Belgique- Cameroun, Remember Ernest Ouandié: Une minute de silence en la mémoire de Ernest Ouandié sur l’initiative de la Fondation Moumié

Ernest Ouandie:Camer.beIl y a exactement quarante deux-ans jour pour jour, que Ernest Ouandié a été fusillé  sur la place publique de Bafoussam. En ce jour, 15 janvier 2013, sa mémoire sera honorée aussi bien au Cameroun qu’au sein de la diaspora progressiste et patriotique sur l’initiative de la Fondation Moumié. Tous les  Camerounais et amis du Cameroun, patriotes animés par un devoir de mémoire garderont une minute de silence à 12 heures 00 pour entretenir la mémoire de l’un des historiques du nationalisme camerounais assassiné le 15 janvier 1971.

Le 15 janvier 1971, à 47 ans, Ernest Ouandié, vice-président de l’Union des populations du Cameroun (Upc) est tué à coups de feu sur la place publique à Bafoussam par un peloton de tireurs. Il avait au préalable fait l’objet d’un “ procès ” pour rébellion et trahison, à l’issue duquel il fut condamné à mort.

Président du comité révolutionnaire et chef d’état-major de l’aile combattante du parti, il était l’une des dernières figures de ce parti pourchassée par le pouvoir d’Ahmadou Ahidjo qui avait déclaré l’Upc illégale depuis 1955. Il avait été arrêté le 19 août 1970 à Mbanga, et soumis à un interrogatoire musclé mené de main de maître par Jean Fochivé, alors tout puissant patron de la police. Il fut présenté par la radio d’Etat comme un traître de la République, et sa sentence était prononcée avant le procès.

Avant lui, les autres leaders étaient déjà passés par la trappe du pouvoir d’Ahidjo, soutenu par la puissance coloniale. Um Nyobé le 3 septembre 1958, Félix Roland Moumié le 03 novembre 1960, Ossendé Afana le 10 mars 1966.

Selon les témoignages, le jour de son exécution, Ouandié refusa le bandage des yeux comme de coutume, préférant affronter la mort en face. Son exécution consacrait ainsi, selon le pouvoir, la fin de la résistance. Mais Ahidjo et ses soutiens français s’étaient trompés, la graine révolutionnaire était plus enfoncée dans le peuple qu’ils ne l’imaginaient.

Et la journée du 15 janvier 2013 ?

En dehors de quelques activités annoncées ici et là par plusieurs organisations de la société civile et politique camerounaises et internationales, la Fondation Moumié quant à elle compte faire de cette commémoration, une journée spéciale consacrée à la mémoire de nos martyrs à travers une minute de silence à 12 heures précises( Heures du Cameroun) aussi bien au sein de la diaspora progressiste et patriotique qu'aux patriotes sur le plan national

Fait à Bruxelles le 15 janvier 2013

La cellule de Communication de la Fondation Moumié
Contact presse: 00 32 485 39 58 85
Courriel: fondation_moumie@yahoo.com
Web: http://fondationmoumie.org/

© Correspondance : La cellule de Communication de la Fondation Moumié


16/01/2013
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