoin pour s’accomplir dans de bonnes conditions.

3. La responsabilité des adultes pointée du doigt par les jeunes comporte entre autres aspects le refus de promouvoir les jeunes d’une façon générale, le manque d’initiation et de formation des jeunes à la chose politique, la précarité à tous égards de la situation du jeune Camerounais, la réticence des parents à encourager les jeunes à s’investir dans la politique active, sachant que cette activité, mortelle dans le passé est encore pleine de dangers et d’incertitudes actuellement. Enfin les leaders et les partis politiques jouissent d’une mauvaise réputation, à savoir qu’ils sont tous plus ou moins corrompus, veules, inconsistants, versatiles et mus par leurs intérêts personnels. L’assistance a convenu qu’il convient de ne pas généraliser hâtivement et loger tous les partis et leaders politiques à la même enseigne. La corruption étant généralisée au Cameroun, il est normal qu’elle affecte aussi les acteurs politiques. Les citoyens doivent dès lors faire preuve de discernement. Quant aux autres aspects de cette responsabilité, ne faut-il pas les considérer comme partie intégrante de la demande de transformation sociale exprimée dans la volonté de changementω

4. La responsabilité des jeunes s’explique par l’illusion qu’ils peuvent vivre leur propre vie en spectateurs, qu’ils peuvent laisser le rôle d’acteurs aux autres, eux, les jeunes, se contentant simplement de subir et de critiquer, voire d’attendre un messie. Aucune raison ne peut justifier que les jeunes ne s’impliquent pas dans la construction de leur avenir. Nous devons tous y travailler.

5. La responsabilité des leaders et partis politiques telle qu’elle est perçue a été évoquée au point 2. Il faut donc à la fois compter sur les anciens leaders les plus performants et encourager l’émergence de nouveaux leaders en évitant toute complaisance dans un cas et dans l’autre.
6. Les avantages et les inconvénients d’Internet : Le réseau de réseaux est un instrument extrêmement puissant qui va profondément marquer le 21ème siècle. Il comporte également des risques dont l’importance des effets est corrélée à sa puissance même. Il appartient aux Camerounais, en particulier à ceux qui militent pour le changement véritable de savoir l’utiliser et d’en minimiser les risques.

7. Faut-il s’inscrire massivement sur les listes électorales ω Assurément il faut le faire, personne n’en disconvient. Mais il faut le faire dans de bonnes conditions de clarté et de transparence. Ces conditions sont-elles réunies avec ELECAM? Non. Alors faut-il s’inscrire tout de même? Faut-il reconduire un fichier qui a donné 85% des députés de l’Assemblée Nationale au RDPC? Ne faut-il pas prendre le temps pour mettre en place une stratégie qui contraindra ELECAM et l’Administration Territoriale à un maximum de transparence et à une exposition minimale à l’influence du RDPC? Le débat reste entièrement ouvert.

8. Que convient-il de faire dès maintenant pour participer à la formidable bataille de 2011? Choisir son camp, choisir son parti, choisir son candidat et s’engager à fond.
9. L’impact de la crise ivoirienne sur le Cameroun, l’Afrique et le Monde est incommensurable. Les principes fondateurs de la coopération internationale, le droit des nations et des relations interétatiques a été fondamentalement transgressé, l’ONU, l’Union Africaine, la CDEAO se sont reniés, la BCEAO (Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a violé le principe cardinal d’un compte ouvert au nom d’un Etat. Le débat sur cette question a été renvoyé à la prochaine facebook party

10. La 2ème facebook party aura lieu le Marcredi 29 Décembre 2010 à 16 h30 au Complexe Dr Joël Ekindi à Deido Douala
Contact : Site : www.JeanJacques.Ekindi.com    Mail : soutenons.ekindi@yahoo.fr
06 22 38 44 88 / 06 63 61 09 97

© Correspondance : Patrice EKWE SILO EDIMO


29/12/2010
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