Beyala, Tatinda et Banda Kani regretteraient l´échec de la tentative d´assassinat de Djamen et Ndoki.

Source: Camerounvoice 31 01 2019

 

 

L´analyse des dernières déclarations de certains analystes, hommes politiques ou de la Société civile laissent entrevoir des lendemains difficiles pour notre pays. En l´occurrence, parler de simulation, de balles en caoutchouc ou en bois ou encore en boule de riz, pour expliquer que ce n´était pas des balles réelles, est pour moi la confirmation que ces individus souhaitaient la mort de Djamen et de Ndoki. En tout cas, face à des situations graves, à défaut de les condamner, on peut fermer sa bouche. Cela vaut mieux pour notre pays.

La sortie de Madame Beyala, à deux reprises, par rapport à la situation de Mme Ndoki peut se comprendre, car cette dernière a gagné, avec panache et amour, une place dans le cœur des Camerounais que Mme Beyala n´a jamais pu ébranler par manque d´intégrité. En a-t-elle les moyens ?  En tout cas, le régime ne lui accorde que des strapontins : Il ne l´a pas supportée pour être candidate de la Francophonie, elle n´a pas été nommée à la tête des entreprises d'Etat comme « fille de, femme de ou veuve de ». Elle n'a pas été nommée ministre comme ces flamboyantes femmes telle que Mme Courtes, etc… Par contre elle a obtenu du régime la fermeture d'une école de formation de jeunes petits enfants, prouesse dont elle se vante dans les medias sociaux. C'est dire la distance qu'il y a entre cette dame et Mme Ndoki qui est pour un Africain une Calebasse d'eau douce, fraiche et revigorante. Donc, cette attitude de Mme Beyala, que les intellectuels qualifient de jalousie, est bien compréhensible.

Quant à Mr Tatinda et Mr Banda Kani, ils ont un peu tempéré leur propos car ils précisent qu'ils attendent de Mr Djamen, à sa sortie de l'Hôpital ou désormais de la prison, les preuves que c'était bien des balles réelles qui étaient logées dans sa jambe. Et seulement à cette condition-là et à ce moment-là, ils ont promis qu'ils condamneront alors et fermement le pouvoir. Je veux bien voir cela, j'en bave car j'imagine que le pouvoir doit trembler à l'idée de se voir remontrer par ces deux compagnons.

En attendant, je voudrais rappeler à ces trois "intellectuels" qu'une image de ce 26 Janvier 2019, circule sur la toile, montrant un Camerounais en train de courir avec une balle logée dans sa jambe pour sauver sa vie. Et pour compléter, je les rassure que chacun d'entre eux peut courir avec même 10 balles dans les jambes pour sauver leur vie et ils peuvent même en profiter pour faire des selfies si cela les enchante, comme l'a fait la déesse Ndoki par sublimation, une vraie Mama Africa.


Par Douala Ngando



31/01/2019
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