Cameroun: Club Camerounais de la Renaissance: « Faire du Cameroun, un pays où il fasse bon vivre pour tous ses enfants »

 

Drapeau Cameroun:Camer.beChers compatriotes, amis du Cameroun,Le Cameroun, notre « Beau Pays », est un pays de paradoxes. En effet, les fils de ce pays rayonnent partout dans le monde et dans toutes les disciplines. Leur potentiel est tel qu’il apparaît clairement que s’ils le voulaient, ils pourraient transformer leur pays en un paradis terrestre. Nous avons dit paradoxe ? Oui paradoxe car, il y a un peu plus de trente ans, le Cameroun était en avance sur un pays comme la Corée… Incroyable n’est ce pas ?  Pourtant c’est vrai bien qu’à présent entre ces deux pays, la comparaison soit désormais et pour longtemps en faveur du second.

Aujourd’hui, nos parents restés au pays meurent faute de soins de première nécessité : pour une simple perfusion, pour un pansement lorsque le « Western  Union » que la diaspora pourvoyeuse est  devenue, ne réagit pas au quart d’heure.

Chers compatriotes, c’est  trop facile de montrer du doigt les coupables de toujours : l’esclavage, la colonisation, les hommes qui nous gouvernent, et que sais-je encore ? Savons-nous simplement que depuis la vulgarisation de l’Internet, le monde entier est devenu un village ? Que les recettes d’hier sur la gestion des Hommes et des cités ne sont plus valables aujourd’hui ?

Ce sont les hommes qui font l’histoire

NON, au Club Camerounais de la Renaissance (C.C.R.), nous ne croyons pas à la génération spontanée, nous ne croyons pas que les choses vont changer tout naturellement au Cameroun. Nous ne croyons pas au miracle, à cette main divine que certains attendent et qui apporterait un mieux vivre à notre peuple. Oui, nous croyons à l’Homme qui a tous les ingrédients pour transformer une mer de sable en un El Dorado.

Dans beaucoup de pays dans le monde, la diaspora (ces nationaux allés à l’extérieur notamment pour s’instruire, pour vivre d’autres expériences), a joué un rôle capital, dans la remise de leur pays sur les rails ; citons entre autres exemples : Israël, l’Iran, le Mali, le Cap-Vert, les pays de l’ex-Yougoslavie.

Aujourd’hui, nos compatriotes restés au pays croient dur comme fer dans leur majorité qu’avec notre concours, demain sera un autre jour. Mais notre attitude passive, notre irresponsabilité de toujours penser que nous n’y sommes pour rien et nous n’y pouvons rien, ne peut nous aider.

Chaque peuple n’a-t-il pas les dirigeants qu’il mérite, sauf sans doute le peuple Camerounais n’est ce pas ? Arrêtons de jouer et admettons sans aucune honte, qu’à l’instar des autres, nous méritons les nôtres ; du moins pour ceux qui en doutaient encore.

Qui aura la charge de reconstruire notre pays si nous ne le faisons pas nous- mêmes ? La France ? Les bailleurs de fonds ? Et si oui pour quel Intérêt le feront-ils et deviendraient-ils intelligents à notre place ?

Alors, je sais que beaucoup d’entre vous, sont sensibles à ces quelques mots, et se demandent « On va faire comment ? ».
Je vous propose que la diaspora saisisse l’échéance de l’élection présidentielle de 2011, pour marquer une véritable RUPTURE, pour faire le deuil du passé, et se tourner résolument vers l’avenir.

Alors que faire ?

Nous, membres du C.C.R. pensons qu’aujourd’hui et plus précisément à la veille de l’élection présidentielle de 2011, aucun camerounais n’a plus le droit d’adopter l’attitude passive du passager qui regarde passer le train sur le quai d’une gare. En effet, laisser d’autres décider de notre avenir, sans que nous ayons à dire notre mot doit faire désormais partie des choses à proscrire collectivement.

Nous devons  acter que plus jamais, nous ne resterons passifs, quand il va falloir choisir les femmes ou les hommes qui auront la lourde tâche de gérer notre pays.

Et pour passer de la parole aux gestes, nous saisirons l’opportunité des prochaines élections présidentielles de « 2011 », pour écrire cette nouvelle page de notre histoire.

Nous choisirons parmi tous les candidats à la candidature notre candidat et lui remettrons une synthèse des doléances des camerounais.

COMMENT PROCEDER ?

Pour être plus précis, c’est le moment de nous mobiliser pour peser dans la désignation de la personne qui sera choisie pour diriger notre pays pendant les sept prochaines années.

