Cabale : Alamine Ousmane Mey à l’abattoir

Cameroun - Cabale : Alamine Ousmane Mey à l’abattoirSa rigueur, sa compétence et son patriotisme lui valent une  animosité atroce par les ennemis des Grandes réalisations. Imperturbablement, le ministre des Finances poursuit ses réformes.

Alamine Ousmane Mey lit-il la presse? La question est posée à haute voix par un économiste ahuri. Celui-ci ne comprend pas que le ministre des Finances (Minfi) n’en vienne pas à réagir à tout le moins pour rétablir son honneur bafoué par ces médias qui font commerce de son nom. En écrivant sur lui des vertes et des pas mûres. Au fil de leurs parutions, les journaux à gages semblent s’être spécialisés dans l’anti Alamine Mey.

Ces publications qui sont légions, sont identifiables par leurs «unes pompeuses». Ces journaux passent leur temps à parler des histoires d’Afriland, le citent abondamment dans l’affaire des titres de Camtel, chose qui n’a rien à voir avec le Minfi. Parlant même de l’affaire desdits titres dont le fils du chef de l’Etat est concerné, après moult vérifications, l’argentier national, pour avoir a soutenu que l’Etat camerounais n’a rien perdu au change dans cette transaction, qui du reste  s’était  opérée de manière régulière, Alamine Ousmane Mey s’est attiré toutes les foudres.

On croit manipuler l’opinion en publiant des scandales cousus de fil blanc sur le passé du fils d’Ousmane Mey, du nom de l’ex tout puissant gouverneur de la province du Nord. On croit manipuler l’opinion en disant du Minfi qu’il a voulu corrompre les députés en offrant des «Ipad» aux membres de la commission des finances de l’Assemblée nationale en novembre dernier lors de la session budgétaire. Ces langues serpentines  croient manipuler l’opinion en disant du Minfi qu’il roule pour des réseaux affairistes. Et tutti quanti. «Au finish, cet acharnement médiatique, loin de noircir l’image de l’ancien Dg d’Afriland First Bank, fait plutôt de lui la victime des pratiques d’une certaine maffia», analyse un sociologue. Selon nos enquêtes, des fonctionnaires affairistes et véreux, des bandits à col blanc  et des groupes de pouvoir ont mis un contrat sur la tête du Minfi. Les premiers ont toujours vu le ministère des Finances comme une vache à lait. Les derniers ferraillent grave pour qu’avortent les grandes réalisations du président Biya.

Assainissement. Peu après sa nomination en décembre 2011, Ousmane Alamine Mey a entrepris l’identification des poches d’inertie et des foyers d’affairisme, ensuite il a commencé (bien que lentement) à tordre le cou à ces pesanteurs qui font perdre plusieurs dizaines de milliards Fcfa par mois à l’Etat. Sa première action a été donc de remettre le ministère des Finances sur les rails du travail et de la productivité. Evidemment, ces réformes n’allaient pas provoquer que des mouvements de joie. Furax du tarissement de leurs sources d’enrichissement, certains responsables du ministère des Finances n’avaient pas trente six solutions que de décréter l’hallali contre Ousmane Alamine Mey. Aussi, ces  fonctionnaires véreux et consorts ont abreuvé  certains journaux d’informations mensongères sur le compte du Minfi. Pourtant, celui-ci à son arrivée et, sans préjugé aucun, leur a renouvelé sa confiance, quoiqu’un réaménagement du personnel dit-on, soit en vue pour redynamiser les ressources.

Toujours d’après nos enquêtes, des ennemis de la République se recrutant jadis au sein du groupuscule «pouvoiriste» appelé G11, voient d’un mauvais œil le dynamisme de l’argentier national. Le président Biya, réélu en 2011, et  ayant inscrit son septennat sous le signe des grands chantiers ou projets structurants (ports, barrages,   routes, etc.) a certainement à cœur de les faire aboutir. Pour ce faire, il faut au préalable que l’Etat du Cameroun (à côté du soutien de ses partenaires  bilatéraux et multilatéraux) y apporte évidemment, sa quote-part financière. Et seule, une rentrée optimale des recettes publiques est à même de l’y permettre. C’est dire donc combien l’action d’assainissement et de sécurisation des fonds publics contrecarre les sombres desseins des successeurs autoproclamés de Paul Biya. Les remplissant de hargne et de fureur contre celui qui les met à exécution.

Que dire du budget-programme dont la détermination et la sagacité de l’argentier national est à l’origine de son introduction dans les mœurs budgétaires camerounais ? D’ailleurs à ce sujet, les experts économiques s’accordent pour dire que son avènement se traduira  plus de concrétisation ; loin de l’époque des chantiers abandonnés ou non réalisés alors que l’argent était sorti des caisses de l’Etat. Il en résulte de nos enquêtes que l’entrée en vigueur du budget-programme déplait fortement dans certains milieux où la devise serait: tout faire pour que la présidence de l’homme du 06 novembre 1982 soit un échec total. «Le Minfi est serein. C’est un professionnel que rien ne détournera de sa feuille de route», assure un proche du successeur d’Emmanuel Essimi Menye.  Comme dit le dicton : les chiens aboient…

© La Météo : René Atangana


20/01/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres