CAMEROUN – TERREUR D’ETAT

CAMEROUN – TERREUR D’ETAT
Empêcher Biya et les siens d’exécuter le chaos en préparation

Après avoir sauvagement torturé à mort le journaliste Bibi Ngota ainsi que ses confrères, ceci à la suite des massacres de février 2008 ordonnés par Biya pour étouffer la rue qui le vomissait, le pouvoir de Paul Biya  lance actuellement une campagne internationale pour redorer l’image de son régime tortionnaire et barbare. Plus qu’un tel tapage annoncé, Paul Biya et son entourage de criminels préparent un chaos social afin de rester au pouvoir. Le Peuple camerounais se laissera-t-il ainsi détruire sans rien faire ? Qu’attendent les journalistes indépendants pour contre-attaquer avec les scandales qu’ils ont dans leurs tiroirs ? Examen des arguments qui aujourd’hui plaident pour un urgent passage à l’offensive du Peuple camerounais.
Ndzana Seme


NEW YORK 05/05/2010 - Comme leur maître Satan, les personnes qui ont pactisé avec le Diable ou ont commis des actes diaboliques au cours de leur vie sont les plus dangereuses qu’il soit pour toute société humaine. Ces personnes hantées par leurs péchés ont en commun une particularité : elles craignent essentiellement la mort. Car elles savent que le Jugement les attend dès qu’ils fermeront les yeux. D’autres ne veulent pas connaître le sort de leurs victimes, qu’ils ont par le passé précipitées dans la mort.

« … le méchant n’a pas de futur espoir, et la lampe du méchant sera éteinte » (Proverbes 24 : 20). [Traduction par l’auteur en français du texte biblique anglais

Le moins qu’on puisse dire est que Paul Biya est un homme hanté par ses péchés. Il se présente aujourd’hui comme un danger énorme pour les Camerounais et le Cameroun. Il a une peur bleue de la mort. Mais pire encore, il met tout en place pour réaliser ce qu’il avait promis aux Camerounais en 1992 à Monatélé lors de sa campagne présidentielle, à savoir qu’après lui ce sera le chaos.

Il est entrain de donner des instructions désordonnées et des ordres de décaissement de l’argent de l’Etat pour soigner son image écornée à l’extérieur à cause de son insouciance, sa méchanceté, son cynisme et sa terreur. Mais il sait qu’il n’en récoltera pas grand-chose et se prépare pour exécuter le pire.

La stratégie du chaos

La manière avec laquelle le service de la Présidence de la République de Paul Biya chargé de la terreur au sein des populations, à savoir la Dgre, a torturé et mutilé les journalistes camerounais faisant leur travail normal d’information, tuant au passage le journaliste Bibi Ngota pour, ô comble de cynisme !, annoncer ensuite aujourd’hui que la victime de leurs tortures était un malade de Sida, est une démonstration flagrante de la stratégie du chaos du pouvoir.

Cette stratégie du pire vient confirmer sa décision peu compréhensible de jeter en prison tous ceux au sein de son régime corrompu qui sont soupçonnés de nourrir des ambitions de pouvoir. Une telle décision de scier la branche sur laquelle l’on est assis, sinon comme disent les Ewondo de « frapper une pierre sur ses propres testicules », confirme aujourd’hui la stratégie du chaos que Paul Biya a mis en place et qu’il exécute actuellement.

Par des décisions de terreur, comme celle de faire massacrer les jeunes camerounais en février 2008 ou de faire aujourd’hui torturer les journalistes à mort, Paul Biya confirme qu’il cherche essentiellement des affrontements. Souvenons-nous qu’au début des années 1990, devant la menace du vent de démocratie que lui et François Mitterand redoutaient, Paul Biya avait organisé un scénario de génocide des Bamilékés, Anglophones et Bassa par les milices tribales Beti, dans l’espoir d’en sortir seul vainqueur et de se proclamer les garants de la paix dans un Cameroun déchiré par le tribalisme. Son épouse de l’époque, Jeanne Irène Atyam, alors farouchement opposée, d’après ses proches que nous avions interrogés, au plan diabolique et au sinistre rôle joué par Omgbwa Damase, fut tout simplement liquidée et réduite au silence éternel. 