Le Club Camerounais de la Renaissance (C.C.R.) de concert avec toutes les autres plates-formes qui adhèrent au projet, va mettre en place un Comité de Pilotage.  Au sein de ce Comité, Chaque pays étranger adhérent à ce projet, sera représenté par un collège de cinq personnes. Le Cameroun y sera représenté par quatre grands centres (Maroua, Yaoundé, Bamenda, et Douala) Chaque pays adhérant et chaque centre aura pour tâche de créer, une commission électorale (initiation à l’expression de la citoyenneté).
Afin de marquer une véritable rupture tout en faisant de deuil du passé et en nous tournant résolument vers l’avenir, nous vous proposons un plan d’action, réparti en plusieurs actes qui sont :

Acte 1 Comité de Pilotage

Le Comité de Pilotage, aura la tâche de contacter toutes les associations politiques ou apolitique, pour leur faire part de ce projet dont la liste électorale sera constituée uniquement des camerounais et des camerounais d’origine établis à l’extérieur.
 
Acte 1.1  Qui peut faire acte de candidature ?
 
Peut faire acte de candidature :
- tout camerounais, patriote, éligible à l’élection présidentielle et présenté par un parti ou un mouvement adhérant au projet,
- Il doit avoir une vision claire des enjeux, une détermination sans faille, d’un savoir – faire avéré dans la conduite des Hommes et dans la gestion de la cité.
- qui s’engage formellement par écrit à respecter le verdict des primaires et dont de soutenir le candidat qui y recueillera le maximum de voix.
Acte 2  Collège Electoral

Les membres du Comité de pilotage vont créer dans leur structure respective, une commission électorale. Celle-ci, sera composée principalement des représentants des associations. Chaque candidat peut désigner son représentant au sein de chacune d’elle. La commission électorale aura pour mission de confectionner la liste électorale et de la rendre publique au moins quinze jours avant les élections.
 
Acte 3 Collecte des candidatures

Le comité de pilotage va recenser toutes les candidatures jusqu’à une échéance définie ; mars 2010 au plus tard. Cette liste sera envoyée le même jour à tous les pays adhérant au projet et ayant au moins un membre au sein du Comité de Pilotage.

Acte 4  Edition de bulletins de vote

La commission électorale fera éditer des bulletins de vote. Ce sera un bulletin unique où figureront tous les candidats classés par ordre alphabétique. C’est un scrutin à un seul tour ; l’électeur devant simplement cocher  le nom du candidat de son choix, ou de l’entourer.

Acte 5 Primaires

Les primaires pour identifier le candidat dont le projet retient l’attention de la majorité des camerounais, seront organisées dans chacun des pays courant avril. Le dépouillement sera effectué séance tenante, signé par tous les représentants du bureau de vote. Un candidat n’ayant pas de représentant, se verra attribué un d’office.
Les élections pourront se faire par procuration (mandat), par correspondance, ou par Internet
A la fin des primaires, les procès verbaux seront envoyés au Comité de pilotage. Les bulletins de vote seront conservés un mois maximum par la commission électorale. En cas de réclamation, le Comité de Pilotage peut exiger un nouveau décompte.

Acte 6 Dépouillement

Le Comité de Pilotage reçoit tous les procès verbaux. Organise une conférence de Presse à Paris éventuellement pour rendre public le rang qu’occupe chacun des participants. Il y aura en principe deux résultats (un pour les primaires organisés au sein de la diaspora et un pour les primaires organisés dans les quatre centres au Cameroun). Seuls les deux premiers pour chaque scrutin seront retenus.

Acte 7 Congrès National

De concert avec les différentes plates – formes camerounaises, il sera organisé un congrès au Cameroun pendant l’été 2010 (date à définir) pour départager les quatre candidats. Le collège électoral sera composé des membres du Comité de Pilotage (trois par pays étrangers et dix pour chaque centre au Cameroun, élus par leur pairs), qui pour l’occasion seront des grands électeurs et de trois représentant de chaque candidat au Cameroun.

A l’issue du congrès, une synthèse des attentes réelles des camerounais sera préparée par le Comité de pilotage. Elle sera intégrée au programme du candidat retenu.

Le candidat retenu de ces consultations devra bénéficier du concours de tous les autres, et d’un soutien logistique et financier de chaque pays participant qui devra organiser une collecte de fonds auprès des camerounais.

De nouveau, prenons nos responsabilités

Autant nous aurons le droit de dénoncer l’illégitimité du pouvoir si notre avis de citoyen n’était pas suffisamment pris en compte, autant, l’histoire aura raison de condamner notre démission face à nos responsabilités.

Nous appelons tous nos compatriotes et toutes les organisations associatives notamment camerounaises, à faire de ce projet le leur, afin que le rêve s’installe à nouveau dans le subconscient  de nos enfants.

Pour le Club Camerounais de la Renaissance,

Le Président, Paul YAMGA.Courriel appelccr@hotmail.fr, Site Web : www.c2renaissance.org

© Correspondance : Club Camerounais de la Renaissance

Paru le 14-12-2009 11:19:40



17/12/2009
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