Cameroun: Grande toilette du Palais des Congrès à la veille du sommet sur le Golfe de Guinée

YAOUNDE - 20 JUIN 2013
© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune

Le voile gris qui enveloppait Yaoundé mercredi matin, maintenant une atmosphère frisquette sur la capitale, n’empêchait pas le palais des Congrès de montrer un visage frais et éclatant, comme les matins qui suivent une bonne nuit. A deux jours des premières arrivées du Sommet inédit sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée, le bel ensemble de Nkolnyada a déjà une allure autre que celle que ses visiteurs habituels lui connaissent. C’est un quadragénaire bien portant que de grandes et petites mains bichonnent.

Les plus visibles, ce sont les peintres. Leurs pinceaux ont jeté une longue et épaisse pellicule blanche sur le centre. Depuis les murets qui serpentent le long de la voie d’accès jusqu’aux bâtiments des flancs cachés, où se trouve la machinerie du palais. A l’intérieur, les effluves de cette rénovation embaument l’air qui parfois porte aussi une fragrance de savon de grand…ménage. Accroupis, des techniciens de surface s’emploient, en effet, à détacher des interstices du sol carrelé la moindre saleté. C’est le nec plus ultra du nettoyage. Pour autant, au dehors, on se retourne volontiers vers le bon vieux balai à fibres de palmier pour dégager des monticules de déchets.

Ailleurs, les grands moyens s’imposent. Tel ce chariot élévateur qui porte des ouvriers aux sommets de portes géantes qui donnent accès aux salles de réunion. Le bois de l’encadrement, par la magie du vernis, brille à nouveau. Comme diverses parties du carrelage tacheté qui habille l’immense salle des pas perdus du palais. Une brosse mécanique qui passe et repasse fait revivre le marbre assombri. La mécanique, même miniaturisée, est partout là où la main de l’homme ne suffit pas. Pour gommer, par exemple, les traces que des affiches ont laissées à l’entrée latérale, une perceuse précédée d’un bouquet brossant ramènent les murs défigurés au statu quo ante. Parfois, il faut enlever un carreau échancré et le remplacer. Au final, la façade beige est ravalée.

Actives depuis les premières heures de la journée de travail, les équipes qui font la toilette des lieux n’ont pas obligé la maison à fermer pour cause de travaux. D’ailleurs, entre les réunions du management et celles des visiteurs, plusieurs cadres du palais des Congrès inspectent l’avancée de la grande tâche que d’autres yeux scrutent. Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, s’est ainsi laissé guider à travers le dédale de ce chantier par le directeur général, Christophe Mien Zok.


21/06/2013
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