Aujourd’hui, devant les craintes de la fin de son régime néocolonial sous la pression de la jeunesse actuelle, Paul Biya cherche des occasions de provoquer des tueries susceptibles d’enflammer des affrontements sociaux. Son espoir en est qu’il s’en sortira vainqueur et se proclamera la seule personne qui garantit la « paix et la stabilité » au Cameroun.

Les traits sataniques de Paul Biya

Paul Barthélemy Biya sera connu dans l’histoire comme le dirigeant qui a terrorisé par les assassinats, bien sûr tout le monde et tout lieu au Cameroun, mais surtout son entourage immédiat. En effet, il élimina froidement des personnes, non pas seulement la femme qui a fait de lui une personne respectable – gardons en mémoire qu’il est timide notoire qui s’accrochait au proxénète, escroc et terroriste Omgbwa Damase comme son meilleur ami depuis sa vie comme étudiant en France -, mais aussi au sein de la communauté des hommes d’église catholiques, et aujourd’hui au sein du cercle des individu qui lui étaient les plus fidèles au gouvernement.

Son histoire montre que très tôt Paul Biya, ce fils de catéchiste de l’époque coloniale française s’enrôla d’abord dans la quête d’une vocation de prêtre. Mais ses rapports étroits avec le politicien colonial Louis Paul Aujoulat lui laissèrent l’étiquette d’amant homosexuel du puissant médecin franc-maçon français. Toujours est-il que sa déclaration de poursuivre une vocation de prêtre n’était pour lui qu’un moyen pour aller en France.

Plus tard président de la république néocoloniale du Cameroun, dans laquelle il était resté haut fonctionnaire depuis un an après la fausse indépendance de 1960, tout le monde fut surpris du rythme sans précédent d’assassinats des prélats, soeurs et serviteurs de Dieu accumulés en un temps record, tous systématiquement classés sans suite malgré les enquêtes qu’il déclarait avoir ordonnées chaque fois. Qui saura jamais pourquoi les services de renseignements de Paul Biya ont éliminé autant de serviteurs de Dieu ?

La réponse la plus évidente en est que les forces divines étaient certainement une grande menace pour Paul Biya au moment où l’individu avait recours à toutes les forces diaboliques du Cameroun et du monde pour se maintenir au pouvoir par la puissance de Satan. C’est ainsi qu’il achetait, en usant de l’argent détourné des impôts des Camerounais, des droits de membre de haut rang dans les réseaux de sorcellerie de plusieurs communautés du Cameroun, notamment les chefferies traditionnelles qui lui sont aujourd’hui fidèles, dans les loges sataniques de la Rose Croix et de la Franc-maçonnerie, partout dans le monde où les pratiques sataniques ont lieu, y compris au haut lieu mondial du satanisme qu’est Katmandou au Népal.

« … tout ira bien pour ceux qui condamnent le coupable, et une riche bénédiction leur sera accordée » (proverbes 24 : 25)  [Traduction par l’auteur en français du texte biblique anglais]

Le devoir du Peuple d’éliminer Paul Biya et son régime néocolonial

Le Peuple camerounais, en tant que corps social, doit se décider à se débarrasser de la source de ses malheurs. Paul Biya est cette source de ses malheurs. Et si rien n’est fait pour neutraliser l’homme diabolique et son entourage d’assoiffés de sang, le Cameroun sera certainement plongé dans le chaos et l’horreur dans les mois ou années qui viennent.

L’un des plus grands crimes de Paul Biya et son régime n’est pas d’avoir détourné les fonds publics ou d’avoir ordonné d’assassiner des individus pour rester au pouvoir. L’un de ses péchés les plus impardonnables devant Dieu et devant les Hommes, c’est d’avoir perverti la jeunesse camerounaise ; en instaurant notamment la corruption comme la valeur sociale par excellence, en promouvant le satanisme, l’homosexualité, l’impunité et le cynisme, toutes attitudes absolument contraires à la valeur fondamentale de Justice biblique et aux valeurs séculaires de nos communautés ancestrales.

«… si quelqu’un amène l’un de ces petits [enfants] qui croient en moi à pécher, il devrait souhaiter d’avoir une grosse pierre suspendue sur son cou et d’être jeté dans les profondeurs de la mer », dit Jésus Christ (Mathieu 18 : 6).

Et Jésus poursuivit :
« Malheur au monde à cause des choses qui font pécher les hommes. Ces choses doivent arriver, mais malheur à l’homme à travers lequel elles arrivent. » (Mathieu 18 : 7) [Traduction par l’auteur en français du texte biblique anglais].

