BIR: Un rescapé dans le crash de l’hélicoptère



DOUALA - 24 NOV. 2010
© David Nouwou | La Nouvelle Expression

Le passager miraculé serait encore dans le coma, à l’hôpital de la Caisse, à Yaoundé. la dépouille du colonel Avi Sivan transférée hier en Israël

La Nouvelle Expression l’a annoncé dans son édition d’hier. Les victimes de l’accident près de Pouma (150 kilomètres de Douala) de l’hélicoptère du Bataillon d’intervention rapide (Bir), à bord duquel se trouvait, lundi, son commandant, le colonel israélien à la retraite Avi Abraham Sivan, ont été ramenées à Yaoundé. Les dernières informations indiquent que l’appareil, selon le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, transportait cinq personnes dont les identités ne sont pas toujours rendues publiques. Quatre d’entre elles ont péri. Peut-être secret militaire oblige.

La Nouvelle Expression apprend des sources confidentielles qu’un des passagers à bord, le seul survivant qui serait le chauffeur d’Avi Sivan, serait dans le coma et soumis à des soins intensifs dans un centre hospitalier de Yaoundé. « Avec toutes les chances de s’en sortir, indique une source ».

Dans l’après midi hier, une source de La Nouvelle Expression révèle que l’armée a rendu des honneurs militaires à l’ancien patron du Bir avant que sa dépouille soit rapatriée dans son Israël natal, selon une demande pressante de son gouvernement et selon sa tradition ancestrale. Les mêmes sources ont indiqué que la dépouille du patron de l’unité d’élite devait transiter par l’aéroport international de Douala où les vols sont plus fréquents, afin d’être acheminée à Tel Aviv. Jusque tard, hier soir, un dispositif militaire bien en place, mais discret, était chargé de rendre les derniers honneurs militaires à « ce patron » avant son dernier voyage à partir de la terre camerounaise où il a vendu ses « précieux services » depuis plus d’une vingtaine d’années au plus haut sommet de l’Etat.

Le président de la République, à en croire des sources introduites, a prescrit une enquête pointue pour faire toute la lumière sur les circonstances de cet accident. Le fabricant de l’appareil qui serait belge aurait dépêché aussi au Cameroun une équipe d’enquêteurs pour comprendre comment un appareil à l’état neuf, qui n’a que quelques mois de vol, peut être victime d’un accident que d’aucuns assimilent déjà à une difficulté technique. Une source militaire a révélé à La Nouvelle Expression que les environs du lieu du crash sont bouclés et interdits d’accès « aux personnes non concernées par l’enquête, jusqu’à nouvel avis ».

Pour l’heure, nous n’avons pas pu obtenir l’identité de tous les occupants de l’hélicoptère du Bir. Secret militaire oblige.


26/11/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres