Belgique - Bruxelles: Grande manifestation de soutien et de solidarité à Vanessa Tchatchou et Enoh Meyomesse le 24 février à 15h

BRUXELLES - 15 FEV. 2012
© Hugues Seumo | Correspondance

Depuis le 20 août 2011, Vanessa Tchatchou, cette gamine de 17 ans a vu disparaitre son bébé nouvellement né, quelques minutes après, dans l’hôpital de référence du Cameroun, l’Hôpital Gynéco Obstétrique de Yaoundé, collé au tout aussi célèbre Hôpital Général de la même ville. La gamine et sa famille réclament le nouveau-né.

Camerounais, amis du Cameroun, mères, filles, jeunes, les associations socioculturelles la société civile, les partis politique, les amis de la diaspora africaine, les organisations des droits des enfants et de la femme, les leaders d'opinions, vous êtes tous invités à la Grande manifestation de soutien et de solidarité à Vanessa Tchatchou et Enoh Meyomesse le 24 février à 15h devant les locaux abritant les services de l'ambassade du Cameroun sis au numéro 131, Avenue Brugmann à 1190 Bruxelles.

Depuis le 20 août 2011, Vanessa Tchatchou, cette gamine de 17 ans a vu disparaitre son bébé nouvellement né, quelques minutes après, dans l’hôpital de référence du Cameroun, l’Hôpital Gynéco Obstétrique de Yaoundé, collé au tout aussi célèbre Hôpital Général de la même ville. La gamine et sa famille réclament le nouveau-né. Face à elles: les silences de l’hôpital, des forces de sécurité et des autorités en charge de la santé, de l’enfance et de la famille.
Il y a comme cela, dans l'affaire du bébé volatilisé, volé de Vanessa, tout le cocktail de la vie camerounaise aujourd'hui

Au Cameroun, depuis un certain temps, un bébé peut disparaître sans laisser de traces face à une police, une gendarmerie gangrenées par les corruptions et qui ne lèvent pas le petit doigt devant des faits d'une extrême gravité ; une Justice qui refuse de rendre justice, mais qui sait abattre son maillet sur la tête des victimes à elles désignées par les puissants.

On savait déjà que dans notre Cameroun, on trafiquait de tout. Désormais le trafic des êtres humains fait partie des tristes joyeusetés de la vie camerounaise ». L'injustice a pris le temps de construire son nid chez nous. On emprisonne des citoyens innocents pour des faits montés de toute pièce
Les voix ne cessent de s’élever pour crier justice pour Vanessa, Justice pour Enoh Meyomesse. Lles autorités, plutôt que de faire avancer l’enquête, ont choisi de répondre aux cris de détresse des populations par la violence. Interdictions de manifestations, arrestations arbitraires, bastonnades et incarcérations.

Les étudiants de l’Addec (Association pour la Défense des droits des Étudiants du Cameroun), l’artiste musicien Valsero, Vincent-Sosthène Fouda (homme politique) sont les dernières victimes en date de ces traitements dégradants d’une autre époque.

Il est temps de dire non à cela. Non à l'injustice, non aux trafics des êtres humains, non aux règlements de compte

Venez tous le vendredi 24 février 2012

Où: Au 131, Avenue Brugmann à 1190 Bruxelles (Ambassade du Cameroun)
Heures: de 15 à 18 heures



Venez nombreux pour

- EXIGER la LIBERATION SANS CONDITION DU COMBATTANT ENOH MEYOMESSE

- EXIGER LA VERITE SUR LA DISPARITION DE L'ENFANT DE VANESSA ET TOUS LES ENFANTS DISPARUS AU CAMEROUN

- DENONCER LA MAFIA QUI REGNE AU SOMMET DE L'ETAT.

Contact: ccl.liberation@yahoo.fr
GSM : 0499 431 764 ou 0485 39 58 85

Groupe des associations Camerounaises et Panafricaines



15/02/2012
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