Intentionnellement, pour le seul but de conservation du pouvoir, Paul Biya a jeté des millions de jeunes Camerounais, nos enfants, dans le péché. Quand nous quittions par exemple le Cameroun en 1995, l’étendue de la prostitution des jeunes filles dans les rues de Yaoundé la nuit donnait des nausées. Aujourd’hui, la prostitution des jeunes filles et garçons camerounais a touché tous les coins du monde, encore plus nauséabonde. Telle est l’une des preuves les plus palpables de l’étendue de la destruction morale de la jeunesse camerounaise par Paul Biya.

Parce qu’ils essaient de survivre dans un enfer où ils sont nés – le régime Biya – malgré eux, nos pauvres jeunes doivent aujourd’hui recourir à toutes les forces sataniques disponibles pour « tobassi le Blanc » et traverser la méditerranée pour vendre leurs corps, « braquer » pour dépouiller les plus faibles, « fey » pour exproprier les moins aptes d’esprit, se faire sodomiser pour recevoir un service public souvent normalement dû, « brouter » là où l’on est attaché comme la chose la plus normale du monde…

Pour avoir perverti les enfants qui sont nés au cours de son règne, Paul Barthélemy Biya a été maudit par notre Dieu Tout Puissant, et non pas seulement nos Ancêtres bienheureux.

Est par conséquent archifaux l’argument facile selon lequel nos jeunes sont responsables de leur propre déperdition. Car c’est bien Paul Biya et ses stratégies sataniques et cyniques de conservation du pouvoir ayant créé un environnement aussi pourri et périlleux qui sont le principal responsable de la déperdition d’une grande partie de la jeunesse camerounaise. Tout à fait intentionnellement… quand on se souvient qu’il est un ancien séminariste qui connaît parfaitement la différence entre le Bien et le Mal.

Le Peuple camerounais doit oublier le rêve selon lequel des puissances mondiales ou la fameuse « communauté internationale » viendront enlever Paul Biya et son régime néocolonial du pouvoir. Ce dirigeant diabolique est bien préparé contre une telle éventualité et il a les moyens pour corrompre partout dans le monde. Le Peuple doit également éviter de penser que son salut viendra de la Diaspora camerounaise. Car cela est faire preuve de cécité, parce que cette diaspora n’est pas encore organisée et soudée à cet effet. C’est dire que seul le Peuple Camerounais et lui seul doit remplir la mission historique de mettre fin au régime néocolonial et de neutraliser Paul Biya.

Renverser Paul Biya et mettre fin au régime néocolonial n’est pas seulement une nécessité pour le Peuple camerounais en tant que corps social ; c’est son devoir, prescrit même dans la Bible.

« Si ta main ou ton pied te fait pécher, coupes-le et jettes-le. Il est mieux pour toi d’entrer dans la vie infirme ou paralysé que d’avoir deux mains et deux pieds et jeté dans le feu éternel. Et si c’est ton oeil qui te fait pécher, enlèves-le et jettes-le. Il est mieux pour toi d’entrer dans la vie avec un œil qu’avec deux et jeté dans le feu de l’enfer » (Mathieu 18 : 8-9) [Traduction par l’auteur en français du texte biblique anglais].

La génération de nos enfants est entrain de se diriger tout droit, par millions, dans le feu éternel, dans le feu de l’enfer, suivant comme des zombies un sort que Paul Biya et son entourage de criminels ont savamment organisé et implanté au sein de la société camerounaise trois décennies durant.

« Portes secours à ceux qui sont conduits vers la mort ; retiens ceux qui s’alignent vers la boucherie » (Proverbes 24 : 11) [Traduction par l’auteur en français du texte biblique anglais].

Le devoir du Peuple camerounais est par conséquent clair. Il a pour devoir de porter secours à notre jeunesse qui s’aligne aujourd’hui vers la boucherie, qui est aujourd’hui conduite vers la mort. Le Peuple a pour devoir de couper le mauvais membre du corps social camerounais qu’est Paul Biya et son entourage, et le jeter. Car il est mieux d’entrer dans un Cameroun de bien-être social sans Paul Biya et son régime néocolonial, que de voir des millions de Camerounais être jetés dans le feu de l’enfer.



12/05/2010
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