Cameroun - "Biens mal acquis" de Biya : L'accusation cherche désespérément les preuves

Cameroun - "Biens mal acquis" de Biya : L'accusation cherche désespérément les preuves

Cameroun - "Biens mal acquis"  de Biya : L'accusation cherche désespérément les preuvesQuatre mois après le dépôt d'une plainte à Paris contre le chef de l'Etat, rien de tangible n'a été apporté au dossier. On se dirige tout droit vers un non-lieu. Refusant de lâcher le morceau, la bande à Brice Nitcheu se prépare à inonder la toile de prétendus avoirs illicites de la famille présidentielle. La Météo a l’exclusivité du complot.

Partis de France trompette en l'air, les activistes du Code sont revenus, la queue entre les jambes, de leur escapade genevoise. Le 19 janvier dernier, Brice Nitcheu et sa clique ont fait croire au monde entier qu'ils avaient déniché la caverne d'Ali Baba. Objet de leur voyage : un château dans un quartier chic de la capitale suisse. Après trois heures d'un assourdissant tintamarre et d'un ridicule sit-in, ces impertinents seront ramenés à la réalité. Ce château n'appartient pas aux Biya. Visiblement, la recherche des "biens mal acquis" présidentiels vire à l'obsession.

Alerte à l'intox en ligne.

Nos sources à la crédibilité établie nous  signalent que certains Camerounais de la diaspora auraient compilé des photographies d'immeubles occidentaux, aux coûts astronomiques. But de l'effort ? Présenter à l'opinion ces biens comme propriétés personnelles de Paul Biya et sa famille. Sous peu, la toile pourrait être assaillie d'images et de messages tendancieux sur la fortune du chef de l'Etat. Il n'est pas exclu que des médias nationaux soient mis à contribution dans cette campagne médiatique anti-Biya. Rappelons que ces reportages sur ces villas (soi-disant présidentielles) feront l'objet d'un montage, ceci pour éviter que leurs véritables propriétaires ne saisissent  la justice pour exploitation illicite de l'image de leurs domaines.

L'élection présidentielle approchant à grandes enjambées, quelques opposants conscients de leur potentielle défaite, penseraient user de peau de banane pour faire tomber l'homme du 06 novembre. "L'objet de la manif à venir, nous éclairent nos informateurs, est de mettre le très probable candidat  du Rdpc en porte-à-faux avec le peuple camerounais. Mais aussi d'attirer contre lui les foudres des Ong internationales et de certaines grandes puissances".

Chaud devant !

L'arroseur arrosé. Après avoir abusé de la bienveillance du parquet de Paris, les auteurs de la plainte contre Biya et leurs soutiens tapis dans l'ombre à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, voient chaque jour qui passe, le piège de leurs propres mensonges se refermer sur eux. La justice ne condamne que sur la base de preuves irréfutables. En leur absence, le non-lieu tombe des lèvres d'un juge généralement furieux d'avoir perdu de son précieux temps dans une histoire de fée.

Les détracteurs du régime savent qu'ils ont lancé dans l'opinion un pétard mouillé et maintenant, ils se battent fiévreusement contre un inéluctable effet boomerang. Ainsi, ces hommes en sont réduits à voir le faciès de Biya derrière chaque grand immeuble parisien. Toute honte bue, le Code vadrouille appareil photo en main dans les grandes métropoles d'Allemagne,  Belgique, Angleterre, Suisse, France... à la recherche "des trésors cachés". Reste plus qu'ils attribuent à Biya des droits sur la Tour Eifel pour que la coupe de la délation soit pleine. 


© La Météo : Mamouda Labaran


09/03/2011
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