Cameroun, Diaspora: Des imposteurs aux trousses de Biya

Cameroun, Diaspora: Des imposteurs aux trousses de Biya 
 

Manif Code:Camer.beQuelques compatriotes vivant à l'étranger et notamment dans des pays d'Europe,s'illustrent chaque jour par des comportements qui jettent un voile nauséabond sur leur identité. Quelques compatriotes vivant à l'étranger et notamment dans des pays d'Europe, s'illustrent chaque jour par des comportements qui jettent un voile nauséabond sur leur identité. Après la plainte de l'instigateur de Cap Liberté Djeukam Tchaméni au Tribunal Pénal International, plainte dont l'issue a connu un fiasco il y a quelques années, la meilleure maintenant est cette trouvaille qui parcourt le monde via Internet.

Il s'agit d'une plainte contre Paul Biya déposée le mardi 02 au parquet de Paris par le Conseil des Camerounais de la diaspora (CDC), groupuscule de Camerounais à la moralité douteuse vivant en France. Ces compatriotes d'un genre nouveau accusent le président Paul Biya de «recel de détournement de fonds publics», en l'accusant d'avoir constitué en France, un patrimoine immobilier financé par des détournements. Et comme si cela n'était pas suffisant, ce lundi 22 février en principe, le Code fait encore parler négativement de lui en portant une nouvelle plainte contre le chef de l'Etat. L'on se souvient de l'échec sur l'affaire des biens mal acquis contre Paul Biya, histoire ayant défrayé la chronique l'année dernière. Il ne s'agit plus cette fois de biens mal acquis. On lui reproche maintenant à d'avoir fait tuer des Camerounais, pour la plupart des jeunes, lors des émeutes de février 2008. Passons.

Faut il rappeler qu'en accédant au pouvoir en novembre 1982, le président Paul Biya avait lancé un appel à tous ses compatriotes ayant quitté le pays pour une raison ou pour une autre, les exhortant à revenir au Cameroun afin de construire ensemble une nation forte et prospère? Au cours de ses discours par la suite, il a réitéré ses bonnes dispositions en annonçant qu'aucun Camerounais n'aura plus besoin de prendre le maquis pour exprimer ses opinions. Beaucoup ont accepté cette main tendue du président de la République. Malheureusement, d'autres sont restés sur leurs positions, estimant que le miracle attendu ne se produira jamais. Entraînant par ailleurs avec eux, bien des disciples recrutés parmi les rêveurs innocents, non sans se constituer au final en une syndicale de rébellion, question de masquer les réels mobiles de leur exil volontaire. Ayant perdu toute notion de patriotisme et de nationalisme, ces réfugiés du dimanche devraient cacher leur honte d'avoir abandonné le champ de construction de leur pays pour aller se régaler des sacrifices des autres. C'est n'est pas en insultant de l'extérieur leurs dirigeants que les Anglais ont construit le Royaume-Uni. Ils l'ont bâti en restant chez eux, probablement avec des influences venues d'ailleurs.

Ce n'est pas dans une clandestinité de bas étage que certains Camerounais de mauvaise foi (qui n'apportent curieusement rien à leur pays), prétendront construire ce qu'ils vivent dans leurs terres d'accueil. Qu'ils viennent au pays, mener comme nous, le combat en toute liberté. La critique ne peut avoir une influence positive que lorsqu'elle a une emprise directe sur les populations, et non lorsqu'elle se limite à quelque activisme isolé de voyous, malhonnêtes, voleurs, prétentieux et repris de justice reconvertis en exilés. Couvrir donc injustement le patriarche des patriarches du Cameroun Paul Biya de telles affabulations injurieuses, relève d'un véritable procès en sorcellerie que nul ne peut encourager. C'est pourquoi il faudrait que le président de la République s'entoure désormais de patriotes, et non des récupérateurs et profiteurs opportunistes qui lui gravitent autour, pour se doter de professionnels dans ses stratégies de communication.

Le Cameroun faut il le redire ici, est un Etat souverain régi par des lois et des textes propres. Aucune juridiction d'un autre Etat tout aussi souverain, n'a le droit de s'immiscer dans les problèmes spécifiques aux Etats, encore moins d'intenter un quelconque procès contre un chef d'Etat en fonction. La justice de chaque pays est incompétente à juger des problèmes relevant de la souveraineté d'autres Etats. Il en va de la France comme tous les autres. En outre, la justice française ne saurait se substituer ni à la Cour Internationale de justice, ni au Tribunal Pénal International. Prétendre traduire Paul Biya, arrivé au pouvoir par les mécanismes constitutionnels, puis maintes fois élu démocratiquement, devant quelque tribunal, même étranger est une bassesse des plus idiotes. Paul Biya est par ailleurs différent des putschistes qui défoncent les portes de bien des palais autour de nous. Plus qu'une imposture, c'est une injure aux Camerounais et au Cameroun de porter plainte contre le chef de l'Etat. Pour un patriote qui aspire à une certaine notoriété, un tel irrespect de son pays et ses compatriotes serait difficilement pardonnable. S'il est vrai que la démocratie suppose une liberté d'expression, il demeure qu'elle ne saurait s'accommoder ni de la propension préméditée à la haute trahison, ni d'une imposture faite à la responsabilité ou à l'honneur de ce grand homme qu'est le président Paul Biya.

© La Météo : Dieudonné Mveng



26/02/2010
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