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Des membres de la famille du fondateur de Le Messager estiment que l'argent touché est un déshonneur. La première estocade est portée par le représentant de la famille paternelle de feu Pius Njawé, le jour même de son inhumation à Babouantou. Parlant au nom de tous, il avait fustigé le fait que le régime de Yaoundé soit passé par de manœuvres indignes pour donner de l'argent au premier fils du défunt. Même si à sa suite, le représentant de la famille maternelle, Jonas Ngandeu pendant sa prise de parole, quelques minutes après, estimait qu'il fallait taire les querelles et remercier les pouvoirs publics qui ont accompagné la famille.

La polémique reste entretenue au sein de celle-ci. En cause, le spectacle télévisé organisé autour de la remise des fonds dans le cabinet du ministre de la Communication, les circonstances qui ont précédé la rédaction de la lettre de demande d'aide signée de Jules Ombédé Njawé, taxé «de fils délinquant» par Le Messager aux lendemains des obsèques.

Aussi, de sources familiales, on indique que la tendance serait au remboursement de cet argent qui n'a pas du tout servi pour les obsèques du patron de Free Media Group. La famille ayant été secourue par la corporation et les amis de Pius Njawé qui se comptent par centaines de par le monde. Selon des sources crédibles, Jules Ombédé Njawé serait prêt à remettre l'argent perçu a ses donateurs. Ce, sous la pression de ses oncles et de ses sœurs consanguines. La date de mercredi 18 août 2010 est même annoncée comme arrêtée.

Même si de sérieux doutes planent sur les capacités du premier des enfants Njawé à disposer de cette somme; puisque le jeune homme est réputé flambeur. N'empêche. Pour se montrer fidèle aux idéaux du défunt, la famille serait prête à faire une quête pour remettre l'argent au cas où...